SÉRIE :
ÉTUDES ET RECHERCHES D'ARCHITECTURE VERNACULAIRE
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No 1 (1981)
La tradition des bâtisseurs à pierre sèche : la fin de l'anonymat
Christian Lassure
A4 - 38 p. - offset - 20 euros franco
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No 2 (1982)
Le "toit de lauses en tas-de-charge" du Quercy : réalité ou mythe ?
Christian Lassure
A4 - 32 p. - offset - 20 euros franco
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No 3 (1983)
Contribution à l'étude de l'héritage architectural d'un village du haut Conflent : Sansa
Claude Gendre et Christian Lassure
A4 - 32 p. - offset -20 euros franco
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No 4 (1984)
Carreaux et tuiles à estampage ou à inscription du Périgord
Claude Lacombe
A4 - 32 p. - offset - Épuisé
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No 5 (1985)
Eléments pour servir à la datation des constructions en pierre sèche
Christian Lassure
A4 - 40 p. - offset - 20 euros franco
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No 6 (1986)
Une vieille technique de puisage en perdition : le balancier à tirer l'eau
Christian Lassure
A4 - 40 p. - xérocopie - 20 euros franco
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No 7 (1987)
Eléments pour servir à l'inventaire des édifices en pierres sèches
de la commune de Sorges (Dordogne)
Serge Avrilleau, Christian Lassure et François Véber
A4 - 40 p. - xérocopie - 20 euros franco
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No 8 (1988)
Genèse et évolution de l'habitat rural isolé en bas Vivarais d'après l'analyse architecturale
et l'étude cadastrale : l'exemple du Mas de la Sauzède à Vinezac (Ardèche)
Michel Rouvière et Christian Lassure
A4 - 40 p. - xérocopie - Épuisé
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No 9 (1989)
Enquête sur les "cadoles" ou anciennes cabanes de vigne de
Saint-Clément-sur-Guye
(Saône-et-Loire)
Georges Fouchet et Christian Lassure
A4 - 20 p. - xérocopie - Épuisé
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No 10 (1990)
L'ancien moulin à vent Billebaud à Saint-Clément-sur-Guye (Saône-et-Loire)
Georges Fouchet et Christian Lassure
A4 - 6 p. - xérocopie - Épuisé
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No 11 (1991)
Baraques et cortals du Roussillon ou le mythe des "capitelles" et des "orris"
Christian Lassure
A4 - 9 p. - xérocopie - Épuisé
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No 12 (1992)
Les cabanes en pierre sèche de Bonnieux (Vaucluse) : affabulation et réalité
Christian Lassure
A4 - 30 p. - xérocopie - Épuisé
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No 13 (1993)
Archéologie et architecture du "village des bories" (alias "Les Cabanes") à Gordes,
en Vaucluse
Christian Lassure
A4 - 26 p. - xérocopie - Épuisé
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No 14 (1994)
Le pseudo "ermitage de saint Hervé" en Lanrivoaré (Finistère) :
étude architecturale et archivistique
Christian Lassure et Jean Le Gall
A4 - 47 p. - xérocopie - 20 euros franco
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No 15 (1995)
Les caves à boissons du Pardon de Notre Dame de Crénénan en Ploërdut (Morbihan) :
étude architecturale et archivistique
Christian Lassure et Jean Le Gall
A4 - 18 p. - xérocopie - 20 euros franco
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No 16 (1996)
Témoins d'architecture en pierre sèche au Maroc :
les tazotas et les toufris de l'arrière-pays d'El-Jadida
Sergio Gnesda
A4 - 24 p - xérocopie noir et blanc + couleur - ÉPUISÉ
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No 17 (1997)
L'ARCHITECTURE EN PIERRE SÈCHE DE LA FRANCE :
BIBLIOGRAPHIE CHRONOLOGIQUE (1521-1997)
Christian Lassure
Extrait de l'introduction
Un domaine d'étude reconnu se doit d'avoir une bibliographie exhaustive et tenue à jour. C'est désormais chose faite pour l'architecture de pierre sèche grâce à cette bibliographie réunissant quelque 840 références.
Si la mention la plus précoce date du XVIe siècle, il faut souligner cependant que la majeure partie des titres ne concerne que la fin du
XIXe siècle et l'ensemble du XXe, et que plus de la moitié de ces titres ont vu le jour dans les deux dernières décennies du XXe siècle, témoignant du considérable regain d'intérêt qu'a connu cette architecture.
Chaque année qui passe apporte son lot de nouveaux venus à "la pierre sèche"; c'est à ces découvreurs que cette bibliographie est principalement destinée : elle leur fait mieux mesurer, certes, qu'ils abordent un domaine déjà frayé par des générations de chercheurs venus d'horizons divers, mais surtout elle leur apprend si l'aire géographique ou le thème précis auxquels ils s'intéressent a déjà été étudié par des prédécesseurs et quels sont les auteurs qu'ils ont intérêt à consulter pour mener à bien leurs recherches.
Telle qu'elle est constituée, la bibliographie est chronologique, en ce sens que les écrits recensés sont répertoriés selon l'année de leur parution; toutefois, à l'intérieur de chaque année, les références sont disposées selon l'ordre alphabétique des noms d'auteurs. Clôturant l'ensemble, un index alphabétique des noms d'auteurs indique pour chacun d'eux les années auxquelles il apparaît (cela indépendamment du nombre des publications dans une même année).
Chaque fois que la référence ne comportait pas de localisation assez précise, le nom du département concerné a été suppléé entre crochets. De même, chaque fois qu'un titre a fait l'objet d'un commentaire, d'un compte rendu ou d'un résumé dans une des publications du C.E.R.A.V., la chose est mentionnée à la suite de ses références.
Format A4 - 86. - Xérocopie - Couverture bristol spiralée - Épuisé
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No 18 (1998)
ESSAI D'ANALYSE ARCHITECTURALE DES ÉDIFICES EN PIERRE SÈCHE
Christian Lassure (texte), Michel Rouvière (dessins à la plume)
réédition
Cet ouvrage est la réédition de l'étude parue en 1977 dans le supplément No 1 de la revue "L'architecture rurale en pierre sèche". Du fait de l'épuisement de ce supplément dès la fin des années 1970, les chercheurs nouveaux venus dans la discipline ne pouvaient tirer parti des enseignements de cette étude fondamentale. C'est pour satisfaire une demande tout à fait légitime de leur part que le CERAV a décidé de republier ce texte, tout en étant conscient qu'en deux décennies les connaissances en matière de maçonnerie et de voûtements en pierre sèche ont considérablement augmenté.
SOMMAIRE
1. Introduction
1.1. Originalité et richesse d'un type d'architecture mal connu
1.2. Nécessité d'une analyse de ses caractéristiques architecturales
2. La maçonnerie à sec
2.1. Définition
2.2. Origine du matériau
2.3. Mise en œuvre du matériau
2.4. Traitement du matériau
3. La voûte encorbellée et la voûte clavée en pierres sèches
3.1. Principes respectifs
3.1.1. La voûte encorbellée en pierres sèches
3.1.2. La voûte clavée en pierres sèches
3.1.3. Voûtes encorbellée et clavée et maçonnerie avec liant
3.2. Morphologies respectives
3.2.1. Principales formes de voûtage par pierres sèches encorbellées
3.2.2. Principales formes de voûtage par claveaux posés à
sec
3.2.3. Statique des voûtes de pierres sèches encorbellées
3.2.4. Statique des voûtes à claveaux posés à sec
4. Etude architecturale d'un spécimen de construction à voûte de pierres sèches
encorbellées de plan circulaire et à couvrement conique
4.1. Désignation des différentes parties
4.2. La partie de couvrement
4.2.1. Anatomie
4.2.2. Traitement du matériau
4.3. Le mur porteur
4.3.1. Anatomie
4.3.2. Traitement du matériau
5. L'outillage du constructeur de bâtiments en pierres sèches
5.1. L'outillage de maçon
5.2. L'outillage de tailleur de pierres
Format A4 - 65 p. - Xérocopie - Couverture bristol spiralée - Épuisé
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No 19 (1999)
CABANES ET STRUCTURES EN PIERRE SÈCHE DANS "LA PLAINE" DE GRAS (ARDÈCHE) :
PHYSIONOMIE D'UN CONTEXTE AGRO-PASTORAL EN BAS-VIVARAIS
Michel Raimbault, Chantal Rouchouse
Collaboration fructueuse entre un archéologue et un peintre paysagiste, l'étude sur les structures en pierre sèche de "La Plaine" de Gras en Ardèche, a été menée de 1995 à 1998. La prospection de terrain a été facilitée par la photographie aérienne verticale (couverture IGN, contact couleur) largement utilisée, complétée par des plans, croquis, photographies, notes descriptives, des recherches aux Archives Départementales de Privas et des enquêtes auprès de vieilles familles résidentes.
La zone étudiée se situe à l'extrémité septentrionale du vaste plateau calcaire du Laoul, entre Saint-Remèze et Bourg-Saint-Andéol, en limite des influences climatiques méditerranéennes.
Trente cabanes et plus de deux cents autres structures ("coupe-vent", tours, clapas parementés, murs, etc.) ont été recensées à ce jour sur une superficie d'environ 600 hectares. Les cabanes sont simples, petites, modestement voûtées, en relation avec des moyens d'existence très limités. Les données intrinsèques ne permettent guère d'en préciser les fonctions exactes, mais l'étude des emplacements et la tradition orale apportent des éléments plus significatifs de compréhension. Les "coupe-vent", dont plusieurs types ont été définis, constituent la principale originalité de l'étude et témoignent de l'ampleur du vent du nord sur le plateau. La plupart des structures sont en relation avec une intense vie pastorale depuis l'Ancien régime, confirmée par des documents d'archives, le pastoralisme ayant toujours été le complément indispensable aux besoins des populations locales sur ce sol aride.
Cette "architecture de la nécessité" est menacée par la reprise de la végétation, les coupes de bois, les dommages causés par le temps et des nuisances inconsidérées. Le dur labeur effectué autrefois par tous ces paysans défricheurs et éleveurs, dont la première récolte était celle des pierres, a permis de gagner, sous l'effet de la pression démographique, des espaces productifs dont le parcellaire et les divers aménagements en pierre sèche ne correspondent plus aux besoins économiques des jeunes exploitants d'aujourd'hui.
Format A4 - 58 p. - Xérocopie - Couverture bristol spiralée - Prix : 20 euros franco
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BULLETIN DE COMMANDE
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No 20
CONSTRUIRE UNE CABANE EN PIERRE SÈCHE : MODE D'EMPLOI
Christian Lassure
1. INTRODUCTION :
LES NOUVEAUX BÂTISSEURS À PIERRE SÈCHE
2. PRÉLIMINAIRES ADMINISTRATIFS
2.1 Déclaration préalable de travaux, permis de construire
2.2 Assurance
3. NOMBRE DE PARTICIPANTS
3.1 "Too many cooks spoil the broth"
3.2 Les avantages du travail en tandem
4. LE MATÉRIAU DE CONSTRUCTION
4.1 Volume de pierres requis
4.2 Provenance des pierres
4.3 Rangement des pierres
4.4 Transport des pierres à pied d'œuvre
4.5 Pose des pierres sur le plan de travail
4.6 Manutention des pierres
4.7 Manipulation des pierres
5. OUTILS
5.1 Pour dégager le terrain
5.2 Pour déliter les strates rocheuses affleurantes
5.3 Pour briser de gros blocs
5.4 Pour soulever des pierres à demi enfoncées dans la terre
5.5 Pour creuser la terre caillouteuse
5.6 Pour dégrossir les pierres
5.7 Pour dresser le parement des pierres
5.8 Pour bien caler les pierres
5.9 Pour tracer les fondations
5.10 Pour qu'un mur ait partout le même fruit
5.11 Pour mettre en place le linteau et l'arrière-linteau
5.12 Pour recouvrir de terre l'extrados d'une voûte
6. FAÇONNAGE DES PIERRES
6.1 Matériau brut ou matériau façonné ?
6.2 Dégrossissage
6.3 Dressage du parement des pierres
6.4 Biseautage du parement des pierres de la voûte encorbellée
7. EDIFICATION DE LA PARTIE DE BASE
7.1 Implantation au sol
7.2 Fondations
7.3 Reconstruction d'une cabane écroulée sur ses bases
7.4 Le pivot
7.5 Les banquettes volantes
7.6 Echafaudages extérieurs
7.7 Pose de la "première pierre"
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8. LES RÈGLES DE LA BONNE MAÇONNERIE À PIERRE SÈCHE
8.1 Pose des pierres selon le lit de carrière8.2 Pose des pierres selon leur dessus et leur dessous
8.3 Attribution d'un fruit au parement extérieur
8.4 Pose des pierres en assises horizontales
8.5 Croisement des joints
8.6 Pose des pierres en boutisses
8.7 Pose de boutisses parpaignes à intervalles réguliers
8.8 Immobilisation des pierres dans les six directions à l'aide de cales
8.9 Abstention de toute "mitraille"
8.10 Isolation par de la terre
8.11 Non recours au calage de parement
9. EDIFICATION DE L'ENTRÉE
9.1 Emplacement de l'entrée
9.3 Entrée sans porte
9.4 Méthode de couvrement de l'entrée
10. EDIFICATION DE LA PARTIE DE COUVREMENT
10.1 Plancher
10.2 Pivot et cordeau oblique
10.3 Echelle
10.4 Assise de sablières (dans les cabanes cylindro-coniques)
10.5 Assise de gros blocs à l'amorce de l'encorbellement
10.6 Pierres du voûtement
10.7 Dalle couronnant la voûte
10.8 Pierres de la couverture sur l'extrados de la voûte
10.9 Pierres de revêtement sur l'extrados de la voûte
11. CAS PARTICULIER : CONSTRUCTION D'UN ÉDIFICE DE PLAN CARRÉ
11.1 Les quatre angles de la partie de base
11.2 Couvrement pyramidal ou toiture conique de lauses ?
11.3 Choix d'un couvrement pyramidal
11.4 Choix d'une toiture conique de lauses
12. AMÉNAGEMENTS
12.1 Construction d'une niche
12.2 Construction d'un regard
12.3 Construction d'un siège
12.4 Sol intérieur
12.5 Construction d'une cheminée
12.6 Insertion d'un portemanteau
13. SIGNER ET DATER LA CONSTRUCTION
14. QUE FAIRE DU NOUVEL ÉDIFICE ?
14.1 Un usage tout trouvé : resserre, débarras, réserve
14.2 Comment s'éclairer à l'intérieur
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Format A4 - 36 pages - xérocopie - couverture bristol spiralée - Épuisé
Cf. infra, Construire une cabane en pierre sèche : mode d'emploi, 2e édition |
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No 21
BUILDING A DRYSTONE HUT: AN INSTRUCTION MANUAL
Christian Lassure
1. INTRODUCTORY NOTE: DRYSTONE BUILDERS OF TODAY
2. OFFICIAL FORMALITIES
2.1 Prior notification of construction work, planning permission
2.2 Insurance
3. NUMBER OF PARTICIPANTS
3.1 "Too many cooks spoil the broth"
3.2 The advantages of working in tandem
4. CONSTRUCTION MATERIAL
4.1 Volume of stone required
4.2 The Source of Stone
4.3 Putting the stones in order
4.4 Carrying the stones to the building site
4.5 Laying the stones in the work area
4.6 Shifting the stone on-site
4.7 Stone handling
5. TOOLS
5.1 Clearing the building-plot
5.2 Splitting the strata of rocky outcrops
5.3 Breaking up big blocks
5.4 Lifting half-buried stone
5.5 Digging stoney ground
5.6 Rough-hewing stone
5.7 Levelling up the stone facing
5.8 Wedging stone properly
5.9 Laying out the foundations
5.10 Making sure the wall has the same batter throughout
5.11 Putting the lintel and inner-lintel in place
5.12 Covering the extrados of the vault with earth
6. SHAPING THE STONES
6.1 Raw or worked materials?
6.2 Rough-hewing
6.3 Levelling up the stone facing
6.4 Giving a chamfered edge to the stone facing of a corbelled vault
7. BUILDING THE WALLS AND FOUNDATIONS
7.1 The ground site
7.2 Foundations
7.3 Reconstruction of a hut whose walls and foundations have collapsed
7.4 The pivot
7.5 Moveable stands
7.6 External scaffolding
7.7 Laying the "first stone"
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8. RULES OF GOOD DRYSTONE MASONRY
8.1 Laying the stones in alignment with their natural bedding
8.2 Laying stones according to the form of their upper and lower surfaces
8.3 Giving the outer facing a batter
8.4 Laying stones in horizontal courses
8.5 Staggered joints
8.6 Laying stones as headers, or bands
8.7 Laying throughbands at regular intervals
8.8 Stabilizing stones in all six directions with wedges
8.9 Use of "grapeshot" to be avoided
8.10 Insulation with earth
8.11 Use of pinnings in the façing to be avoided
9. BUILDING AN ENTRANCE
9.1 The entrance’s placing
9.2 A doorway
9.3 A doorless entrance
9.4 Roofing technique for the entrance
10. CONSTRUCTING THE ROOFING
10.1 Floor
10.2 Pivot and slant-marking line
10.3 Ladder
10.4 Course of stone eaves plates (in cylindrical, conical huts)
10.5 Course of large blocks at the starting-point of the corbelling
10.6 Stones for the vaulting
10.7 The vault’s coping-stone or crown
10.8 Roof covering stones on the vault’s extrados
10.9 Stone cladding on the vault’s extrados
11. SPECIAL CASE: CONSTRUCTION OF A BUILDING ON A SQUARE PLAN
11.1 Four right-angles in the base part
11.2 A pyramid-shaped roof or a conical one with a flat-stone tiling?
11.3 The pyramid-shaped roof option
11.4 The conical stone-tiled roof option
12. FITTING OUT THE HUT’S INTERIOR
12.1 Construction of a niche
12.2 Construction of a window aperture
12.3 Construction of a seat
12.4 Flooring
12.5 Construction a fireplace
12.6 Putting in a coat hanger
13. SIGNING AND DATING THE CONSTRUCTION
14. WHAT TO DO WITH THE NEW BUILDING?
14.1 A ready-made use: toolshed, lumber room, storehouse
14.2 How to light up the interior
BIBLIOGRAPHICAL SOURCES
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A4 format - Total number of pages: 36 p. - Xerocopy reproduction - Spiral-backed bristol board cover - Out of print
Cf. infra, Building a Drystone Hut: an Instruction Manual, 2nd edition
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No 22
LA MAÇONNERIE À PIERRES SÈCHES : VOCABULAIRE
Christian Lassure
Ce « Vocabulaire de la maçonnerie à pierres sèches » constitue la 3e édition d’un lexique publié initialement - sous une forme abrégée et non illustrée - en septembre 1999 dans le bulletin de liaison No 11 du CERAV, avant d’être mis en ligne - sous sa forme pleine et illustrée - en décembre 2001 sur les sites perso.libertysurf.fr/pierreseche et pierreseche.com.
Désormais publié sous sa version entière dans le cadre de la série « Etudes et recherches d’architecture vernaculaire » du CERAV, ce vocabulaire comporte
- 226 entrées (contre 199 dans la version électronique de 2001 et 72 dans la version abrégée de 1999)
- et 59 illustrations - photos noir et blanc de l’auteur ou de Dominique Repérant, dessins au trait ou à la plume de l’auteur ou de Michel Rouvière - (contre 42 illustrations dans la version électronique).
Il constitue le complément lexical et didactique du manuel « Comment construire une cabane en pierre sèche » publié dans la même série. Les termes couramment rencontrés en maçonnerie à pierre sèche y font l’objet d’une définition ou d’un développement qui en éclairent et illustrent le sens.
Tant l’amateur que le spécialiste trouveront dans cet ouvrage les clés de la compréhension et de la maîtrise de la technique de la pierre sèche.
SOMMAIRE
ABATTEMENT - AFFAISSEMENT - AIGUILLE - APLOMB - APPAREIL - APPAREIL DE PIERRES EN DÉLIT ET SUR LA TRANCHE - APPAREIL EN BOUTISSES - APPAREIL EN BOUTISSES ET PANNERESSES - APPAREIL EN ÉPI - APPAREIL INCERTAIN - ARASE - ARC DE DÉCHARGE - ARCEAU (EN PIERRE SÈCHE) - À SEC - ASSISE - ASSISE AUTOCLAVÉE
BALÈVRE - BARBACANE - BARD - BARDAGE - BARRE À MINE - BASALTE - BAYARD - BESACE D'ANGLE - BLOCAGE - BLOCAILLE - BOUCLEMENT - BOUFFEMENT - BOUSIN - BOUT (D'UNE PIERRE) - BOUTISSE - BOUTISSE PARPAIGNE - BOUTISSE TRAVERSANTE - BOUTISSE TRAVERSIÈRE - BRÈCHE - BROCHE
CADETTE - CAILLASSE - CALADAGE - CALAGE - CALCAIRE - CALE - CARREAU - CARRIÈRE - CHAÎNAGE - CHAÎNE D’ANGLE - CHAÎNE D’ENCOIGNURE - CHAÎNE VERTICALE - CHANT - CHANTEPLEURE - CHAPERON - CINTRE - CISEAU - CLAPE - CLAVEAU - CLÉ (OU CLEF) - CLÉ HORIZONTALE - COINS EN FER - CONSTRUCTION PAR ÉPAULÉES - CONTRE-FRUIT - CONTREMUR - CORBEAU - COUP DE SABRE - COURONNEMENT - COURONNEMENT DE DALLES HORIZONTALES - COURONNEMENT DE LAUSES « EN ÉPI » - COUVREMENT
DALLE FAÎTIÈRE - DALLE TERMINALE - DÉCAISSEMENT - DÉCOUVERTE - DÉGAUCHISSAGE (OU DÉGAUCHISSEMENT) - DÉLIAISON - DÉLIT - DÉLITAGE (OU DÉLITEMENT) - DÉMAIGRISSEMENT - DÉRASEMENT - DÉROCHEMENT - DÉSHABILLAGE DE COUVREMENT - DÉVERS - DÉVERSEMENT - DISJOINTURE - DRESSAGE - DURÉE DE VIE (D'UNE MAÇONNERIE DE PIERRE SÈCHE)
ÉBAUCHAGE - ÉBOUSINAGE - EFFONDREMENT - ÉLÉGISSEMENT - EMPATTEMENT - ENCOIGNURE - ENCORBELLEMENT - ÉPANNELAGE - ÉPAULÉE - ÉPI DE FAÎTAGE - PIERRAGE (OU ÉPIERREMENT) - EQUARRISSAGE - EXTRADOS
FACE - « FAUSSE » VOÛTE ET « VRAIE » VOÛTE - FOURRURE (ENTRE DEUX PAREMENTS) - FRUIT
GABARIT EN A - GALET - GNEISS - GRANITE - GRÈS - GROS ŒUVRE
HÉRISSON
IMBRICATION VERTICALE (DES PIERRES) - INTRADOS
JAMBAGE - JAMBAGE « EN T » - JOINT - JOINT DE LIT EN COUPE - JOINTS CROISÉS - JOINTS DÉCALÉS - JOINTS DÉCOUPÉS - JOINTS SECS - JOINTS MONTANTS - JOINTS VIFS - JOUES (D'UNE PIERRE)
« LA PIERRE SÈCHE » - LAUSE - LÉZARDE - LIAIS - LIAISON - LIANT - LIBAGE - LIBE - LIT
MAÇONNERIE À JOINTS VIFS - MAÇONNERIE À PIERRES CRUES (OU ÉCRUES) - MAÇONNERIE À PIERRES SÈCHES (OU À SEC OU SÈCHE) - MAÇONNERIE AVEC MORTIER - MAÇONNERIE BROUILLÉE - MAÇONNERIE DE BLOCAGE - MAÇONNERIE EN LIAISON - MAÇONNERIE LIÉE - MAÇONNERIE MÉLANGÉE - MARNE - MASSE - MASSETTE - MOELLON - MORTIER - MORTIER D’HIRONDELLE - MUR À DEUX PANS - MUR À DOUBLE PAREMENT ET À PENDAGE DES PIERRES VERS L’INTÉRIEUR - MURAILLEUR - MUR DE SOUTÈNEMENT - MUR EN PIERRE(S) SÈCHE(S) - MURET (OU MURETTE) - MUR SEC
NON PARPAIGNE - NU (D’UN MUR)
OISEAU - OPUS INCERTUM - OPUS SPICATUM
PANNERESSE - PARE-LOUP - PAREMENT - PAROI DE PIERRES SÈCHES ENCORBELLÉES ET INCLINÉES EXTÉRIEUREMENT - PARPAING - PENDAGE - PENDENTIF - PERRÉ - PIERRAILLE - PIERRE ANGULAIRE - PIERRE D’ANGLE - PIERRE D'ATTACHE - PIERRE D’ENCOIGNURE - PIERRE DE LIAISON - PIERRÉE - PIERRE FROIDE - PIERRE QUILLÉE - PIERRES CRUES - PIERRES DE CALAGE - PIERRES D'ÉCARTEMENT - PIERRES DE CIVIÈRE - PIERRES DE TOUT VENANT - PIERRES ÉCRUES - PIERRES ESSUYTES - PIERRES MOUVANTES - PIERRES NUES - PIERRES SÈCHES - PIERRES VIVES - PILE D'ASSIETTES - PINCE - PLATE-BANDE - POINÇON - POLKA
QUEUE (D’UNE PIERRE)
RELÈVEMENT - REMONTAGE - REPRISE - RETOMBÉE - RETRAITE - ROULEAU
SABLIÈRE - SCHISTE - SEMELLE - SMILLAGE - SMILLE - SOCLE - SOMMIER - SYSTÈME DES DEUX « PEAUX »
TABLEAU - TAILLE EN DÉPOUILLE - TALUS - TASSEMENT DIFFÉRENTIEL - TÊTE 1/ (d'un mur) 2/ (d'une pierre) - TÊTE DE CHAT - TÊTE DE MORT - TÊTU-PIC - TOUT-VENANT - TRAÎNEAU - TRAITEMENT DE L'INTRADOS DES VOÛTES - TRI PRÉLIMINAIRE (DES PIERRES) - TRIANGLE DE DÉCHARGE - TROMPE (D'ANGLE) - TUF
VENTRE - VIEUX CRÂNE - VOUSSOIR - VOÛTE CLAVÉE EN PIERRES SÈCHES - VOÛTE ENCORBELLÉE EN PIERRES SÈCHES - VOÛTE ENCORBELLÉE ET VOÛTE EN TAS-DE-CHARGE |
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No 23
LES TERRASSES DE CULTURE À MUR DE SOUTÈNEMENT EN PIERRES SÈCHES
Christian Lassure
Lorsque en 1978, M. Michel Rouvière me fit parvenir le manuscrit de son étude sur "L'aménagement des terrasses agricoles dans la région de Vinezac (Ardèche", il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte de l'originalité et de la richesse de son contenu tant textuel que graphique. Personne jusque là n'avait décrit le phénomène des terrasses de culture à mur de soutènement en pierres sèches avec une connaissance aussi intime. Après une minutieuse mise au point du texte et de l'illustration, l'étude fut publiée en 1979 dans la revue "L'architecture rurale", ancêtre de la revue "L'architecture vernaculaire".
Cette publication n'a pas peu compté dans le développement remarquable que devait connaître l'étude des terrasses agricoles dans les années 1980 et 1990 - et ce n'est que justice de le rappeler. L'engouement suscité pour le sujet devait aboutir à la parution de plusieurs livres et thèses et entraîner une floraison d'articles dans les revues savantes et universitaires du Sud de la France. Des études furent même commanditées par des ministères sur le devenir des terrasses abandonnées dans ce qu'il faut bien appeler le désert français.
Ce foisonnement ne fut pas exempt, toutefois, de certaines dérives et affabulations, en particulier quant à la genèse et l'histoire des terrasses et leurs désignations. Lorsqu'en 2001, la nécessité s'imposa au CERAV d'être présent sur la Toile, je décidai de consacrer aux terrasses toute une rubrique du site de l'Association. Avec l'aide de ma documentation personnelle mais surtout celle fournie généreusement par Michel Rouvière (photos, dessins, photocopies d'articles, tirés-à-part, etc.), je pus mettre en ligne, en 2003, une vingtaine de pages, dont plusieurs visant à "remettre les pendules à l'heure". Ce sont ces éléments, et d'autres encore inédits, qui forment la substance du présent numéro d' "Etudes et recherches d'architecture vernaculaire".
SOMMAIRE
1. Introduction : les grands types de terrasses de culture
1.1 Les terrasses de versant à mur de soutènement en pierres sèches à simple parement
1.2 Les terrasses de ravin à mur de soutènement en pierres sèches à double parement
1.3 Les insulae
1.4 Les rideaux à talus empierré
1.5 Les terrasses à talus gazonné ou gazonnade
2. Tour d'horizon des régions à terrasses de culture en France
Carte des départements à zones de terrasses de culture à la date de 2003
3. Petit dictionnaire des mots censés signifier " terrasse de culture "
3.1 Introduction
3.2 Dictionnaire
accol acòl - anglada anglade - bancal/bancèl - banquette - baou balç/bauç - barra barre - barri - cabalière - caser casèrn - chamba - chambada chambée - chelet chalet - ciglione - colo/couolo/couol colle - correja courrège - échamp escamp - échanou - escayre - estanco/estanca estanque - faisso/faissa faïsse - laissa - laone launa - murettes - pailhat paillat - aran/parran/aparran/parrò - paredal - paret - paro/para - planche - plò - raso/rasa - relais - restanco/restanca restanque - rive riba - tasso - terrasse - travèrsa traverse - traversier traversièr -
vas vase
3.3 Conclusion
4. Stabilité et principes de dimensionnement de la terrasse à mur en pierres sèches
4.1 Stabilité du massif de terre
4.2 Stabilité du mur de soutènement en pierres sèches
4.3 Hauteur du mur de soutènement en pierres sèches
Planche : Règle de stabilité d'un mur de soutènement à double parement
5. Structure du mur de soutènement en pierres sèches
5.1 Les fondations
5.2 Le corps
5.3 Le drain
5.4 Le couronnement
5.5 Les angles
5.6 Les rascasses ou clavades
Planche : Coupe d'un mur de soutènement de terrasse de culture
6. Les matériaux constitutifs du mur de soutènement en pierres sèches |
6.1 Provenance
6.2 Géologie
7. Terrasses et moyens d'accès et de circulation
7.1 Les moyens d'accès aux terrasses
7.2 Les moyens de circulation entre les terrasses
8. Les ouvrages d'évacuation des eaux liés aux terrasses
8.1 Dans les Cévennes gardoises et ardéchoises
8.2 Dans le vignoble de Marcillac (Aveyron)
8.3 Dans le vignoble du Cru "Banyuls" (Pyrénées-Orientales)
Encart : Un des derniers faiseurs de vignes du vignoble de Banyuls : Marcel Centène
9. Les aménagements en pierres sèches des terrasses de culture
9.1 Les murs de clôture
9.2 Les captages de sources
9.3 Les niches
9.4 Les caches à outils
9.5 Les pierres plantées
9.6 Les guérites
9.7 Les remises à voûte clavée incorporées dans les terrasses
9.8 Les cabanes en pierres sèches de plain pied sur les terrasses
9.9 Les grangettes
9.10 Les pierriers
10. Les outils du "faiseur de terrasses"
10.1 Les outils de défrichage
10.2 Les outils d'extraction de la pierre
10.3 Les instruments de bardage
10.4 Les outils de travail de la pierre
10.5 Les instruments pour le transport de la terre
10.6 Les instruments de labour à bras
Encart : Pierre sèche et bagnards
11. De quelques idées reçues sur les terrasses de culture et leur histoire
11.1 Toponymie et terrasses de culture médiévales
11.2 Démographie et époques à terrasses de culture au 2e millénaire
11.3 Iconographie et terrasses de culture
11.4 Quelques lumières sur le mot "terrasse" et son évolution sémantique
11.5 La vraie histoire des terrasses de culture
Encart : Les murs de soutènement routier en pierres sèches
BIBLIOGRAPHIE
Encart : Terrasses de culture et "patrimoine" |
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No 24
ESSAI DE CLASSIFICATION FONCTIONNELLE
DES CONSTRUCTIONS EN PIERRE SÈCHE DU LOT
(réédition de l’étude de 1976)
Christian Lassure
L’ouvrage débute par un avant-propos situant cabanes, caselles et gariotes lotoises dans le contexte historique, économique et architectural d’une tradition peut-être médiévale qui connut un grand essor au XIXe siècle (avec l’extension de la petite propriété et surtout les défrichements en faveur de la vigne) pour s’éteindre pratiquement au début du XXe siècle avec l’agonie du vignoble malade, la guerre de 1914-1918 et l’exode rural.
Cette note préliminaire est suivie d’un essai de classement fondé sur des critères fonctionnels – plutôt que chronologiques ou morphologiques – les premiers étant inexistants au-delà de la 2e moitié du XIXe siècle et les seconds imparfaitement établis faute d’un recensement exhaustif. Le critère de la fonction, qui se détermine par la morphologie et surtout par les aménagements intérieurs, permet de distinguer cinq grandes catégories comportant chacune plusieurs types distincts :
1 - les abris pour humains (abris sous paroi encorbellée, guérites d’ouvrages d’épierrement, abris collectifs de vigne);
2 - les abris pour animaux (poulaillers, abris à bestiaux, bergeries);
3 - les resserres-à-outils à toiture en charpente couverte de tuiles creuses;
4 - les puits couverts par encorbellement;
5 - les habitations à voûte d’encorbellement.
Dans le cadre de cette classification qui ne prétend pas à l’exhaustivité, chaque type fonctionnel spécifique fait l’objet tout d’abord d’une description de ses caractéristiques générales puis d’une illustration par un, deux ou trois exemples particuliers, détaillés à l’aide de relevés en plan et/ou en coupe et d’une fiche descriptive. Un addendum est consacré aux maisonnettes de vigne, bâtiments qui se rencontrent sur l’aire de l’ancien vignoble lotois, au voisinage des édifices en pierre sèche.
Les abris sous paroi encorbellée sont des aménagements champêtres sommaires constitués par une paroi de mur de clôture ou de tas d’épierrement ou encore par l’angle de deux murs aux assises disposées en encorbellement. Dotés de supports ou sièges de pierre à la base des parois, ils étaient destinés à offrir aux travailleurs des champs un endroit où s’asseoir, où poser des provisions ou bien un matériel de culture ou d’entretien.
Les guérites d’ouvrages d’épierrement sont de simples abris pour une, deux ou trois personnes, parfois quatre, de dimensions réduites (généralement de la hauteur d’un homme penché) et d’une technique architecturale rudimentaire (une simple voûte d’encorbellement, pas de linteau). Ce sont véritablement des gariotes, des guérites au sens propre du terme.
Les abris collectifs de vigne, qui se rencontrent en général au sein d’anciens enclos de vigne en friche, sont de grands édifices circulaires ou rectangulaires présentant intérieurement une banquette de pierres destinée à recevoir plusieurs personnes, surtout au moment de la vendange.
Les poulaillers, cabanes de plan circulaire et à toit conique qui se trouvent soit dans les fermes soit dans un champ ou une vigne à proximité de celles-ci, présentent des aménagements caractéristiques (lucarne, orifice latéral d’entrée, niches, porte en bois).
Les abris à bestiaux sont représentés par un type spécifique constitué par de vastes édifices quadrangulaires à trois murs – l’entrée, toujours très large, occupant tout un côté – comportant comme aménagements des niches, une cachette, voire une crèche-mangeoire en pierre.
Les bergeries sont elles aussi représentées par un type spécifique, à savoir des constructions de plan rectangulaire abritant deux cellules en enfilade, la cellule antérieure servant d’abri au berger, la cellule postérieure de logement aux brebis. Comme aménagements, elles comportent une crèche en pierre ou un simple râtelier en bois.
Les resserres-à-outils à toit en pente simple couvert en tuiles creuses sont non pas des caselles proprement dites, puisque la voûte d’encorbellement est absente, mais des édifices apparentés à ces dernières par leur emploi de la pierre sèche pour les seules parois verticales. De plan circulaire ou quadrangulaire, présentant parfois une lucarne ou une niche, ces constructions renferment souvent encore une partie du matériel de culture et d’entretien abandonné par le vigneron.
Les puits couverts par encorbellement, situés dans les fermes ou dans les champs, emploient un type de couverture généralement très rudimentaire, constitué par une ou plusieurs grandes dalles plates posées sur un mur vertical semi-circulaire. Le type de voûte comme celle des caselles, en plaquettes encorbellées, est plus rare.
Les habitations en pierre sèche constituent, dans le haut Quercy, un type marginal, la plupart des édifices en pierre sèche étant essentiellement des annexes de la ferme. Le secteur de Béduer, au Sud-est de Figeac, laisse voir de nombreuses caselles cylindro-coniques très vastes qui furent habitées au XIXe ainsi qu’en témoignent les aménagements intérieurs qu’elles comportent (cheminée) et la tradition orale qui s’y rattache. Les occupants étaient généralement des ouvriers agricoles, souvent célibataires ou des personnes sans moyens d’existence, souvent seules.
Les maisonnettes de vignes de l’ancien vignoble de Cahors sont des constructions maçonnées qui se dressent au milieu des clos de vignes en friche sur les coteaux de part et d’autres de la rivière. Elles consistent en une pièce quadrangulaire coiffée d’un toit à double pente couvert de tuiles creuses. Dotées d’aménagements et d’un mobilier sommaires, elles pouvaient servir de logements temporaires aussi bien que de resserres-à-outils et d’abris contre les intempéries. Leur construction remonte à la 2e moitié du XIXe.
A la suite de ce classement des édifices en pierre sèche vient une description des principaux types de murs de démarcation et/ou d’épierrage et des tas d’épierrement, ces ouvrages lithiques qui accompagnent généralement les cabanes.
Parmi les murs, dont la tradition est attestée depuis le XVIe siècle, on trouve des murets simples entourant les parcelles ou bordant les cheminements sur les plateaux, et des séparatifs massifs, souvent doublés d’un ou deux contre-murs, sur les pechs de l’ancienne zone vinifère.
Parmi les amas d’épierrage, résultant de l’épierrement des pâturages de l’Est du Quercy au début du XIXesiècle ou des défrichements viticoles
intensifs du Second Empire, on trouve des amas isolés parementés, simples ou multiples, possédant parfois des guérites incluses ou divers aménagements extérieurs (niches, sièges supports), ainsi que des amas résultant d’un apport de matériaux d’épierrage à l’extérieur d’une cabane préexistante.
Inclassables sont de nombreux tas de pierres informes au parement éboulé en raison de leur ancienneté ou de l’effritement du matériau calcaire gélif.
En fin d’ouvrage sont fournis quelques éléments méthodologiques destinés à faciliter le travail sur le terrain au chercheur, à savoir une liste du matériel de prospection, de recherches et de fouilles et une fiche de description type.
Format A4 - 76 pages - xérocopie - couverture bristol spiralée - prix : 20 euros franco (Communauté européeenne)
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No 25-26
CONSTRUIRE OU REMONTER UN MUR EN PIERRE SÈCHE : MODE D’EMPLOI
Christian Lassure
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