Jean-Sylvestre Nugues et Jean-Pierre Guillet LE GRAND MAGASIN À CÉDRATS DE NONZA (CAP CORSE)
Résumé Vers le milieu du XIXe siècle, la culture du cédrat vivait son âge d’or dans le Cap Corse. Entre la partie agricole proprement dite, le conditionnement puis le transport – outre mer – vers les clients, les motifs ne manquaient pas de rivaliser d’ingéniosité avec les concurrents pour améliorer les rentabilités. C’est dans cet état d’esprit que fut réalisé le bâtiment ci-après désigné sous le nom de grand magasin à cédrats mais qui constituait en fait une véritable manufacture dont la rusticité apparente des ouvrages en pierre sèche ne masque pas les réflexions véritablement modernes qui ont présidé à sa conception. Abstract Around the mid-nineteenth century, citron growing had its golden age in the Cap Corse region. What with the cultivation stage proper, the packaging and shipping of the produce to overseas customers, there was no dearth of motivation for producers to vie in improving cost effectiveness. This particular mindset was prevalent in setting up a large lemon warehouse known as the "grand magasin à cédrats" – in actuality more like a production plant – whose seemingly rustic dry stone-built components do not conceal the truly modern thinking that presided over its design.
1. introduction La production du cédrat a fait l’objet, surtout durant le XIXe siècle et le début du XXe siècle, d’une certaine faveur dans les milieux de la confiserie, de la cosmétique et autres. En ont résulté d’importants efforts d’adaptation des zones agricoles « traditionnelles » en vue de satisfaire aux exigences des cédratiers, à savoir une irrigation nettement plus intense que celle des agrumes « classiques », une protection contre le vent et le froid, etc. Le présent article traite de l’architecture en pierre sèche liée à la production du cédrat. La Corse offrait des conditions climatiques favorables de même qu’une compétence indiscutable en matière d’aménagement du territoire avec l’édification de terrasses et l’élaboration de complexes systèmes d’irrigation. De nombreuses communautés se sont donc lancées dans l’aventure du cédrat, par exemple dans le Cap Corse où les auteurs se sont intéressés au patrimoine rural ancien autour du village de Nonza. 2. Présentation du site L’éventail des constructions à étudier est large. Il comprend
des murets de simple délimitation, des constructions de taille importante
comme le « magasin » (u magasinu), le sujet de la présente étude, des
réseaux d’irrigation, de nombreux chemins, etc. On tiendra compte en permanence,
pour les évaluer, de paramètres communs à toutes : Le présent rapport concerne l’un des magasins que l’on peut voir autour de Nonza, le plus remarquable. Comme les autres, il n’avait pas seulement une finalité de stockage des fruits en vue de leur expédition vers le continent mais aussi celle de leur conditionnement préalable selon leur destination. Les fruits pouvaient être exportés à des stades de maturité variés, entiers ou coupés et même immergés dans des tonneaux remplis d’eau salée. Ces manipulations impliquaient du personnel, peu ou prou professionnel, du matériel spécifique et les constructions pour accueillir les uns et les autres. L’aménagement de zones cultivables dépend étroitement de leur morphologie et de leur nature. Dans le cas présent, la figure 1 révèle clairement un relief très accidenté depuis le bord de mer. En parcourant ces pentes, on note partout la présence de la roche, à faible profondeur sous les surfaces cultivées. Ailleurs, elle est apparente sous forme de dalles plus ou moins larges, de crêtes pouvant atteindre plusieurs décamètres de long ainsi que de rochers de belle taille. On comprend que les formes et dimensions des parcelles et par voie de conséquence des murs qui les délimitent, connaissent des variations considérables. Les roches locales sont des schistes métamorphiques, souvent d’un clivage aisé, favorable donc à l’édification de murs et constructions en pierre sèche, sans oublier les canaux d’irrigation. La figure 2 est un extrait un peu manipulé du cadastre de 1975. Pour faciliter la lecture des légendes, le nord se situe vers la droite. Le magasin y est facilement repérable. Dans le coin en haut à droite, en bordure de mer, quelques rectangles hachurés signalent les ruines d’anciennes maisonnettes. Ce sont les vestiges de la petite marine qui permettait à Nonza, en dehors d'une petite activité de pêche, de commercer par voie de mer avec d’autres ports corses. La figure 1 précise qu’elles sont maintenant incluses dans la surface blanche représentant la plage issue des apports – entre 1939 et 1965 – et par les courants marins, des déchets de la carrière d’amiante de Canari située à quelques kilomètres plus au nord sur la côte.
La figure 2 montre bien que le grand magasin a été judicieusement construit de façon à être desservi par plusieurs chemins qui optimisent le transport des fruits cueillis dans divers vergers. On verra plus bas qu’il faut leur ajouter une rampe originale de descente pour déhaler les conteneurs remplis jusqu’à la mer. À ces éléments positifs il fallait associer la présence, à une centaine de mètres vers le nord, d’une petite carrière qui pouvait fournir, au besoin, des plaques de schiste retaillées à la demande. Les bâtisseurs n’hésitaient pas à façonner de larges lames de schiste qui pouvaient servir de plateau de travail, par exemple pour la découpe des fruits. On trouvera de même des larges marches d'escaliers (fig. 4), des linteaux de portes, etc. Avant de passer à la description du bâtiment et de ses «
périphériques », deux photos permettent de les situer de manière plus
réaliste dans le paysage (fig. 5 et 6). La première, peut-être prise du sud, depuis
la tour du village (130 à 150 mètres au dessus de la mer), en noir et blanc
et de qualité assez médiocre, est visiblement ancienne, au vu du faible
envahissement de la végétation. On y repère assez bien les murs qui délimitent
les terrasses, ce qui permet de faire des recoupements d’une part avec le
cadastre mais aussi lors des repérages sur le terrain quand le maquis le
permet. La seconde, prise en 2008 au téléobjectif avec un bon appareil
numérique, révèle l’actuelle emprise de la végétation mais permet quand
même de recueillir des informations sur la géométrie des constructions.
Sur les deux clichés ont été incrustées des lettres de couleur rouge
qui balisent divers détails commentés dans la suite du texte. Par exemple
A localise le magasin, D la rampe de déhalage et E
le port.
Comme on a pu le constater sur la carte et le cadastre, le magasin est aligné nord-sud dans le sens de sa longueur. Ceci ne doit rien au hasard ou à un impératif de terrain mais bien à des choix réfléchis de ventilation des locaux en fonction des vents dominants. La figure 7 en donne une représentation en perspective cavalière, vue depuis le sud-ouest. On peut le considérer comme composé de trois parties. 3.1 Première partie du bâtiment 3.1.1 Morphologie extérieure La première, la plus importante et la plus ancienne, est le bâtiment couvert de lauzes. Il est long de 13,2 m pour une largeur extérieure de 5,1 m. La bordure du toit est à 3,2 m du sol. Les quatre murs sont crépis ou jointés à la chaux sur leurs faces extérieures ce qui traduit un souci de protection contre l’humidité. Le mur gouttereau ouest comporte, presque en son milieu, une porte de 1,6 m de haut sur 0,9 m de largeur encore bien fermée par un panneau apparemment en pin. De part et d’autre de la porte, à des hauteurs différentes, le mur est percé de deux petits fenestrons de 0,35 à 0,4 m de côté, sans fermeture. Avec de si faibles surfaces utiles et à travers 1 m de paroi, on hésite à attribuer un rôle d’éclairage à ces ouvertures qui débouchent dans un local sombre en pierre nue. On pense surtout à une fonction de ventilation. On notera au passage que les dimensions données doivent être lues à quelques centimètres près. Il est difficile de préciser le plan de référence d’une paroi en pierre sèche… Deux autres grandes ouvertures d’accès à l’intérieur de la première partie s’ouvrent respectivement dans les murs nord et sud. Elles sont décrites avec la seconde et la troisième partie. 3.1.2. Morphologie intérieure On est d’abord surpris en découvrant, dans les deux salles qui se partagent le volume, la présence de superbes voûtes en encorbellement (voir figures 8 et 9). Le départ d'encorbellement se situe à un mètre du sol et le sommet des demi-voûtes ne culmine pas à la même hauteur (un peu plus haut pour la seconde salle au nord) sans que cela soit perceptible extérieurement sur le faîte. Ce choix de construction qui conduit à une masse considérable de pierre dense et de bonne capacité calorifique évoque le souci d’amortir au mieux les variations de la température intérieure. Les longueurs des salles sont respectivement de 6,5 et 4,7 m. Dans la première salle, à 1,9 m du sol, sont ancrées transversalement (est-ouest) six poutres diversement écartées et visiblement destinées à soutenir des planches formant un niveau de stockage et/ou de travail. Celui-ci est en effet de niveau avec la grande ouverture d’accès du mur sud analysée plus bas. Les deux salles sont séparées par une sorte de refend d’épaisseur 0,9 m. Ce mur est percé d’une ouverture, rectangulaire depuis le sol jusqu’au niveau des poutres puis trapézoïdal jusqu’aux deux tiers de la partie haute de la voûte. Cette seconde ouverture est décalée latéralement vers l’est (fig. 11). La tentation est forte de lui attribuer deux rôles : d’abord de renfort de la voûte mais aussi de ménager un passage vers un prolongement du niveau haut vers la seconde salle. Dans le coin sud-ouest de la première salle a été installé un petit bassin (fig. 12) de dimensions utiles 0,3 x 0,5 x 0,3 m3. Il était alimenté, à travers le mur, par un conduit venant de la troisième partie du bâtiment. Contrairement aux parois extérieures, les parois intérieures ne sont pas crépies, ce qui fait régner une certaine obscurité. Les deux salles sont dallées avec de belles lauzes peut-être sommairement retaillées (fig. 13).
3.2 Deuxième partie du bâtiment La seconde partie du bâtiment est nettement moins soignée. De même section que la première partie, il n’a pas été crépi et n’a pas bénéficié d’une voûte en encorbellement mais d’une charpente qui est effondrée, tout comme le linteau de sa porte (fig. 14). On aurait alors tendance à la considérer comme destinée à des tâches moins sensibles à la température et à l’humidité. Toutefois deux détails viennent tempérer cette conclusion : d’abord la présence au dessus de la porte d’entrée d’un fenestron de petites dimensions semblable à ceux de la première partie ; ensuite celle dans le mur commun aux parties 1 et 2 d’une assez large ouverture trapézoïdale (0,8 m de grande base, 0,5 de petite base et 1.8 m de hauteur, ce qui correspond à un passage entre le niveau haut de la partie 1 et un présumé niveau haut (sur poutres) dans la partie 2 disparu peut-être avec la chute de la toiture. On peut supposer que cette partie 2 était dévolue en haut à des manipulations des cédrats un peu moins délicates qu’en partie 1 alors que le bas servait d’entrepôt de matériel encombrant (les conteneurs vides?). Avant de passer à la partie 3, on s’intéressera au mur est qui offre une particularité. Sur toute sa surface, il lui a été rajouté un revêtement en pierre sèche de bonne stabilité et de 0,7 m d’épaisseur, associée à une prolongation du toit en lauzes (fig. 16). L’énigme n’a pas résisté à une recherche en archives avec l’évocation d’une caractéristique météorologique du Cap Corse : des quatre vents principaux, c’est le vent d’est qui véhicule le plus d’humidité et il le faisait tant que, dans les saisons pluvieuses, le taux d’hygrométrie dans le magasin devenait trop élevé en dépit du crépi. Il est rentré dans les normes grâce à cette surcouche qui, en dépit d’une apparence grossière, a tenu bon pendant un siècle et demi… 3.3 Troisième partie du bâtiment La troisième partie de la construction principale se décompose en deux ensembles joints entre eux et au mur sud. La figure 17 représente un escalier qui dessert le niveau haut (celui des poutres) par le biais d’un palier constitué de deux grandes dalles de 1,3 m dans leur plus grande dimension. C’est aussi la largeur des quatre marches de l’escalier dont le bas est de plain-pied avec le passage vers l’arrière du bâtiment. De ce dernier point, un autre escalier ( cinq marches de largeur 0,6 m) (fig. 18) permet de gagner la face ouest du bâtiment mais aussi la rampe de déhalage qu’on analysera plus bas. Hors cet ensemble de circulation, cette partie comprend un ensemble bas (fig. 19) dans lequel circule un canal/conduit en pierre cimentée qui est issu du dessous du second escalier et qui traverse le mur sud pour venir se déverser dans le petit bassin de la première salle. L’ensemble est plus complexe qu’il ne serait nécessaire pour une simple desserte hydraulique et on se demande s’il n’a pas correspondu à un petit atelier extérieur de traitement des fruits.
4. Vestiges observés autour du magasin Circuler autour du bâtiment principal n’a rien de linéaire eu égard à tous les ouvrages en pierre sèche qu’on doit contourner ou escalader, souvent de simples murs mais aussi des pierriers donnant une bonne idée de tous les cailloux extraits du sol. La figure 20 montre un pierrier édifié à un mètre du coin nord-est du magasin (à droite et à mi-hauteur de l’image) et mesurant deux mètres dans sa plus grande largeur. Dans ce labyrinthe minéral, on repère diverses constructions. Tout près du coin sud-ouest du bâtiment principal se dressent les restes des murs d’un petit édifice bas (fig. 20) qui aurait été le local à consignes. Plus impressionnants sont deux ensembles situés l’un au coin nord-est du magasin et l’autre à l’est de son mur est. La figure 22 donne une bonne vue du second (partielle par manque de recul et obstacle de certains arbres). La fonction de ces sortes de créneaux qui mesurent de l’ordre de 1,2 m dans leurs trois dimensions n’apparaît pas évidente. En fait il s’agit de supports destinés à recevoir des claies sur lesquelles les cédrats achevaient leur maturation et pouvaient subir quelques préparations puisque les claies étaient à hauteur de poitrine et donc de bras. Comme ils ne semblent pas avoir une dénomination locale, nous les désignons par « porte-claies ».
Une fois les fruits conditionnés pour le transport, se posait le problème de leur descente jusqu’à la mer. Or caissettes et futailles atteignaient pour les plus lourdes (mais peut-être chargées à la marine) un poids de 320 kg. Malheureusement, le chemin qui relie le magasin au port est en continu un large escalier avec des marches de taille variable dans leurs trois dimensions. Tenter d’y transporter des caissettes et surtout des futailles pesantes revenait à perdre beaucoup de temps, risquer bien des accidents et dégrader plus vite la voie en question. Il fallait ajouter à cet éventail de calamités le fait que, comme l’attestent dans les archives les plaintes de capitaines qui datent d’environ 1855, le port était déjà trop petit, saturé. Si en plus on prend en compte les droits à régler, on comprend que les propriétaires du magasin aient considéré avec intérêt l’idée d’un quai d’embarquement personnel en ajoutant qu’une voie s’offrait, d’autant plus intéressante qu’ils étaient aussi propriétaires du terrain correspondant. Quand on veut descendre, vers le sud, depuis le magasin jusqu’au fond du vallon, le trajet le plus logique débute vers la face ouest du petit bâtiment B et adopte d’emblée la plus forte pente. Au bout d’une vingtaine de mètres, on doit obliquer – rochers et murs des terrasses obligent – vers le sud ouest, environ sur la même distance, après quoi on descend (dévale ?) également sur deux décamètres une belle rampe nord-sud inclinée de 30 degrés. Suivent quelques trajets en lacets qui conduisent enfin au creux du vallon. Dans l’avant dernier tournant, un gros rocher offrant une face de 1,7 x 2,3 m2 semble bien avoir été calé en soutènement de la piste (fig. 24). Le bilan total en dénivelé est de 30 à 40 m et s’assortit de la constatation que la largeur de la voie n’a jamais été inférieure à un mètre. Dans une zone de très faible circulation, il fallait que la production qui circulait soit importante en volume. Par exemple, des barriques remplies de cédrats qui baignaient dans de l’eau salée. La figure 23 est une carte sommaire de la rampe. Il n’est pour l’heure pas possible d’en donner la suite à partir du point E, complètement envahie qu’elle est par un épais feutrage de broussaille. On pouvait voir, il y a des années, une base de structure en ciment implantée dans la base du rocher, près de la mer. Le chargement des conteneurs sur le bateau pouvait s’effectuer avec un solide palan. Reste à savoir sur quel véhicule la marchandise descendait la rampe. Il vient tout de suite à l’esprit la schlitte des forestiers vosgiens et jurassiens (fig. 25). Compte tenu des masses et des déclivités, les risques d’accident auraient été très élevés sauf à faire retenir le véhicule de l’arrière par un ou même deux ouvriers, voire un dispositif de freinage. La question reste ouverte de même que celle de la piste sur laquelle glissait le convoi. Ceci nous incitera à réfléchir aux autres actions de transport à l’intérieur du site, conditionnées par les poids et les dimensions des fardeaux d’une part et par la nature des passages d'autre part. Ainsi il est exclu de faire transiter de trop lourdes charges par les nombreux escaliers parsemant la structure. Il est donc très probable que le chargement des barriques se fasse ailleurs qu’au niveau bas des deux salles voûtées, seuls endroits d’où gagner ensuite le haut de la rampe sans affronter un escalier. De même les passages – portes, cheminement vers le coin sud-est du bâtiment, escaliers divers – interdisent des fardeaux de plus de 70 cm de large, peut-être seulement 60. Au cours de ces analyses, il ne faut jamais perdre de vue – les constatations faites sur l’ensemble du patrimoine nunzincais aidant – que la très grande majorité des ouvrages rencontrés révèlent des réflexions préalables témoignant d’un professionnalisme impressionnant. Tout ou presque était bien pensé. Un point important reste, celui de l’eau. Elle était utilisée pour l’arrosage des proches cédrats, pour le rinçage des fruits, pour la préparation des bains de saumure dans lesquels on les faisait tremper, etc. Dans les zones où il est facile d’accéder, on trouve de nombreux tronçons de canaux en lauzes cimentées, classiques autour de Nonza (fig. 26 et 27) et des tessons de tuyaux en terre cuite. Curieusement, il n’existe pas de réservoir très proche du magasin. Il faut cependant se dire que l’eau devait venir de la source intarissable dite de Sainte Julie qui garantissait un approvisionnement continu en eau fraîche de bonne qualité alors qu’un réservoir chichement alimenté en période estivale risquait de croupir.
5. Conclusion On conviendra sans peine que cette analyse du magasin à cédrats pourrait être étendue et encore plus détaillée sur nombre de points. Par exemple en approfondissant le schéma d’organisation du travail de conditionnement des fruits, celui de l’entretien des constructions (en incluant la rampe de déhalage), etc. On serait alors amené à rédiger un véritable livre au lieu d’un rapport assez succinct. À condition, bien sûr, d’y consacrer beaucoup de temps et d’accepter des crapahutages mémorables dans le maquis environnant. Il n’est pas exclu, cependant de nous livrer à quelques recherches complémentaires. Nous procurer un fichier de cartographie lidar pourrait permettre de meilleures évaluations des distances et dénivelés et donc de l’énergie nécessitée dans les transports, etc. Peut-être dans un prochain avenir… Bibliographie « Autour de quelques aspects de la commercialisation du Cédrat à Nonza à travers les archives de la famille Benigni avant 1861 », dans Limia o Alimea. Le cédrat corse, A Mimoria. Ateliers de recherches en histoire locale en Corse, Archives départementales de la Corse du Sud, Ajaccio, monographie No 10, pp. 12-16. © CERAV, Paris Référence à citer / To be referenced as : Jean-Sylvestre Nugues et Jean-Pierre Guillet Le grand magasin à cédrats de Nonza (Cap Corse) (The large citron warehouse at Nonza (Cap Corse) L'Architecture vernaculaire (en ligne), tome 42-43 (2018-2019) http://www.pierreseche.com/AV_2018_nugues_et_guillet.htm 31 août 2018 Les auteurs : Jean-Sylvestre Nugues Jean-Sylvestre Nugues préside l'association Petre Scritte qui se donne pour mission d'inventorier le patrimoine architectural et mobilier du Cap Corse et publie la revue bi-annuelle A Cronica. Il a étudié notamment la commercialisation du cédrat corse avant 1861 à travers des archives familiales.
Jean-Pierre Guillet Ingénieur ESE et physicien de radiothérapie, Jean-Pierre Guillet enquête sur les sujets qui excitent sa curiosité. Après la révélation d’une station de hêtres tortillards sur un volcan de son Auvergne natale, il s’est intéressé au petit patrimoine rural – surtout à un réseau d’irrigations anciennes – autour de son village adoptif de Nonza, dans le Cap Corse.
sommaire tome 40-41 (2016-2017) sommaire site architecture vernaculaire
|