SENTIERS DE DÉCOUVERTE DE CABANES ET DE MURS EN PIERRE SÈCHE

Discovery trails

Le « chemin des capitelles » à Soubès (Hérault)

 Le circuit des Anglades à Saint-Etienne-de-L’Olm et à Saint-Hippolyte-de-Caton (canton de Vézénobres, Gard)

Le circuit des capitelles de la garrigue marguerittoise (Gard)

Le sentier à thèmes de la commune de Camon (Ariège)

Promenades dans le vignoble de Collioure (Pyrénées-Orientales)

Le circuit des cadoles autour de Genouilly (Saône-et-Loire)

Le sentier de découverte de la grotte de la Cocalière en Ardèche

Le circuit des bories à Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône)

Le circuit des cadoles de la colline de Montceau à la Roche Vineuse (Saône-et-Loire)

Le circuit des cadoles des Riceys (Aube)

Le circuit des cadoles de Courteron (Aube)

Trà aghje è pagliaghji (« par aires et paillers ») à Rutali (Haute-Corse)

Le circuit des cabanes de Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

Autres circuits, chemins, sentiers, etc.

 

LE « CHEMIN DES CAPITELLES » À SOUBÈS HÉRAULT)

L'association Sauvegarde (du) patrimoine (et de l')environnement de Soubès (SPES) dans le département de l'Hérault, a élaboré un sentier de découverte des cabanes de cette commune, baptisé pour l'occasion « chemin des capitelles ».

Cabanes et pierriers sur un versant à Soubès © Dominique Repérant

Il s'agit de découvrir en tout six édifices répartis le long d'un circuit de 1450m, soit un périple d'environ 1 heure. Le dénivelé du site, 40 m, met le circuit à la portée de tous les publics. Les capitelles sont présentées dans leur site où l'on peut voir également d'autres vestiges de l'agriculture de naguère (tas d'épierrement, cultures en terrasses).

Accès : depuis Soubès, place du Terral, suivre le GR 71 par le chemin des Garennes, direction Le Caylar (balisage rouge et vert) (compter 20 mn). Sur les cabanes de Soubès, on peut consulter:

Albert Reynes, Les « capitelles » de la commune de Soubès (Hérault), dans Actes des journées d'étude de Viols-le-Fort (Hérault) des 2 et 3 octobre 1982 sur « l'évolution des techniques de construction à sec dans l'habitat en Languedoc du Néolithique à la période contemporaine », L'architecture vernaculaire, suppl. No 3, 1983, pp. 109-111).

Albert Reynes, Les capitelles [de Soubès, Hérault], dans Message, Bulletin des anciens élèves de l'Ecole Normale de Montpellier, 1984-1985, 55e année, 9 p. (n. p.) (C. R. de C. Lassure dans L'A.V., t. 13, 1989, p. 22).

LE CIRCUIT DES ANGLADES À SAINT-ETIENNE-DE-L'OLM ET À SAINT-HIPPOLYTE-DE-CATON
(CANTON DE VÉZÉNOBRES, GARD)

Situé à  3 km de Vézénobres et long de 2 km 8, ce circuit relie neuf cabanes de pierre sèche ou capitelles. Il est l'œuvre de MM. Pierre Ayel et Jean-Marie Monaville. Ces édifices étant sur des propriétés privées, il est recommandé aux visiteurs de respecter les récoltes sur pied et les fleurs sauvages. Certaines cabanes étant en mauvais état, il est préférable de ne pas y pénétrer. Le départ se fait au cimetière de Saint-Etienne où l'on peut garer sa voiture (cf. carte).

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Capitelle 1 : Prendre le premier chemin à gauche, 100 m après le parc de stationnement; 50 m plus bas, on débouche dans une vigne; à droite, se dresse un pierrier ou clapas et, à 15 m, une cabane construite en pierres plates.

Capitelle 2 : Revenir sur le circuit et, 300 m plus loin, prendre le premier chemin à gauche; 170 m plus bas, on arrive à un ruisseau ou "valat"; 10 m avant ce ruisseau, prendre un sentier à gauche; 80 m plus loin, on trouve une cabane de plan trapézoïdal, aux parements droits et au toit plat.

Capitelle 3 : Revenir sur le circuit; 200 m plus loin, le chemin croise le ruisseau; un peu avant, prendre à gauche, le long d'une haie; 20 m plus loin, entrer dans un enclos où l'on aperçoit, au fond à gauche, le long du mur, une cabane dont la particularité est d'avoir deux pierres plates posées verticalement en guise de piédroits d'entrée.

Capitelle 4 : Revenir sur le circuit; après le gué, on aperçoit, à 100 m à gauche, une cabane restaurée par l'association "Histoire et archéologie en pays viganais".

Capitelle 5 : Après être revenu sur le circuit et avoir parcouru 300 m, on admirera, à gauche, une cabane en forme d'ogive tronquée, l'une des plus belles du canton. On peut y pénétrer sans danger.

Capitelle 6 : Un peu plus haut, on observera une cabane au linteau de bois, caractéristique dont la rareté est à signaler.

Capitelle 7 : Revenir sur le circuit et longer le ruisseau vers la gauche; à 200 m, on tombe sur une cabane carrée dont la dalle de fermeture est millésimée 179? (dernier chiffre illisible).

Capitelle 8 : Revenir sur le circuit; faire 400 m et prendre le premier chemin à gauche; 100 m + loin, à gauche, on trouve une belle cabane ronde (attention aux abeilles).

Capitelle 9 : Un peu plus loin, à droite, se dresse une cabane de plan carré, la dernière du circuit. Il ne reste plus qu'à regagner sa voiture.

Pour tout renseignement supplémentaire : contacter l'Office de tourisme intercommunal de Vézénobres, grand' rue - 30360 VEZENOBRES (tél. : 04 66 83 62 02).

LE CIRCUIT DES CAPITELLES DE LA GARRIGUE MARGUERITTOISE (GARD) 

Dans le cadre de la création d'une zone paysagère entre les premières crêtes des collines de la garrigue au nord de Marguerittes et le tronçon de l'autoroute Nîmes-Remoulins au sud, un conservatoire de la pierre sèche a été érigé dans la « Combe des Bourguignons » : un circuit de découverte serpente au milieu des murs, terrasses et capitelles restaurés ou remontés par l'entrepreneur en maçonnerie Maurice Roustan pour le compte de la commune.

Combe des Bourguignons à Marguerittes (Gard) : escalier engagé perpendiculairement dans un mur de terrasse © Christian Lassure

Ces édifices, recouverts par la végétation, ont reparu au grand jour après l'incendie du 2 août 1989 qui vit se consumer un millier d'hectares dans les collines au nord de Marguerittes, ville située à 10 km à l'est de Nîmes.

Leur recensement, conduit par l'Association pour la sauvegarde du patrimoine de Marguerittes, a permis de dénombrer 122 capitelles, dont 30 en bon état ou légèrement dégradées, 21 écroulées mais réparables, et 71 complètement effondrées.

Elles se rencontrent surtout dans la moitié sud de la garrigue, le sous-sol y étant constitué par des bancs calcaires gélifs aux affleurements abondants. Elles sont moins nombreuses dans la moitié nord, qui est constituée principalement de marnes et de calcaires massifs.

Elles se dressent dans la partie haute ou aux angles de petits enclos de quelques ares, autrefois plantés d'oliviers, de vignes et d'arbres fruitiers.

Sur 105 unités dont l'entrée est identifiable, 85 sont orientées au Midi (c'est-à-dire sud, sud-est et sud-ouest), 10 à l'ouest et 1 au nord-est, 6 à l'est et 3 au nord-est. Les constructeurs ont donc tenu compte de la direction des vents dominants (mistral et tramontane).

Morphologiquement, les constructions sont trapues, avec des parois verticales marquées par un léger fruit et avec un sommet plat ou bombé.

On distingue :

- des cabanes à plan carré extérieurement et intérieurement, soit articulées à un mur d'enclos, soit isolées, avec une entrée axiale ou décalée; certaines cabanes indépendantes ont leurs angles légèrement arrondis; une cabane est carrée à l'extérieur mais circulaire à l'intérieur;

- des cabanes à plan circulaire, soit incorporées dans un mur-pierrier, soit isolées; certaines tendent vers l'ellipse, l'entrée étant, selon le cas, dans l'axe du grand diamètre ou dans celui de petit diamètre;

- des cabanes à plan semi-elliptique, avec une façade ou un côté rectiligne;

- des cabanes à plan circulaire mais à façade rectiligne.

Les surfaces intérieures vont de 1 m2 à 13 m2.

Les entrées ont leur élévation rectangulaire avec un linteau souvent déchargé par une lucarne.

Quand ils existent, les aménagements se résument à une niche, une banquette, un foyer avec conduit de cheminée réservé dans le voûtement, un fenestron.

Source : Raymond Martin et Brunot Fadat, Les capitelles de la garrigue marguerittoise, Association pour la sauvegarde du patrimoine de Marguerittes, 1991, 96 p.

LE SENTIER À THÈMES DE LA COMMUNE DE CAMON (ARIÈGE) 

Le village de Camon se trouve dans le canton de Mirepoix, dans la partie nord-est du département de l'Ariège, aux confins de l'Aude. Autour du village, qui est situé dans la plaine de l'Hers, se dressent des collines où affleurent des grès : c'est là que plus de 80 cabanes ont été inventoriées, à partir de 1996, par l'association « Montagne et patrimoine ». La soulane de ces collines recèle en effet les vestiges d'une agriculture aujourd'hui défunte : terrasses retenues par des murs de soutènement, chemins dallés, canaux d'amenée d'eau, sources captées, et bien sûr cabanes de pierre sèche.

Petite cabane à Camon (Ariège) (source : Wikimedia Commons - auteur : Ostal per totis à Camon)

Une gravure datant de 1825 (« Vue du Château et Monastère de Camon du côté du Nord ») montre plusieurs parcelles en vignes sur les versants d'une de ces collines; une cabane, reconnaissable par sa forme et son entrée, est même visible à la base d'une de ces parcelles. C'est le phylloxéra qui, à la fin du XIXe siècle, a signé l'arrêt de mort de ce paysage viticole datable des Temps Modernes.

Une typologie à la fois morphologique et fonctionnelle se dégage de l'étude des cabanes. Six exemples précis en rendent compte.

1/ Une cabane parallélépipédique, formée de deux parois encorbellées ou demi-voûtes opposées symétriquement et interrompues par un plafond de grandes dalles, donnant un espace intérieur en forme de nef renversée visible dès l'entrée, les côtés de celle-ci n'étant que l'intersection des plans obliques des encorbellements avec le plan vertical de la façade (dim. intérieures : prof. : 3,20 m, larg. : 1,20 m, haut. : 2,05 m). Pas d'aménagements intérieurs. Fonctions : abri et resserre.

2/ Une cabane parallélépipédique, avec entrée axiale ménagée dans un des côtés et donnant dans un espace intérieur de 2 m sur 2,20 m. Le passage du plan subcarré de la base au plan subcirculaire de la voûte, haute de 2,15 m, se fait au moyen de quatre grandes dalles barrant les angles de façon à donner une assise octogonale. Aménagements intérieurs : niches et étagères, bancs en pierre. Fonctions : abri et habitation temporaire.

3/ Une cabane subcirculaire (diamètre intérieur : 1,10 m, hauteur de flèche : 2 m), au couvrement extérieurement arrondi. Pas d'aménagements intérieurs. Fonctions : abri et resserre.

4/ Une cabane de petite taille, intérieurement carrée (côté : 1,60 m, hauteur de flèche : 1,50 m), à l'entrée axiale très basse et à la voûte terminée par un plafond de petites dalles. Pas d'aménagements intérieurs. Fonctions : abri et resserres-à-outils.

5/ Une guérite incluse dans un large mur d'enclos construit en galets (poudingues) provenant des champs cultivés. Le couvrement de la guérite dépasse légèrement le faîte de la muraille. L'espace intérieur est carré (côté : 1,40 m, hauteur de flèche : 1,80 m). Pas d'aménagements. Fonction : "assietadou" (c'est-à-dire endroit où s'asseoir).

6/ Une construction petite et basse incluse dans un mur de soutènement; un étroite entrée donne dans un espace de 1,20 m de côté et de 1,10 m de hauteur de flèche, coiffé d'un plafond de grosses dalles. Fonction : resserre-à-outils.

Le sentier à thèmes tracé sur la soulane dominant le village, rend compte de cette typologie. Il est constitué de plusieurs cheminements qui passent, avec l'accord des propriétaires, sur des parcelles privées (seules les voies d'accès sont communales) et qui convergent vers un site central, le Laouzet, riche en vestiges. La réalisation du sentier a exigé la remise en état de certains aménagements lithiques et hydrauliques.

Source : Jean Besset, Patrice Castel, Olivier Sanchez, Les cabanes de Camon [Ariège], Montagne et patrimoine - Mairie de Camon, 2000, 74 p.

Pour tout renseignement supplémentaire : contacter l'Office de tourisme de Camon, 10, rue Georges d'Armagnac - 09500 CAMON (tél. : 05 61 68 88 26 - courriel : mairie.camon[at]worldonline.fr).

PROMENADE DANS LE VIGNOBLE DE COLLIOURE (PYRÉNÉES-ORIENTALES)

Il s'agit d'une promenade au cœur des terrasses vinifères édifiées naguère par le petit peuple des pêcheurs-vignerons de Collioures dans les Pyrénées-Orientales : en une heure de temps, il est loisible d'apprécier in situ toute une foule d'aménagements en pierres sèches : feixes (bandes de terre soutenues), agulles (rigoles pavées traversant obliquement les parcelles), peus de gall (litt. « pieds de poule », configurations formées par deux rigoles obliques se jetant dans une rigole principale) et barracas (cabanes) ou casots (maisonnettes). 

Cabane avec une petite fenêtre à Collioure (Pyrénées-Orientales) © Guy Oliver

En empruntant la D 86, on atteint, à 2,5 km de Collioure, l'ermitage de Notre-Dame de Consolation, point de départ d'un petit chemin qui longe le ruisseau Le Douy et descend vers Collioure. Passer devant l'oratoire Sainte Anne, puis, au bout de 10 mn, devant l'oratoire Sainte Thérèse. À droite face à l'oratoire (passage à gué), prendre la petite route qui parcourt tout le vallon puis remonte. Arrivé à la crête, le chemin contourne une jeune vigne et rejoint une route goudronnée. Prendre à droite sur 300 m puis encore à droite un chemin en pente qui traverse un vallon pour rejoindre l'oratoire Sainte-Thérèse.

Il est important de rester sur le chemin et de ne pas traverser les vignes : on doit les respecter. On fera attention en marchant : la pente est si forte que le simple passage d'une personne suffit à faire dévaler un peu de terre et de cailloux. Enfin, il est conseillé de faire cette promenade à la fraîche, soit tôt le matin, soit tard l'après-midi.

Promenade dans l'arrière-pays de Collioure (Pyrénées-Orientales) © Terres catalanes

Source : A. Dourdan, J.-M. Goyhenex et D. Machu, Les vignerons sculpteurs de montagnes, II - Restaurer la grande muraille, dans Terres catalanes, No 7, 1995, pp. 26-34.

LE CIRCUIT DES CADOLES AUTOUR DE GENOUILLY (SAÔNE-ET-LOIRE)

Entre Genouilly et Saint-Clément-sur-Guye, en passant par les hameaux de Fer, Rains et Corcelles, on peut admirer, outre des églises, des fermes et des lavoirs, de nombreuses cadoles en pierre sèche.

Itinéraire possible : 

- à la sortie de Genouilly en direction de Vaux-en-Pré, tournez à droite après le vieux pont; 

- à la deuxième fourche, prenez à droite, restez sur le chemin empierré, vous trouverez des cadoles en montant dans la colline sur la gauche;

- en continuant ce chemin tout droit, vous arriverez sur un chemin traversier qui vous ramènera, en prenant  à droite, sur la route qui relie Fer à Rains;

- poursuivre sur Rains (maisons, lavoir, cadoles sur les hauteurs) puis sur le hameau de Corcelles (lavoir, ferme fortifiée, cadoles), 

- vous arriverez à Saint-Clément (puits, lavoirs, moulin, quarante cadoles recensées).

Du même point de départ, on peut relier Genouilly à Saint-Clément par la route des crêtes (deux moulins visibles).

Source : article « Le circuit des cadoles autour de Genouilly » dans Le Journal de Saône-et-Loire du lundi 23 juillet 2001, p. 2.

LE SENTIER DE DÉCOUVERTE  DE LA GROTTE DE LA COCALIÈRE EN ARDÈCHE

L'accueil de la grotte touristique de La Cocalière (située en bordure de la RD 904-104 entre Alès dans le Gard et Aubenas en Ardèche) sert de point de départ à un sentier de découverte (gratuit) qui serpente sur le "plateau des Gras ou Garrigues" et où l'on peut voir, entre autres vestiges, une "capitelle, les reliquats d'une ancienne agriculture (murailles de blocs calcaires, tas d'épierrement...)". 

M. François Poujardieu, qui a eu l'occasion de visiter le site, nous a envoyé une photo de l'édifice et du panneau qui l'accompagne. On sera sidéré d'apprendre que "Ces constructions peuvent être d'origine très ancienne et remonter à quelques millénaires ou être presque contemporaines". 

Si l'on se tourne vers le site électronique www.grotte-cocaliere.com, l'hésitation du panneau n'est plus de mise : on y lit que sur le plateau, "les témoignages humains pré et proto-historiques ne sont pas rares (grottes sépulcrales, tumuli de pierres, dolmens, capitelles... )". 

Visiteurs, du haut de cette capitelle, 40 siècles vous contemplent !

LE CIRCUIT DES BORIES À PEYROLLES-EN-PROVENCE (BOUCHES-DU-RHÔNE)

Ce circuit, mis sur pied par l'Office du tourisme de Peyrolles-en-Provence, se limite apparemment à un seul édifice, baptisé « borie » pour l'occasion et qualifié de « très bien conservé » alors qu'il a perdu sa couverture de lauses et laisse voir l'extrados de son revêtement. De plus, notre cabanon se trouve sur une propriété privée.

Pour rejoindre le départ :

De Peyrolles, direction Jouques; au rond-point prendre la première à droite; au carrefour suivant, prendre à gauche, passer le canal EDF et poursuivre tout droit sur 2 km 5. La route passe entre une maison (à gauche) et une haie (à droite). Prendre la piste à gauche jusqu'à un vaste terre-plein (à droite) à l'entrée de la fenêtre de Trempasse (ouvrage du Canal de Provence). Se garer là et continuer à pied.

Détail du circuit :

Au parking, faire demi-tour et prendre le chemin sur la gauche qui surplombe la piste (direction  nord). Après la montée, bifurquer à gauche (direction sud). Suivre ce chemin jusqu'au niveau d'une ligne électrique à haute tension. Peu avant, sur la gauche du chemin, se trouve une cabane en pierre sèche à la base quadrangulaire et au couvrement détoituré en retrait. Continuer tout droit jusqu'au pylone et suivre la ligne électrique sur environ 100 m, direction sud. Retournez-vous : un magnifique point de vue sur la vallée de la Durance et sur le Luberon s'offre à vous. Retour par le même chemin.

Pour plus de renseignements : Mairie.Peyrolles[at]wanadoo.fr

LE CIRCUIT DES CADOLES DE LA COLLINE DE MONTCEAU À LA ROCHE VINEUSE (SAÔNE-ET-LOIRE)

Départ : à la table d’orientation sur la colline de Montceau.

Descendre le chemin vers le sud, passer devant l’ancienne décharge [ancienne carrière]. Descendre encore et prendre le premier chemin sur la droite, qui mène dans une vigne. Longer la haie, jusqu’à un angle de mur, où se situe la cadole No 1 au nord-ouest de la parcelle. Celle-ci est une cabane en appentis (c'est-à-dire à une seule pente de toiture), adossée au mur de soutènement, dans un angle de la parcelle. Le toit, effondré, a été refait en 2008 : quatre pannes, des planches jointives au-dessus, une couverture de dalles. L'entrée, qui est en pignon, a son linteau porté par deux corbeaux.

Descendre le long d’un beau mur en pierres sèches, sommé par des laves sur chant. Prendre le passage aménagé pour traverser le murger et remonter le long de la vigne. En faisant le tour de la parcelle, on arrive sur la cadole No 2. Celle-ci est perchée sur un rocher, et son toit est effondré.

Continuer à longer les taillis pour trouver un mur de soutènement en bon état. La cadole No 3 est une guérite incluse dans un mur de soutènement à l'angle de la parcelle. Dans sa partie haute, l'entrée est formée de deux encorbellements opposés qui convergent jusqu'au linteau.

Poursuivre pendant 10 mn, en traversant une parcelle en friche, puis en remontant une chaintre (lieu mis en réserve pour le pâturage des bestiaux et défendu au moyen de quelque clôture), jusqu'à une construction récemment remplie de pierres (cadole en ruine ?).

Continuer le long du taillis, puis remonter le long d’une parcelle en jachère, jusqu'à l'accès d'un labyrinthe, dans les buis (pierre plantée à l’entrée). Ne pas rentrer dans le labyrinthe, mais franchir le murger et tourner à gauche, en longeant la vigne, pour atteindre, dans l’angle de la parcelle,  la cadole No 4. Celle-ci est de plan circulaire, de petite taille, et son toit est effondré.

Sortir de la vigne par le chemin et prendre à droite pour rejoindre son point de départ.

LE CIRCUIT DES CADOLES OU LOGES DES RICEYS (AUBE)

Ce circuit part du village des Riceys. En tout 12 cadoles (le nom véritable est loges) sont à découvrir dans les vignes et la forêt.

Adresse : Office de tourisme, 14, place des Héros de la résistance - 10430 LES RICEYS.

LE CIRCUIT DES CADOLES OU LOGES DE COURTERON (AUBE)

Ce circuit de 12 km permet de découvrir 12 cadoles ou loges.

Une des loges de Courteron (Aube) © Dominique Repérant.

Adresse : Office de tourisme, 33, rue Gambetta - 10110 BAR SUR SEINE

TRÀ  AGHJE  È  PAGLIAGHJI (« PAR  AIRES  ET  PAILLERS »)  À RUTALI  (HAUTE-CORSE)

Une association de Haute-Corse, « Opera di Rutali », a restauré une dizaine de constructions en pierre sèche et leurs aires de battage, des murs de clôture, des sources, etc., sur un parcours empruntant le tracé d'anciens chemins communaux ou sentiers.

Ce parcours, situé à 1,5 km du village de Rutali, donne à l'ouest sur la vallée du Nebbio et la Méditerranée, à l'est sur la plaine orientale et la Tyrrhénienne.

Le visiteur y découvre aussi de nombreuses traces de cultures en terrasses avec leurs murs de soutènement, des vestiges de bassins et de canaux d'irrigation, des monticules d'épierrement (maggeghje), des niches et des abris de bergers.

Trà Aghye è Pagliaghji est aussi le nom du site présentant l'opération et son résultat. Une galerie de photos montre les grangettes restaurées. Il s'agit d'édifices au corps de base parallélépipédique (sauf dans un cas où il est circulaire) surmonté d'un cône surbaissé de grandes plaques débordant en rive. L'entrée est axiale ou à un angle. Un exemplaire a un dôme de terre et non une couverture de lauses (sauf le rang d'égout).

LE CIRCUIT DES CABANES DE SAINT-JEANNET (ALPES-MARITIMES)

Ce circuit est proposé par l'association « Sentiers et Villages des Baous ».

Au départ du village de Saint-Jeannet, ce circuit d'environ 6 km de long et de 380 m de dénivelé, permet, en 3 h 30, de découvrir une calade, trois cabanes, un ancien rucher, une aire de battage, une ancienne bergerie : le jas de Barrière.

Depuis le Point info Tourisme, prendre le petit escalier pour rejoindre la rue du Vallon (balise b1) (GR 51) (plan du village en céramique).

Suivre cette rue vers le village jusqu'à la place Sainte Barbe (fontaine et monument aux morts).

Entrer dans le village par la rue Sainte Barbe (épiceries, boulangerie).

Continuer par la rue du Château (mairie) (balise b1a).

Prendre ensuite la rue Euzière jusqu'au lavoir de 1876.

Un grand escalier permet de monter sur la place du Verger et de la traverser pour prendre la rue du Baou.

Remonter cette rue jusqu'au chemin du Baou. Après quelques lacets, on  arrive à la balise b2 (GR 51).

On est  maintenant devant la barrière donnant accès au chemin de Saint-Jeannet à Bézaudun. Ce chemin caladé, permet d'atteindre la balise b3 en vingt minutes.

Suivre le GR 51 du village jusqu'au cairn.

Avant le cairn et après avoir longé des restanques, on découvre à 30 mètres sur la gauche la cabane (1).

Reprendre le GR 51 jusqu'au cairn où l'on tourne à droite.

Le rucher (2) se trouve à 30 mètres à droite de ce petit sentier.

En continuant, on aperçoit à droite les deux cabanes (3 et 4).

Après avoir longé un gros chêne, on aperçoit à gauche l'aire de battage (5) .

En redescendant au village par la combe de Dévote, on voit le jas de Barrière (6) sur la gauche, derrière d'anciennes planches de culture.

Pour davantage d'informations et des photos des vestiges, se reporter au site de l'association.

Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) : millésime 1795 gravé sur une pierre en forme de secteur à la base d'un mur d'enclos © Jean Laffitte

Autres pages du présent site parlant de Saint-Jeannet :

- Nouvelles des Alpes-Maritimes (2007)

- Journées du patrimoine 2010 à Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

- Journées du patrimoine 2012 à Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

- Ouvrage reçu : Jean Laffitte, Les constructions en pierre sèche du Baou de Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

- Ouvrage reçu : Jean Laffitte, Structures en pierre sèche à usage apicole sur le Baou de Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes)

- Parement à joints vifs d'un mur de soutènement

AUTRES CIRCUITS, CHEMINS, SENTIERS, etc

Il existe désormais de nombreux circuits, chemins ou sentiers de cabanes en pierre sèche. Citons encore

- le « sentier des caselles » à Comprégnac, dans l'Aveyron,

- le « sentier des capitelles » à Conques-sur-Orbiel, dans l'Aude,

- le « sentier des capitelles » à Laure-Minervois, dans l'Aude,

- le « circuit des bories » à Viens, dans le Vaucluse,

- le « sentier des capitelles » à Courniou, dans l'Hérault,

- le « chemin des cabanons pointus » à Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

La liste n'est pas exhaustive.


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Complété le 13 mai 2010 - 7 août 2010 - 25 février 2011 - 3 juillet 2011 - 17 octobre 2014 / Augmented on May 13th, 2010 - August 7th, 2010 - February 25th, 2011 - July 3, 2011 - October 17th, 2014

 

À citer comme suit / Tobe referenced as :

 

Christian Lassure

Sentiers de découverte de cabanes et de murs en pierre sèche

http://www.pierreseche.com/circuits.html

 

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