PANORAMA DES ÉDIFICES EN PIERRE SÈCHE À TRAVERS LES DÉPARTEMENTS A panorama of dry stone edifices across French departments Christian Lassure DOCUMENT 1 – COMMUNE DE GORDES (VAUCLUSE) Cheminement menant au quartier des Savournins (« village des bories») par le vallon des Mians. Ensemble formé d'une « nef gordoise » et d'un petit édicule à quatre pans convexes, reliés entre eux par un mur. À l'intérieur de la nef, on distingue : Jusqu'à 2 m de hauteur, l'édification des parois d'une « nef gordoise » ne posait pas problème : les quatre parois s'élevaient en même temps, assise après assise. Au-dessus de 2 m, l'emploi d'une plateforme intérieure comme plan de travail devenait nécessaire pour l'édification des parties hautes. D'où ces planchers dallés que l'on rencontre conservés dans certains bâtiments où ils ont servi de deuxième niveau (habitations, granges-greniers, cuves-fouloirs). Des poutres, espacées de 1 m à 1,20 m et joignant les deux grands encorbellement opposés, étaient couvertes de grandes dalles jointoyées au plâtre. DOCUMENT 2 – COMMUNE DE BARJAC (GARD) Cabane en forme d'ogive tronquée au sommet. Le plan de base est subcirculaire. Dimensions extérieures : diamètre : de 4,95 m à 5,5 m - hauteur : environ 5,00 m. L'entrée est couverte par un linteau en pierre et par des arrière-linteaux en bois, déchargés par un système de deux dalles symétriques posées au droit de chaque montant et surmontées d'une 3e dalle posée à cheval. Une porte en bois ferme l'entrée. Le plan intérieur est subcirculaire, avec un diamètre : de 3,15 m à 3,35 m. Une coupe verticale de l'intérieur donne pour chaque demi-section une forme en courbe et contrecourbe. Hauteur sous voûte : 3,75 m. Comme aménagements, on note deux niches, à gauche et à droite en entrant, ainsi que deux orifices de ventilation dans la paroi du fond. DOCUMENT 3 – COMMUNE D'UZÈS (GARD) Cabane en forme de pyramide à qjuatre faces courbes s'élevant sur une base carrée. L'édifice fait extérieurement 4,75 m x 4,80 m de côté et intérieurement 3,45 m x 3,65 m de côté. Il culmine extérieurement à 5,60 m (épi non compris). L'entrée a ses montants en gros blocs plus ou moins appareillés en besace et couverts par un linteau et un arrière-linteau. Le linteau est protégé par une dalle plate faisant larmier. Il est déchargé par deux dalles opposées en bâtière. Une porte en bois ferme l'entrée. Les parois intérieures épousent le profil extérieur, à l'exception d'une convexité aux 2/3 de la hauteur. Une dalle ferme la voûte à 5,23 m de haut. Les arêtes extérieures sont constituées de grossières chaînes d'angle formées, vers le bas, de dalles posées horizontalement, puis, vers le haut, de dalles inclinées vers l'intérieur. Le seul aménagement est un regard ou orifice de ventilation à droite de l'entrée. Les millésimes 1823 et 1824 sont gravés sur le parement du linteau. Leur fait écho l'inscription CA 1824 LE, inscrite sur trois registres en sous-face de la dalle fermant la voûte. DOCUMENT 4 – COMMUNE DE LABASTIDE-DE-VIRAC (ARDÈCHE) Édifice de forme trapue, au plan extérieur en trapèze rectangle (à l'exception d'un angle, qui est adouci). Le faîte est bombé et recouvert de grandes plaques jetées pêle-mêle. L'entrée, décentrée à gauche par rapport à l'axe de la façade, a ses montants d'abord verticaux puis convergents pour pallier les insuffisances du linteau. La cellule intérieure est de forme subelliptique (longueur : 2,90 m, profondeur : 1,55 m). La voûte, prise dans le sens transversal, est en forme de nef renversée (hauteur maximale : 1,70 m), couverte par un plafond de dalles juxtaposées. Comme aménagements, il y a un bloc servant de siège disposé extérieurement à la jonction de la façade et du côté droit, ainsi que deux regards ou ventilations ménagés dans les parois de droite et de gauche. Présentée par certains auteurs comme étant néolithique, cette cabane n'est certainement pas aussi ancienne. Elle est à mettre en rappport avec la culture de la parcelle en bordure de laquelle elle se trouve. DOCUMENT 5 – COMMUNE DE CRAYSSAC (LOT) Cabane de cantonnier, regardant une route départementale. Édifice en forme de parallélépipède aux angles arrondis, à facade plane et à sommet bombé. Dimensions extérieures : façade : 3,30 m, côté : 4,35 m, élévation de la façade : 2,07 m. L'entrée, en position axiale, est très étroite ; elle est obtenue au moyen de la technique des deux encorbellements opposés se rejoignant au sommet et, caractéristique remarquable, se continuant au-delà sans qu'il y ait imbrication. Ce procédé permet de pallier l'absence d'une dalle assez grande pour servir de un linteau. La cellule est de plan subrectangulaire : profondeur : 2,15 m, largeur transversale : 1,35 m. La voûte obéit également au principe des deux encorbellements opposés (hauteur : 2,35 m). DOCUMENT 6 – COMMUNE DE CATUS (LOT) Ensemble de deux bergeries accolées et d'un hangar annexe. Sur le flanc d'un premier bâtiment à entrée en pignon est venu s'accoler, en équerre, une deuxième bâtisse, plus petite, à entrée en gouttereau. Chaque édifice est extérieurement en forme de parallélépipède aux angles arrondis et aux parois marquées d'un fruit ; un larmier souligne la séparation entre le toit, légèrement bombé, et les parois. Dimensions du 1er : longueur : 9,40 m, largeur : 5,40 m, hauteur de la paroi : 2,80 m. Dimensions du 2e : longueur : 6,00 m, largeur : 4,20 m. Intérieurement, le 1er bâtiment est divisé par un refend en deux pièces en enfilade, chacune étant couverte d'une voûte à quatre pans encorbellés, aux angles arrondis (hauteur de flèche : 3,20 m). La 1re pièce comporte une mangeoire latérale. Intérieurement, le 2e bâtiment est lui aussi divisé par un refend en deux pièces. Un hangar en arrière de la 2e bergerie abritait une charrette. DOCUMENT 7 – COMMUNE DE SAINT-MÉDARD (LOT) Cabane de vigne, entre Les Cazalades et La Rège. Extérieurement, l'édifice a la forme d'un vaste cylindre ramassé, de base subcirculaire (diamètre : de 4,75 m à 4,81 m) et aux parois hautes de 3,00 m - 3,20 m, marquées par un léger fruit. Le sommet est bombé et coiffé d'un épi formé de deux blocs s'arc-boutant mutuellement (hauteur : 3,55 m, épi non compris). L'entré a pour linteau une traverse en bois soutenant une grande dalle saillante formant larmier (hauteur : 1,37 m, largeur : 0,95 m). Une lucarne est ménagée au-dessus du couvrement, sur la droite. À l'origine, l'entrée était fermée par une porte en bois articulée sur un pivot à droite ainsi que l'attestent un trou circulaire en sous-face du linteau et un trou de crapaudine dans le dallage. Le plan intérieur épouse le plan extérieur (diamètre : de 2,84 m à 2,91 m). Les parois sont verticales sur 1,83 m de haut, niveau où une assise de dalles en saillie sur tout le pourtour donne un départ brusque à l'encorbellement qui s'incurve jusqu'à la dalle terminale à 3,46 m de haut. Quatre poutrelles en bois ont servi de plancher lors de l'édification de la voûte. Les dalles de l'intrados de la voûte ont leur parement biseauté ; certaines ont même celui-ci taillé à la courbe. Aménagements : une niche dans la paroi du fond, deux trous de clapier à la base de la paroi. Par sa forme et son volume, cet édifice jouait également le rôle de pierrier. DOCUMENT 8 – COMMUNE DE SORGES (DORDOGNE) Lieu dit Bujadelle. Cabane de forme cylindro-conique, à voûte d'encorbellement sous couverture de lauses, d'un type très répandu en Dordogne. Elle a servi d'abri de vigneron. La partie cylindrique (diamètre extérieur : 3,20 m, hauteur de paroi : 2,00 m environ) a un léger fruit. La partie de couvrement est campaniforme ; sa base est marquée par un coyau débordant en larmier ; son faîte est coiffé d'un épi. Hauteur hors tout : 4,10 m. L'entrée, couverte d'un linteau, a ses montants appareillés en grandes dalles ou blocs. Hauteur : 1,20 m, largeur : 0,75 m. Elle est fermée par une porte en bois. La cellule est de plan circulaire (diamètre : 1,70 m environ). La voûte culmine à 3,65 m. La paroi intérieure est enduite d'un mortier de terre et de chaux. Comme aménagements, on note : DOCUMENT 9 – COMMUNE DE SORGES (DORDOGNE) Lieu dit La Jarrige Cabane de vigne-poulailler, d'un type et d'une facture peu communs, en forme de parallélépipède coiffé d'une pyramide à quatre faces. Le parallélépipède de base fait environ 2,10 m de côté, pour une hauteur de 1,30 m. Le couvrement pyramidal a ses quatre faces qui s'incurvent légèrement en rive pour former coyau et larmier. Les lauses de la couverture se recouvrent de façon importante, à la manière d'un « tas-de-charge ». Un épi fait culminer l'édifice à 2,95 m de haut. Disposée à l'angle de la façade et du côté droit, l'entrée est étroite et basse (largeur : 52 cm, hauteur : 1,13 m). La cellule, de plan rectangulaire, est exiguë (profondeur : 1,08 m, largeur : 1,15 m). Les parois, d'aplomb sur 1,15 m de haut, supportent une voûte d'encorbellement dont l'intrados est constitué de quatre faces planes à l'instar de la pyramide extérieure. Hauteur sous voûte : 2,06 m. Les pierres de cette construction, en calcaire dur, troué, ont été plus ou moins façonnées : les éléments des chaînes d'angle et ceux des montants de l'entrée ont été équarris et dressés en parement ; les rives des lauses de la toiture ont été biseautées, ainsi que les faces apparentes des lauses de l'intrados de la voûte. Les aménagements rencontrés sont une niche et deux orifices. La démolition de cet édifice a permis de se rendre compte de la disposition des pierres dans le couvrement. DOCUMENT 10 – COMMUNE D'AUSSEING (HAUTE-GARONNE) À la sortie ouest du village d'Ausseing. Guérite isolée à l'entérée d'un champ bordé de murets. Le plan, extérieurement et intérieurement, est celui d'un trapèze (paroi gauche : 1,97 m, paroi droite : 2,45 m, paroi du fond : 1,35 m) dont un des côtés est occupé par l'entrée (largeur au sol : 1,69 m). L'édifice est constitué selon le principe des deux encorbellements opposés, convergeant l'un vers l'autre à 2 m de haut environ, l'intervalle de 30 cm au sommet étant franchi par de grandes dalles soutenues par des poutrelles ; la paroi du fond, quant à elle, est d'abord verticale avant de partir en encorbellement ; les parois extérieures sont verticales, avec un fruit ; les murs latéraux sont plus épais – car porteurs – que le mur du fond. Le toit de la construction est à deux versants recouverts de plaquettes jetées pêle-mêle. Le matériau consiste en plaquettes d'épierrement brutes. Une banquette de pierres empilées est dressée contre la paroi du fond ; une dalle est fichée contre le bord droit de l'entrée, reste de l'ancienne barrière d'entrée du champ. DOCUMENT 11 – COMMUNE DE CEYZERIAT (AIN) Cabane de vigne adossée au mur de soutènement d'un cheminement sur un versant. La construction s'est faite en deux étapes : 1/ une simple guérite incluse dans le cheminement (profondeur : 0,90 m) ; 2/ une adjonction en forme de parallélépipède en avant du parement du cheminement (profondeur : 1,30 m), avec un diverticule à droite en entrant ; ce prolongement est couvert de deux ou trois épaisseurs de grandes dalles. L'entrée à son élévation rectangulaire (hauteur : 1,56 m, largeur : 0,75 m). Elle était fermée par une porte en bois (des gonds sont encore fichés dans le tableau de gauche). Comme aménagement, on note une niche à gauche en entrant. DOCUMENT 12 – COMMUNE DE SAINT-CLÉMENT-SUR-GUYE (SAÔNE-ET-LOIRE) Chemin de la Garde. Cabane incluse dans le mur de soutènement du chemin et située en bordure d'une vigne, à droite d'un escalier de sept marches encastrées dans un décrochement du mur. La cellule est de plan subtriangulaire (profondeur : 1,80 m, longueur de la paroi du fond : 2,15 m). Le couvrement est mixte : un encorbellement du côté de l'entrée et une dalle soutenue par une poutre du côté opposé (hauteur sous voûte : 1,90 m). Aménagements : une niche, à gauche en entrant (non représentée). DOCUMENT 13 – COMMUNE DE CHÂTEAUNEUF-SUR-CHER (CHER) Lieu dit Marigny. Cabane de vigne en forme de cylindre-ogive, d'un modèle propre à ce secteur. La base cylindrique est à moitié enterrée. Diamètre extérieur : 3,60 m environ ; hauteur : 1,00 m environ. Le couvrement en ogive culmine à 2,40 m par rapport au sol extérieur (3,00 m par rapport au sol de la cellule). Il n'y a pas de transition brusque entre cylindre et ogive. Le couvrement est revêtu de pierres au parement taillé pour épouser le profil extérieur. L'entrée est très basse (hauteur : 0,93 m), avec une grosse dalle pour linteau. On y accède par une rampe aux parois parementées. La cellule est subcirculaire (diamètre intérieur : 1,90 m - 2,00 m). L'encorbellement s'amorce vers 1,10 m-1,15 m de haut. La voûte se termine par un conduit central débouchant à l'extérieur par un dispositif consistant en une dalle circulaire portée par trois billettes. Cela permettait de faire du feu à l'intérieur. Un épi, disparu, coiffait le tout. Comme aménagements, mobilier et outils, on note : DOCUMENT 14 – COMMUNE DE CHÂTEAUNEUF-SUR-CHER (CHER) Lieu dit Marigny Cabane de vigne, en forme de cylindre-cône, la plus grande rencontrée dans ce secteur. La base cylindrique, haute de de 1,60 m, est excavée dans le sol sur environ 1,00 m de profondeur. Le plan extérieur est subcirculaire : diamètre dans l'axe de l'entrée : 4,60 m, diamètre transversal : 5,30 m. Le passage de la partie cylindrique à la partie conique se fait sans discontinuité, par un arrondi. Le cône culmine à 3,70 m par rapport au sol intérieur, mais seulement à 2,70 m par rapport au sol extérieur.L'accès à l'entrée se fait par une rampe coudée à angle droit, aux parois parementées. L'entrée est fermée par une porte en bois articulée sur des gonds et inscrite dans une feuillure. La cellule est subcirculaire : diamètre : 3,15 m-3,20 m. La voûte d'encorbellement n'est pas fermée, elle débouche à l'extérieur par un conduit de 50 cm de diamètre. La couverture, très détériorée, est en moellons plats inclinés vers l'extérieur. Comme aménagements, on note : DOCUMENT 15 – COMMUNE DE PLOËRDUT (MORBIHAN) Lieu dit Notre-Dame-de-Crénénan. Cave semi-enterrée construite dans la 1re moitié du XIXe siècle pour entreposer les boissons et les provisions consommées par les participants aux divers pardons célébrés en ce lieu (cave No 2). Il s'agit d'un édifice de plan subrectangulaire, constitué par quatre murs bas coiffés d'un dôme en terre, le mur-pignon faisant office de façade. La pièce intérieure, en forme de parallélogramme rectangle, est couverte d'une voûte d'encorbellement de plan elliptique, le passage du plan rectangulaire à ce dernier se faisant à l'aide de quatre dalles barrant chacune un angle. Les assises en encorbellement sont en grandes dalles à la face visible biseautée. Un plafond de trois dalles en chevauchement coiffe la voûte. Avec le temps et malgré l'emploi d'un mortier de terre jaune et de chaux, ces dalles se sont inclinées légèrement vers l'intérieur, basculement qui trahit une disposition fautive des pierres, placées non pas en boutisses mais avec leur longueur en parement. DOCUMENT 16 – CAUSSE DE LALBENQUE (LOT) Abri pastoral contre le vent sur un ancien parcours à moutons. Simple muraille haute de 0,85 m à 1,10 m, l'abri est en forme de fer à cheval aux deux branches parallèles, l'ouverture étant tournée vers le sud sud-est. Le quadrilatère intérieur fait 1 m à l'ouverture pour une profondeur de 1,20 m. Les parois relèvent de l'empilement de plaquettes plutôt que d'une maçonnerie digne de ce nom. Les bergers passaient d'un abri à l'autre au gré des pérégrinations des troupeaux. DOCUMENT 17 – « LE CHÂTEAU » À BLAUZAC (GARD) Surnom humoristique récemment donné à une ancienne habitation en pierre sèche sise au lieu dit La Librotte sur la commune de Blauzac dans le Gard. Construit en grès calcareux d'extraction locale, cet ensemble regroupe, de gauche à droite : - une cabane de plan carré, en forme de tour plus étroite au sommet qu'à la base et terminée par une sorte de pavillon surbaissé, avec intérieurement une cheminée d'angle et un étage avec plancher ; - un local intermédiaire constitué d'un mur de façade droit contre lequel vient buter à l'arrière un tiers de voûte en berceau ; - une cabane de plan circulaire, en forme de cône rectiligne tronqué ; - un enclos carré à droite de la cabane circulaire. Une cour fermée par un mur bas, est aménagée sur le devant de l'ensemble. Des sondages opérés dans la cabane circulaire ont donné des tessons glaçurés attribuables au XVIIIe siècle ou au début du XIXe. Les sondages effectués dans la cabane carrée ont livré de la poterie jaune clair de la 2e moitié du XIXe siècle ou du début du XXe. La cabane carrée serait donc postérieure à la cabane ronde. Les derniers occupants des lieux auraient été, au moment de la 1re guerre mondiale, un ménage d'ouvriers agricoles locataires d'un ecclésiastique local. DOCUMENT 18 – COMMUNE DE VALS-PRÈS-LE-PUY (HAUTE-LOIRE) Commune de Vals-près-le-Puy, département de la Haute-Loire. Lieu dit Le Crousas. Cabane de vigne, en basalte, appelée localement « la mairie » ou « la cabane du chef » par dérision. Grande cabane à façade plane, dont l'élévation dessinait à l'origine un trapèze isocèle (hauteur conservée : 6 m ; largeur à la base : 8 m environ, largeur au sommet : 5 m environ). La partie gauche est éboulée mais la partie droite montre encore deux larmiers et un beau chaînage à l'angle. L'arrière, en partie enterré dans le versant, est en forme de demi-ellipse. L'entrée a son montant gauche dans l'axe médian de la façade (hauteur : 1,80 m, largeur : 0,84 m). L'encadrement, en arkose, est un remploi. Une feuillure atteste la présence autrefois d'une porte en bois. La cellule est de plan subcirculaire (diamètre : 3,50 m environ). La voûte culmine à 5,35 m de haut. Il y avait à l'origine un plancher sur quatre rondins vers 2,20 m de haut. Un fenestron, fermé par un volet, éclairait la partie supérieure de la voûte. Le sommet, écrêté, laisse voir la technique employée, celle de la double peau : Comme aménagements, on note : DOCUMENT 19 – COMMUNE DE SAINT-VALLIER-DE-THIEY (ALPES-MARITIMES) Lieu dit La Gardette. Cabane gratifiée du surnom de « cabane romaine », sans doute du fait que son parement extérieur est réalisé en assises assez régulières de blocs parallélépipédiques taillés sur cinq faces (face de parement et faces de joints). Sa morphologie est celle d'un cylindre aux parois au fruit prononcé (hauteur : 2,57 m au droit de l'entrée) et au sommet en forme de lentille en retrait (retraite : 30 cm) (hauteur totale : 375 m). Le couronnement de la partie cylindrique est marqué par deux assises plus régulières que les autres. Il est patent que l'édifice a été dépouillé de sa toiture de lauses et que ce que l'on voit, c'est l'extrados de la voûte encorbellée et quelques lauses non emportées. L'entrée, haute de 1,63 m et couverte par un linteau, a ses montants qui convergent l'un vers l'autre. Elle était fermée à l'origine par une porte en bois (feuillure). La cellule est de plan subcirculaire (diam. dans l'axe de l'entrée : 3 m, diam. dans l'axe perpendiculaire : 3,10 m). Deux poutrelles, mises en place lors de la construction de la voûte, ont été conservées. Deux niches sont réservées à droite et à gauche de l'entrée. La voûte culmine à 3,60 m de haut. Un renfoncement ménagé dans le fond de la cellule, au niveau du sol, abrite un filet d'eau. Les parois de l'édifice sont percées de trois regards Pour imprimer, passer en mode paysage © CERAV Référence à citer / To be referenced as : Christian Lassure page d'accueil sommaire geologie
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