Christiane Delaval LES CABANES EN PIERRE SÈCHE DE LA COMMUNE DE SALON-DE-PROVENCE
Résumé Avec une équipe d’une quinzaine de bénévoles de l’association « Salon Patrimoine et Chemins », nous avons arpenté les collines pendant un an et demi et inventorié ces édifices en pierre sèche oubliés et cachés sous la végétation. Cet article a pour but de décrire succinctement ces cabanes : leur architecture, leur morphologie, leurs aménagements particuliers, leurs utilisations. Il est aussi question des cabanes à trois degrés spécifiques de Salon. Des actions de sauvegarde ont été envisagées par la municipalité à la suite de cet inventaire et des restaurations ont déjà été effectuées par des chantiers d'insertion de jeunes.
Abstract With a team of about fifteen volunteers from the association "Salon Patrimoine et Chemins", we have surveyed the hills for a
year and a half and inventoried the forgotten dry stone buildings hidden under the vegetation. This article aims at briefly describing these huts: their architecture, morphology, special fixtures, and uses. It also deals with the three-stage huts specific to Salon. Following this inventory, safeguarding actions have been considered by the municipality and restorations have already been carried out by job integration workshops. Un inventaire du patrimoine Pierre Sèche de Salon-de-Provence a été effectué en 2015 et 2016, incluant principalement les « cabanes », terme générique pour désigner ce que le grand public provençal connaît principalement sous l’appellation de « bories ». À Salon, la cabane en pierre sèche du paysan était appelée « cabot » selon Jacques Dauphin dans un ouvrage de 1872 : « Les bergers de Salon se réfugient contre les intempéries dans des édifications en pierre sèche, en forme de ruches, appelées Cabanes ; et les paysans s’abritent dans des constructions pareilles nommées Cabots » (1). (1) Jacques Dauphin, Avocat, ancien Avoué à Aix, propriétaire au Plan de Salon, Les Salluviens, Pisavis, la Touloubre : Le plan du territoire de Salon-de-Provence, le règlement d'administration publique du 18 Mars 1853, 1er septembre 1872, p. 10, note 1. La cité salonaise a vécu jusqu’à la fin du XIXe siècle, sur une base agricole et pastorale, d'où les nombreux vestiges de ces activités, notamment sur les collines à l’est de la ville, l’ouest étant occupé par la plaine de Crau où les constructions sont en galets liés au mortier.
L’étude a ainsi permis d’évaluer l’importance de la vocation agricole de la cité, avant qu’elle ne devienne une ville industrielle basée sur le commerce de l’huile d’olive, du savon et du café dans le dernier quart du XIXe siècle. Plus d’une centaine de cabanes ont été répertoriées, construites avec la pierre locale, la molasse calcaire. - trente-cinq sont intactes ; - vingt-sept ont perdu tout ou partie de leur voûte mais possèdent encore leur entrée avec linteau. Elles ont probablement été décapitées (fig. 2) lors du tremblement de terre du 11 juin 1909 qui a mis à terre de très nombreux édifices en ville ;
- dix-neuf sont en mauvais état avec persistance d’une partie de la structure et de l’entrée mais sans le linteau ; - quarante-cinq sont en ruines. Architecture et morphologie Les cabanes sont majoritairement de dimensions très moyennes voire petites. Elles affichent une grande diversité de volumes et de plans intérieurs et extérieurs. Bien que des formes quadrangulaires voire plus complexes aient été observées (carrée, rectangulaire, trapézoïdale, polygonale), la forme circulaire ou dérivée du cercle est la plus fréquente (ovoïde, fer à cheval, elliptique). Édifiés sur les massifs collinaires, ces édifices sont : - parfois de simples guérites intégrées dans un mur de soutènement (fig. 3),
- des cabanes dont l’arrière est semi-enterré voire totalement engagé dans un talus (fig. 4),
- ou d’autres encore appuyées contre une paroi rocheuse. Quelques abris sous roche ont été aménagés et protégés par des façades en pierre sèche montées en retrait du surplomb rocheux (fig. 5). Ils ont été vraisemblablement utilisés pour tirer parti de cavités existantes afin de disposer d’un abri à ne fermer qu’en partie frontale et d'éviter ainsi une construction plus complexe. Économie de moyens sans doute pour ces petits abris réduits à leur plus simple expression, mais utilitaires.
Les plans - Plan extérieur : 57 circulaires, 52 quadrangulaires, 17 composites et/ou indéterminées ; - Plan intérieur : 57 circulaires, 35 quadrangulaires, 34 indéterminées à cause de l’effondrement. On peut affirmer que les cabanes salonaises sont en très grande majorité monocellulaires (figs. 6 et 7), bien que l’empreinte de deux cellules bien différenciées ait été retrouvée dans trois des cabanes étudiées. Autant de styles différents et parfois surprenants dans leur élaboration. Pour ces constructions, la surface utilisable est restreinte par rapport au plan extérieur de l’édifice. Ceci est dû à l’épaisseur importante des murs qui doivent supporter le poids de la voûte et résister à sa poussée. Ainsi, au plan quadrangulaire, la cabane à trois gradins la plus emblématique de Salon présente une surface extérieure de 36 m² contre 16 m² de surface intérieure avec une épaisseur des murs à la porte de 1 m. Le sol de l’intérieur des cabanes est majoritairement en terre, parfois rocheux.
Les cabanes à trois degrés, spécificité de Salon Quelques cabanes ont des proportions qui ne laissent aucun doute sur l'intervention de professionnels, notamment les cabanes à trois gradins ou degrés, spécifiques de Salon (fig. 8).
En France, les cabanes à deux degrés sont nombreuses. Celles à trois degrés ou plus, sont plus rares, réparties sur les départements du Gard, de l'Hérault, du Lot et des Bouches-du-Rhône, en particulier à Salon. Pourquoi ce profil ? Pour Christian Lassure aucune explication formelle ne peut être donnée, les constructeurs n'ayant pas laissé d'écrit. Éviter un échafaudage extérieur ? Manque de matériau pour la couverture ? Peu probable au vu de la quantité de pierres retrouvées sur le territoire. Obtenir une hauteur plus importante ? Peut-être répondre à une mode avec l'arrivée du progrès agricole pour améliorer les dépendances ? La même morphologie se retrouve dans les Pouilles en Italie du Sud, dans les Doukkala au Maroc, et à Minorque où certains édifices peuvent présenter jusqu'à dix gradins. Lors des périodes d'essor démographique aux XVIIIe et XIXe siècles, le défrichement excessif des pentes a provoqué une « agriculture à risque ». En cause, l'exploitation intensive de la forêt et l'extension de l'élevage par la prolifération des chèvres, nettoyeurs écologiques certes mais combien dévastateurs. Le Parlement de Provence a imposé dès 1767, l'édification de murs de soutènement pour les terrasses de culture appelées « bancaous » en Provence, et a fait appel à des muraillers italiens. Ces derniers ont-ils apporté avec eux ce type de cabanes à gradins lors de migrations successives ? Nous n'avons pas de réponse à ces questions mais ne pouvons qu’admirer ce savoir-faire qui, à l'évidence, ne peut être attribué qu'à des professionnels. Les cabanes à trois degrés de Salon sont en majorité à corps de base quadrangulaire surmonté de deux troncs de cône en retrait (fig. 9).
D'autres ont une base circulaire surmontée de deux troncs de cône avec retraits moins importants (fig. 10).
Certaines présentent un plan composite et très complexe avec rampes ou ressauts hélicoïdaux (fig. 11).
L’appareillage des angles des cabanes à base quadrangulaire est essentiel et le chaînage est toujours très soigné (fig. 12). De gros moellons ébauchés sont placés en besace [petites et grandes faces alternées] pour un meilleur renfort. Les angles sont en effet soumis à de très fortes pressions et peuvent subir des déformations nuisant à l’ensemble.
Trente-six édifices à gradins ont été répertoriés. Le couvrement Aucune cabane n’est assez grande pour présenter une voute clavée en berceau qui nécessite un coffrage en bois, cintre déplaçable qui permet l’allongement à l’infini de l’édifice, couvrement d’ailleurs plutôt réservé aux grandes bergeries comme celles de la montagne de Lure ou aux caves des maisons par exemple. Les grands troupeaux d’ovins étaient en Crau à l’ouest de Salon où les bergeries étaient édifiées en galets de Crau et non en pierre sèche. Nous ne retrouvons évidemment pas ici le style très spécifique des magnifiques et grandes cabanes du Vaucluse avec leur « voûte en carène renversée », ou « nefs gordoises », présentant quatre encorbellements symétriquement opposés avec deux grands murs gouttereaux et deux petits murs pignons, coiffés d’un plafond constitué de grandes lauses plates. Les cabanes sont couvertes d’une voûte en encorbellement (fig. 13), technique qui ne nécessite aucun coffrage : les pierres sont empilées par assises successives pour former la coupole : celles du rang supérieur débordent celles du rang inférieur, opération reproduite en cercles réguliers jusqu'à ce que le volume soit totalement refermé et scellé par une dalle sommitale. Les pierres ne doivent pas dépasser, à l'intérieur, leur point d'équilibre pour que le poids se répartisse sur les parois et non au centre de la voûte, ce qui provoquerait son effondrement. La pose s'effectue en légère inclinaison vers l'extérieur pour rejeter l'eau de pluie et assurer l'étanchéité. Le poids à l'arrière des pierres assure le porte-à-faux de la voûte pour bloquer l'ensemble.
À Salon, le pourcentage de voûtes endommagées par des branches ou racines d’arbres qui s’immiscent entre les pierres, est important, fragilisant l’ensemble, ce qui finit par provoquer l’écroulement total ou partiel de ces structures. Les cabanes décapitées (fig. 14) permettent souvent de mieux voir et mieux comprendre le montage de la voûte ;
il en est de même pour les cabanes qui laissent voir leur extrados (fig. 16), profil extérieur de la voûte, non visible sur une cabane encore entière, puisqu’il est paré d’une couverture de moellons ou de lauses qui uniformise l’ensemble, le stabilise, assure l’étanchéité et l’esthétisme de l’édifice.
Les ouvertures Comme pour la voûte, il est nécessaire de couvrir un vide en trouvant le moyen de soutenir le mur. Il en est ainsi pour les entrées, les fenêtres, les niches-placards et les cheminées. - Les entrées Les cabanes étudiées, par leur taille modeste, sont dotées d’une entrée unique, rectangulaire pour la majorité, trapézoïdale convergente ou divergente pour d’autres. Certaines sont ébrasées vers l’extérieur. · Orientation : 80 sont au sud, 14 à l’Est, 14 à l’ouest, 7 au nord (N-E ou N-O), 11 non retrouvées ; · Hauteur moyenne : 1,60 m (de 0,90 m à 1,90 m) ; · Largeur moyenne : 0,70 m (de 0,40 m à 1,15 m) ; · Épaisseur moyenne des murs à l’entrée : 0,80 m (0,40 m à 1,60 m). Le procédé le plus utilisé ici pour couvrir les ouvertures est le linteau monolithique (fig. 17), grande dalle de calcaire, saillante ou non, reposant sur les piédroits (2). (2) Supports latéraux de l’entrée en moellons se chaînant entre eux et s’imbriquant dans le mur.
Certains linteaux affichent un millésime : 1716, 1775, 1818, 1817, 1821, 1822, 1848 (figs. 18, 19 et 20).
Quatorze linteaux sont soulagés par une niche de décharge fig. 21), vide qui permet de reporter le poids de la voûte sur les extrémités des linteaux, évitant ainsi leur rupture centrale.
Soixante édifices possèdent encore leur linteau dont certains sont fendus en partie centrale, d’autant que la plupart des niches de décharge ont été comblées, peut-être lors de restaurations ou par ignorance de leur fonction. Parfois existent deux linteaux superposés et dans la plupart des cas, des arrière-linteaux.
La trace de fermeture par des portes en bois est la plus récurrente. L’encadrement de vingt-six cabanes présente des feuillures, des vestiges de gonds et de charnières, des restes de pentures supérieures, voire même des portes encore en place. Une entrée a été murée avec des parpaings. Trois cabanes de l’étude présentent une entrée en bel arc clavé en plein cintre (fig. 23).
- Les fenêtres Elles sont de taille assez restreinte, pour l’éclairage, la ventilation et le maintien d’une température quasi-constante en toute saison. Vingt-huit cabanes présentent des fenestrons en hauteur (fig. 24) ;
Quatorze cabanes affichent de simples regards (fig. 25) pour l’aération ou des meurtrières plus ou moins ébrasées pouvant correspondre à des affûts de chasse.
Toutes présentent un encadrement (fig. 26) comportant linteau, piédroits et appui en lauses, moellons et/ou plaquettes.
- Les niches ou placards Ils (elles) abritaient outils, victuailles et objets utilitaires pendant l’occupation saisonnière.
Trente-huit niches ou placards (figs. 27 et 28) possèdent des encadrements identiques aux fenêtres mais ont leur fond en dalles plates ou en assises de moellons et/ou plaquettes.
Une cabane affiche trois niches voûtées en cul-de-four en petites plaquettes. - Les cheminées Les cabanes n’étaient pas des habitations permanentes mais il était parfois nécessaire pour l'utilisateur de rester quelques jours sur place, et par mistral redoutable, les nuits sont fraîches en Provence. Seize cabanes sont dotées de cheminées (figs. 29, 30 et 31) aménagées dans l’épaisseur du mur et de la coupole des cabanes quadrangulaires, sous les trompes d’angle (3). (3) Pierre triangulaire de soutien, placée dans l'angle pour passer du plan quadrangulaire au plan circulaire de la voûte.
Quatre sont taillées directement dans la roche contre laquelle s’appuie la cabane (fig. 30).
Toutes possèdent un conduit extérieur de sortie des fumées dont certains ont été obturés mais d’autres encore bien visibles avec parfois une section conséquente. Les aménagements extérieurs Les cabanes possèdent des aménagements extérieurs intéressants. Elles peuvent être : - incluses dans un bel enclos (fig. 32) ;
- pourvues d’escaliers volants (fig. 33) ou de rampes en escaliers hélicoïdaux d’accès à la toiture ou aux gradins ;
- protégées par un mur pare-vent (fig. 34) ;
- pourvues d’un contrefort ou d’un épaulement très bien parementé pour compenser la déclivité du terrain (fig. 35).
- pourvues d'une pierre percée (fig. 36) près de l’entrée pour y attacher l’animal, une banquette, un abreuvoir taillé, etc.
Pour six cabanes à trois degrés, la rive du premier gradin est couverte d’une rangée de grandes lauses plates rectangulaires, juxtaposées en assise régulière et saillante (fig. 37). Ces dalles sablières forment un larmier ou corniche débordante permettant à l’eau de pluie de s’évacuer et de protéger l’édifice de l’humidité.
Certaines entrées possèdent aussi un larmier de trois dalles saillantes au-dessus de leur linteau (fig. 38).
Utilisation des cabanes salonaises Les cabanes, comme toutes les structures en pierre sèche, sont nées de la nécessité d’épierrer les sols, de rendre la terre arable et de procurer un abri utile et fonctionnel lorsque la zone rurale était éloignée du village. Il est difficile aujourd’hui de déterminer avec certitude l’utilisation exacte des cabanes salonaises.
À l’évidence, elles ont été des annexes agricoles et pastorales d’exploitations situées plus bas en plaine : remises à outils, entrepôts pour les récoltes, postes d’observation, « agachons » [affûts de chasse en provençal], abris pour se protéger des intempéries, bergeries au moment de l’estivage de petits troupeaux de moutons, chèvres et brebis, sources de revenus non négligeables en lait, fromage, viande, laine, peaux, fumure, etc. Des boulins et restes de poutres sont visibles dans quatre cabanes encore debout, témoins de l’existence d’un étage. Ont-elles pu servir de séchoir à figues ou à fourrage ? Beaucoup de muriers ont été plantés sur le territoire salonais dès le XVIe siècle. Ont-elles accueilli des claies pour l’élevage des vers à soie ? Peu probable à cause de l’éloignement, les magnaneries se trouvant plus vraisemblablement aux derniers étages des maisons en ville. Aucune cabane ne présente d’ouverture charretière pour permettre de remiser des charrettes ou pour servir d’écurie à un animal de bât. Ces petits édifices garderont toujours secrète une partie de leur histoire. Il est impératif de les protéger et c’est ce que nous avons voulu faire valoir en initiant cet inventaire. Un sentier d’interprétation a été créé avec seize panneaux explicatifs sur une grande parcelle municipale afin de faire connaitre cette richesse patrimoniale, et sensibiliser le public à la nécessité de la respecter. Ce petit patrimoine rural, vestige du passé agricole de Salon, témoin d’un travail humain remarquable et d’une intense activité sur des terres ingrates, constitue un élément primordial dans notre environnement. Il doit être maintenu et remis en valeur dans cet espace naturel sensible pour rester la mémoire de nos collines. Bibliographie Jean Blanchard, Histoire de Salon des origines à nos jours, Imprimerie régionale, Salon, 1935 (réimpression Lacour, 1991) Pierre Martel, L'invention rurale. Économie de la nature, tome I, Alpes de Lumières, 1980 Parc Régional du Luberon, Bories, Collection Luberon images et signes, Édisud, 1992
Christian Lassure, La maçonnerie à pierres sèches : vocabulaire, série Études et recherches d'architecture vernaculaire, CERAV, Paris, No 22, 2002
avec Dominique Repérant (photographies), Christian Lassure, Les cabanes en pierre sèche de la France, Édisud, 2004 Florence Dominique, 25 balades sur les chemins de la pierre sèche, Le bec en l'Air, 2009 Source Christiane Delaval, La Pierre Sèche – Patrimoine rural et bories des collines de Salon-de-Provence, pour l’association Salon, Patrimoine et Chemins, ISBN : 978-2-7466-9030-1 Crédits photographiques Marc Brocard, Christiane Delaval, Pierrick Mazel, Olivier Proust
Référence à citer / To be referenced as : Christiane Delaval Les cabanes en pierre sèche de la commune de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) (The dry stone huts of the commune of Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône) L'Architecture vernaculaire (en ligne), tome 44-45 (2020-2021) http://www.pierreseche.com/AV_2021_delaval.htm
L'auteur / The author : Originaire des Hauts de France, l’auteur a fait une carrière hospitalière comme secrétaire médicale et technicienne d’information médicale. Passionnée d’histoire, d’architecture, d’archéologie, de nature, de patrimoine en général, elle a découvert le patrimoine pierre sèche en s’installant en 1972 dans le Vaucluse puis à Salon-de-Provence depuis 1976. Co-fondatrice en 2012 de l’association : « Salon, Patrimoine et Chemins », marquée par les innombrables structures en pierre sèches découvertes au hasard de ses randonnées, elle a mis en place et dirigé l’inventaire du patrimoine agro-pastoral des collines de Salon-de-Provence à la suite duquel elle a écrit un petit ouvrage (épuisé) : La Pierre Sèche – Patrimoine rural et bories des collines de Salon-de-Provence.
A native of the Hauts de France, the author had a career in hospitals as a medical secretary and medical information technician. Keen on history, architecture, archaeology, nature and heritage in general, she discovered dry stone heritage when she moved to the Vaucluse in 1972 and finally settled down in Salon-de-Provence in 1976. Impressed by the innumerable dry stone structures discovered during her hikes, she co-founded the society: "Salon, Patrimoine et Chemins" in 2012 , and set up and directed the inventory of the agro-pastoral heritage of the hills of Salon-de-Provence, following which she wrote a small book: La Pierre Sèche - Patrimoine rural et bories des collines de Salon-de-Provence.
© CERAV
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