LES APPELLATIONS DES TERRASSES DE CULTURE DANS LA FRANCE DU SUD : The designations of agricultural terraces in Southern France: tall stories and true facts Christian Lassure
Chez la plupart des spécialistes des terrasses de culture, revient en leitmotiv l'affirmation d'une "diversité" des termes désignant ces aménagements dans les parlers vernaculaires de la France du Sud. Un auteur propose un "petit dictionnaire terminologique des terrasses" comportant pas moins de 36 rubriques, non sans préciser que la liste est "encore incomplète" (1). Emportés par leur enthousiasme, un collectif d'auteurs parlent même d'une "infinité de vocables désignant les terrasses" (2). Même s'il y avait autant de désignations de la terrasse que d'habitants dans les régions à terrasses, cela ne donnerait, il faut l'avouer, qu'une piètre idée de l'infini… 1. Une terminologie à la carte On trouve une traduction graphique de cette thèse à la page 18 de la brochure "Terrasses agricoles" publiée en 2000 par les Parcs naturels régionaux de France (3) : une trentaine de vocables, de provenance linguistique disparate, se retrouvent saupoudrés ici et là sur une carte de la moitié sud du pays affublée de la légende "une palette de mots haute en couleur".
1.1 Une "palette de mots" pas nette De ce document, le néophyte ne manquera pas de déduire que la France méridionale est peuplée d'une trentaine de peuplades ou tribus ayant chacune son appellation bien à elle pour désigner ses petites terrasses à mur de pierre sèche également bien à elles. Ainsi, les montagnards du massif du Mercantour (Alpes-Maritimes), emploient le mot français "planche", tandis que les gens de la Côte empruntent à la Toscane ses "ciglione". Les autochtones du Var et des Bouches-du-Rhône parlent sans retenue de leurs "restanques". Les Aptésiens ne quittent leurs "rives" qu'avec regret. La peuplade aux confins de la Drôme et du Vaucluse s'accroche à ses "baous". Chez les indigènes de la Maurienne (Savoie) − haut-lieu de terrasses bien connu –, c'est l' "accouata" que l'on préfère. Dans l'Isère, on tombe en arrêt devant les "estancos". Dans les Alpes-de-Haute-Provence, les locaux en pincent pour "faïsse" à Digne, mais pour "saouches et barris" à Barcelonnette. Dans le Gard, au Vigan, les habitants se divisent en deux clans : ceux qui prononcent "bancal" et ceux qui prononcent "bancaou". Les Lotois sont tout étonnés et heureux de découvrir qu'ils ont des "bancels". Dans la plaine de la Garonne, à Muret, aux portes de Toulouse, les gens se plaisent à retourner sur les "bancs" des "colles". Plus au sud, vers Cazères, ils accordent leur faveur à "cabalière". Au large de Narbonne-Plage, les terrasses gagnées sur la mer ont pour nom "marge". À la frontière entre la France et la principauté d'Andorre, les Ariégeois donnent à leurs terrasses le nom d'un cru des Pyrénées-Orientales : "Banyuls". En Dordogne, la population a l'embarras du choix : "colo" ou "couolo" mais aussi "vas" ou "vase bas" (mais pas "vase haut"). Le Tarn-et-Garonne, zone de terrasses bien connue, a des "ribes". En Lozère méridionale, "traversier" a droit de cité tandis qu'en Lozère septentrionale "muraille" l'emporte. Les Ardéchois du Sud font bande à part avec "faïsse". Le sud du Cantal et le sud de la Haute-Loire ont en commun "accol" et son diminutif "accolette". Le sud-ouest du Puy-de-Dôme a ses "barras" tandis que le sud-est a ses "échamps". Les paysans du nord de la Haute-Loire dansent au son de la "chamba". Les confins du Rhône et de la Saône-et-Loire ont des "rases". Le sud du Rhône, à l'instar de la Savoie ou de la Suisse, a des "chalets". La vallée du Rhône vers Valence hésite entre "courens" et "courennes". La Drôme dresse ses "murailles", qui répondent à celles de la Lozère. En Avignon, les "barges" sont in. Devant un tel assemblage cartographique d'incongruités, on comprend que les auteurs du document aient assorti celui-ci de précautions oratoires : "Cette carte n'est donnée que pour évoquer la diversité des termes qui désignent les terrasses. Les recherches sont encore insuffisantes pour en garantir la justesse et l'exhaustivité", précisent-ils – non sans raison – dans la légende. En écho, sur le bord droit de la carte, court la mention : "Document établit (sic) après un simple recueil documentaire (resic)", qui ne déparerait pas la copie d'un analphabète. 1.2 Une indispensable rappel à la réalité Dans la mesure où cette carte a été publiée dans un ouvrage revêtu d'un sceau officiel, il apparaît difficile au chercheur sérieux de ne pas réagir devant la propagation d'un tel fatras d'absurdités : elles risquent en effet d'être reprises sans aucun regard critique par les médias et de s'imposer comme vérité d'évidence auprès du grand public si rien n'est fait. 1.2.1 Banyuls-sur-Andorre On conviendra que la localisation géographique des termes recensés est abracadabrante et ne correspond même pas aux indications fournies par les tenants habituels de la variété terminologique : que fait dans le Lot le mot bancèl, associé habituellement aux Cévennes ardéchoises, que fait dans la vallée de la Garonne l'expression "bancs et colles", empruntée à Olivier de Serres (fin XVIe siècle - début XVIIe siècle), que fait dans les Alpes-Maritimes le pluriel italien ciglione (littéralement "sillons") emprunté à la Toscane, que fait à proximité de l'Andorre le terme Banyuls qui, loin d'être un synonyme de terrasse, est le nom d'un village du Roussillon (Banyuls-sur-Mer) et d'un cru renommé, que fait dans le Golfe du Lion le mot catalan marge (talus, souvent revêtu de pierres ou d'arbustes, qui sépare deux bandes de terrre situées à un niveau différent) ? 1.2.2 Des appellations incontrôlées En dehors du hiatus entre les localisations aberrantes figurant sur la carte et les indications fournies par les propagateurs de la fable "un petit pays, une appellation", comment ne pas être choqué par ce pot-pourri, si contraire aux normes d'une dialectologie bien comprise, mélangeant termes français ou francisés et termes occitans (ces derniers étant, qui plus est, soit en graphie normalisée, soit en graphie phonétique) : la moindre des précautions eût été d'identifier l'appartenance linguistique des différents mots. 1.2.3 Traduire n'est pas toujours trahir Il y a aussi l'absence de traduction, ou à tout le moins, d'explication du sens exact de chaque mot, comme si leur signification était automatiquement "terrasse de culture soutenue par un mur de pierres sèches" (ou plus simplement "terrasse à muret"). Pourtant, l'occitan barra n'est rien d'autre que "barre" et donc une appellation métaphorique. Pourtant, le français échamp (orthographiable échant et apparenté à champ / chant, face étroite d'un objet) désigne en réalité l'intervalle compris entre deux rangs de ceps de vigne. Pourtant, le français faisse et l'occitan faissa, de par leur origine étymologique, s'appliquent à une bande ou lanière de terre, qu'elle soit en terrain plat ou en terrain pentu (4). 1.2.4 Le pompon On pourrait multiplier les exemples de mots de la carte qui n'ont que peu de choses à voir avec la notion technique et agricole de terrasse. Mais le pompon est atteint avec l'absence, dans cet amphigouri, du seul mot universellement employé et compris de tous, à savoir terrasse, lequel a pourtant le mérite de désigner l'ensemble de l'aménagement (banquette + talus ou mur). Prétexte à cette éclipse, l'affirmation que "le mot terrasse, vocable d' 'ingénieur', passé aujourd'hui dans le 'français courant' " (…) "n'est cependant utilisé nulle part localement pour désigner les terrasses de culture". Las pour l'auteur de cette péremptoire affirmation, c'est le mot français terrasse – et non point un de ces si pittoresques équivalents locaux – qui est employé dès le début du XIXe siècle par de riches propriétaires fonciers en Ardèche méridionale lorsqu'ils font construire ou reconstruire des terrasses de culture, ainsi que nous l'apprennent leurs livres de raison (5). 1.2.5 Un vocabulaire vendeur Autre affirmation à prendre avec des pincettes, celle que "ce vocabulaire local" (…) "est porteur d'une force d'évocation et d'une précision de description que ne possède pas le français usuel". Tout d'abord, il convient de dire que certains de ces termes locaux ont ou ont eu un homologue français ou une forme francisée : faisse ou faysse, présent dans des actes notariés d'Ancien Régime, désigne une "bande de terre" tout comme faissa ; restanque est la francisation du provençal restanca ("barrage", "digue"), colle, employé par Olivier de Serres en 1600, est le pendant de l'occitan còla ("cale"). Ensuite, affubler une terrasse à muret d'un terme local signifiant, selon le cas, "butte" (autour d'un plant) (acòl), "barre" (barra), etc., c'est sans doute manifester une certaine puissance d'évocation (encore qu'il ne s'agisse que d'expressions imagées, analogiques), mais certainement pas faire preuve de précision. Seuls les termes qui ne sont pas des images et qui désignent métonymiquement une partie de l'aménagement pour le tout, peuvent prétendre à une certaine précision (à défaut d'exactitude) : rase ("fossé", "rigole"), ribe / rive ("talus"), échamp ("intervalle entre deux rangs de vignes"), muraille (le sens est évident). Enfin, un certain nombre de mots figurant sur la carte y sont par contresens : baou ("escarpement de rocher", "falaise"), barri ("long provin en espalier"), cabalière ("surface qu'un cheval peut labourer en une journée"), vas / vase ("petit carré de jardinage", "compartiment d'un pré"). 2. "Petit dictionnaire" deviendra grand En 1978, nous avions publié, à compte d'auteur, une petite brochure intitulée "Vocabulari occitan-francés de l'arquitectura de pèira seca" (6), dans laquelle étaient recensés, entre autres, les termes occitans appliqués aux terrasses de culture et à leurs éléments constitutifs : chambada (Velay), estanca (Provence), restanca (Provence), bancèl (Cévennes) / bancèu (Provence), bancal / bancau (Provence), casèrn (Sud-Vaucluse), faissa (Cévennes, Alpes-Maritimes), paret de faissa, traversièr (Cévennes), para (Languedoc), paredal (Rouergue), rasa , acòl / acòu (Provence). Il faut croire que cette liste initiale a fait des petits puisque nous en retrouvons les éléments dans un livre paru en 1984 ("Paysages et paysans des terrasses de l'Ardèche") et réédité en 2001 sous le titre "Terrasses d'Ardèche. Paysages et patrimoine" (7). Dans cette réédition augmentée, une page entière est consacrée à un "petit dictionnaire terminologique des terrasses" qui recense 36 termes différents pour illustrer la thèse de la multiplicité des vocables désignant la terrasse à muret. 2.1 Une liste mal fagotée Ce dictionnaire n'est pas sans appeler un certain nombre de remarques sur la forme et le fond : - pourquoi ce pluriel à bancels alors que la variante banceu est au singulier ? - bien que séparés, colo, couolo d'une part et couols d'autre part (pourquoi ce pluriel ?) ne sont qu'un seul et même mot, l'occitan còla, litt. "cale", dont l'équivalent chez Olivier de Serres (début XVIIe) est le français colle; - correjas ["terrasses en Cévennes"] est le pluriel de l'occitan correja, litt. "courroie", "lanière", il s'agit donc d'une image; - dauses, daunes (pl) ["terme retrouvé à Gras dans un acte notarié de 1705"] correspond à l'occitan dauna, variante orthographique de cauna, creux, cavité, grotte; - laones (pl) ["désignant les terrasses plantées en vigne à Saint-Remèze, Gras (Ardèche)"] est la francisation de l'occitan launa, litt. "lame"; - ce n'est que par métonymie abusive que le pluriel murettes désigne des "terrasses dans la vallée du Rhône, de Serrières à Tournon"; - parret de fiasso fait la part belle aux coquilles : il doit s'agir de paret de faisso, litt. "mur de terrasse"; - loin de signifier "terrasse", parran (aussi orthographié aparran, parrò et paran avec un seul r) était un petit jardin ou enclos situé derrière une maison dans les Cévennes, région sur les pentes desquelles toute pièce de terre a de fortes probabilités d'être en terrasse; - est-ce que l'énigmatique piot ne serait pas la même chose que l'occitan plò, variante de plan, "surface plane et horizontale" ? - relais ["terrasse en Ardèche"] de par son étymologie (le verbe occitan relaissar) a vocation de désigner un terrain laissé à découvert par une rivière ou par la mer, sens bien éloigné de terrasse, à moins qu'il ne s'agisse d'un atterrissement provoqué par un mur barrant un cours d'eau intermittent; - tasso ["terrasse à Mayres (haute vallée de l'Ardèche)"] est soit la graphie phonétique de l'occitan taça (litt. "tasse", ce qui laisse perplexe), soit une déformation locale de l'occitan terrassa, "terrasse" (terme figurant dans le dictionnaire occitan-français de Louis Alibert); - traversier n'est synonyme de "terrasse" que par métonymie car le sens premier est celui de mur en pierre sèche barrant transversalement une parcelle de versant (à l'exception des deux murs en haut et en bas de la parcelle). Pour ce qui est des autres termes, nous renvoyons à ce que nous avons dit à leur sujet dans notre critique de la carte des zones à terrasses ci-dessus. 2.2 De la diversité comme critère de datation Compte tenu de ces observations, la confection de ce "petit dictionnaire terminologique des terrasses" apparaît devoir beaucoup à l'assimilation abusive de termes culturaux ou d'appellations imagées à l'aménagement de pente qui a pour nom terrasse de culture. Prétendre, comme le fait l'auteur, que cette liste "indique l'antiquité du phénomène qui date d'une époque où il y avait peu de rapprochements linguistiques entre régions", c'est prendre ses désirs pour des réalités. Une diversité d'appellations, qui plus est factice, n'a jamais été un critère de datation pour l'historien et l'archéologue. De plus, l' "époque où il y avait peu de rapprochements linguistiques entre régions" paraît bien nébuleuse. 2.3 Autres temps, autres perceptions En dehors de quelques vocables signifiant soit banquette, soit mur, la terrasse culturale n'est pas désignée comme telle dans les parlers locaux parce qu'elle n'était pas obligatoirement perçue comme telle par ses créateurs et utilisateurs paysans. Là où le citadin, le vacancier, le touriste, le résident secondaire d'aujourd'hui voient un paysage de terrasses, le paysan de jadis ne voyait que des pièces de terre d'une certaine forme, ayant telle ou telle difficulté d'accès, dotées de telle ou telle qualité de terre, portant telle ou telle culture, ayant tel ou tel rapport, etc. Ce qui est maintenant présenté comme étant des éléments du patrimoine régional et un atout touristique, était autrefois des biens fonciers appartenant à des particuliers et un gagne-pain (8). 3. Trois nouveaux-venus font un petit tour et puis s'en vont Pour finir, et pendant que nous y sommes, nous nous proposons d'apporter quelques lumières sur trois nouveaux venus dans la liste des prétendus synonymes locaux de terrasse : anglada, escayre, pailhat. 3.1 Anglada Ce terme occitan est donné par Jacques Schnetzler (9) comme désignant, dans les Cévennes "une très longue terrasse". Dans le dictionnaire d'Alibert, on trouve les sens de "contenu d'un angle", "angle" et "coin de terre", il n'est nullement question de "terrasse". Le dictionnaire du monde rural de Marcel Lachiver (10) nous apprend que le terme français "anglade" (localisation non précisée) s'applique à un "pré en bordure d'un cours d'eau, qui s'enrichit de limon". On est loin de "terrasse". Un acte notarié de 1739 où il est question de construire six murailles et traversiers à Valleraugue (Cévennnes gardoises) dans une pièce "contenant anglade, muriers et chataigniers" (Philippe Blanchemanche) (11), confirme qu'il s'agit bien d'autre chose qu'une terrasse. 3.2 Escayre L'expression faire escayre (var. équaire / équerre) rencontrée, à propos de pièces de terre, dans des documents archivistiques du bas Vivarais allant du XVe au XIXe siècle, a été interprétée de prime abord, par Jacques Schnetzler (12), comme synonyme de "former un gradin / une terrasse". Une lecture plus attentive des actes notariés concernés a permis à Michel Rouvière (13) de rectifier ce qui s'avère un contresens : l'expression faire escayre renvoie non pas à un découpage vertical, en degrés, mais à l'angle droit, rentrant, fait par une parcelle. 3.3 Pailhat Dans l'ancien vignoble de Courgol, dans le Puy-de-Dôme, ce terme (en occitan normalisé palhat) aurait désigné la terrasse de vigne. On voit mal cependant par quel cheminement tortueux ce vocable, participe passé substantivé du verbe occitan palhar, "pailler", "clisser", en serait venu à désigner une bande de terre soutenue par un mur. Le sens véritable de pailhat nous est fourni par le dictionnaire de Lachiver : à la rubrique paillat (forme francisée de palhat), on apprend qu' "à Saint-Pourçais (Allier)" (donc dans le département immédiatement au nord du Puy-de-Dôme), "on appelait vignes en paillats, les vignes conduites en berceau bas". Un pailhat / paillat n'est donc rien d'autre qu'une vigne cultivée sur un treillage en berceau. Nous sommes trop pessimiste pour penser que la présente mise au point arrêtera, dans un domaine où les idéologies règnent, cette fable de la multiplicité des synonymes locaux du mot terrasse. Du moins aurons nous fait notre devoir. NOTES (1) Jean-François Blanc, Terrasses d'Ardèche. Paysages et patrimoine, l'auteur, Lumbin (38), 2001, 155 p., en part. p. 21 ("Petit dictionnaire terminologique des terrasses").
(2) Régis Ambroise, Pierre Frapa, Sébastien Giorgis, Paysages de terrasses, Edisud, La Calade, Aix-en-Provence, 1989, 191 p., en part. p. 184 ("Quelques définitions").
(3) Parcs naturels régionaux de France, Terrasses agricoles, coll. Expérimenter pour agir, cahier No 6, mars 2000, 30 p., en part. p. 18. En page 4 de couverture apparaissent les noms des personnes ayant participé à l'élaboration de l'ouvrage aux titres de la "Recherche" (Emmanuel Salesse), de la "Coordination" (Jean-Pierre Talichet, Parc naturel régional du Luberon; Sylvie Gauchet, Fédération des Parcs naturels régionaux), de la "Composition des textes et du Choix des illustrations" (agence Katia Emerand).
(4) Michel Rouvière, A propos de faysse et escayre : l'indispensable "remise à plat" terminologique, dans L'Architecture vernaculaire, t. 24, 2000, pp. 111-115.
(5) Cf. Michel Rouvière, De pierre et d'eau. Architecture vernaculaire au Coussac, polycopié, s. d. (1998), 4 p. + 1 fig. h. t., et Christian Lassure, Un cas d'emploi du mot "terrasse" en Ardèche méridionale au début du XIXe siècle, dans www.pierreseche.com/mot_terrasse.htm, 5 août 2002.
(6) Christian Lassure, Vocabulari occitan-francés de l'arquitectura de pèira seca / Vocabulaire occitan-français de l'architecture de pierre sèche, Paris, l'auteur, 1978. Ce vocabulaire devait être réédité en tant que supplément à L'Architecture vernaculaire rurale en 1980 puis dans le tome XVI (1992) de L'Architecture vernaculaire, pp. 59-76.
(7) Cf. note 1. Références de la première édition : Paysages et paysans des terrasses de l'Ardèche, l'auteur, 1984, 312 p. D'un titre à l'autre, on note la suppression du mot "paysans" et son remplacement par "patrimoine", comme pour mieux coller à l'évolution démographique et socio-économique de la région.
(8) Seul le regard se nourrit du paysage. Bâtisseurs – bien involontaires – de paysages, les paysans ont été avant tout et surtout bâtisseurs de champs, de terrasses, d'enclos.
(9) Jacques Schnetzler, Nos terrasses de versants, "faïsses" et "accols", sont-elles datables ? L'exemple du pays des Vans aux confins de l'Ardèche, du Gard et de la Lozère, dans L'Architecture vernaculaire, t. 24, 2000, pp. 47-57, en part. p. 49.
(10) Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural. Les mots du passé, Fayard, Paris, 1997, 1766 p. + XL p. h. t.
(11) Philippe Blanchemanche, Les terrasses de culture des régions méditerranéennes. Terrassements, épierrement et dérivation des eaux en agriculture. XVIIe-XIXe siècles. Etude ethnohistorique, École des hautes études en sciences sociales, mémoire de doctorat de 3e cycle, 1986, 275 p., en part. p. 94.
(12) Cf. note 9.
(13) Cf. note 4. Pour imprimer, passer en mode paysage © CERAV Référence à citer / To be referenced as : Christian Lassure page d'accueil sommaire terrasses
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