1 - 10e Congrès International sur la Pierre Sèche Dates :
Lieu : Programme : Communications Le Parc Culturel du Río Martin, la mairie de Montalbán (Teruel) et la Société internationale pour l'étude pluridisciplinaire de la Pierre Sèche qui siège à Le Val (Provence, France) vous invitent à participer au 10e Congrès International sur la Pierre Sèche qui se tiendra dans la ville de Montalbán, Cuencas Mineras, Teruel, Espagne. Ayant lieu tous les deux ans dans un pays nouveau, cette manifestation a été organisée par différents responsables européens (en Grèce, Italie, France, Espagne, Suisse), mais a toujours mobilisé un public plus large, venant par exemple de l'arc sud de la Méditerranée, du Moyen Orient, des Etats-Unis ou de l'Australie. Les objectifs de ce congrès sont de mieux faire connaître la pierre sèche en tant que mode de construction traditionnel, de développer et d'orienter la recherche sur le sujet, de faciliter l'échange des savoir-faire en matière de construction et d'entretien, Sont concernés par ces objectifs les spécialistes et les acteurs de : Le champ scientifique et technique couvert par vos interventions peut donc être vaste. Afin de donner un fil directeur et sans exclure d'emblée les interventions de caractère général, nous proposons deux thèmes qui pourraient donner lieu à des séances et des dossiers particuliers : Affiches . "La pierre sèche, conservation et restauration" (Les travaux de sauvetage et de restauration des structures en pierre sèche). Langues du Congrès Espagnol, anglais et français (traduction simultanée). Les exposés présentés dans une autre langue devront être prêts et envoyés au secrétariat le 1er juin au plus tard pour être traduits en espagnol ou en français. Propositions de communications A envoyer au secrétariat du Congrès avant le 1er février 2006 en espagnol, anglais ou français : Le Comité Scientifique confirmera l'acceptation des propositions entre le 1er et le 15 mai 2006. Inscriptions Payer les droits d'inscription avant le 1er août 2006 au plus tard. Tarifs Participants plein tarif : 60 E. Ce forfait comprend l'accès aux conférences, la documentation du Congrès et les traductions, les déjeuners et les dîners du vendredi 22 et du samedi 23, le dîner du dimanche 24 ainsi que l'excursion du dimanche 24. Le voyage et les frais de séjour sont à la charge des participants ou de leur organisme de tutelle. L'organisation du Congrès tiendra à votre disposition une documentation pour vous loger à moindre frais. Les programmes détaillés avec les cartes d'inscriptions définitives vous seront expédiés en août 2006. Chèque à libeller à l'ordre du : Coordonnées pour les virements : Secrétariat du Congrès (inscriptions, communications, informations) : Ayuntamiento de Montalban Informations: S.P.S. / SOCIETE INTERNATIONALE DE LA PIERRE SECHE PARQUE CULTURAL DEL RÍO MARTÍN 2 - Ouvrage reçu : Borut Juvanec (prof.), Kamen na kamen ("Pierre sur pierre") (photographies de Maj Juvanec), Zalozba, Ljubljana, 2005 Avec Kamen na kamen (litt. "Pierre sur pierre", le professeur Juvanec, qui enseigne l'architecture à l'université de Ljubljna en Slovénie, parachève sa quête des cabanes et autres vestiges en pierre sèche en Europe, nous offrant un vaste panorama de ces constructions et nous livrant à leur sujet ses conclusions, marquées du sceau du théoricien de l'architecture qu'il est.
De par l'étendue du domaine géographique étudié, l'abondance de l'illustration photographique, le souci du relevé architectural, les références aux architectures préhistoriques et antiques (où sont déjà présentes, quoique à un niveau social, économique et technologique différent, certaines des techniques employées par les bâtisseurs de cabanes), l'ouvrage constitue une contribution majeure à la connaissance de la petite architecture en pierre sèche de l'Europe de l'Ouest. Une décennie durant, l'auteur a traqué la cabane en pierre sèche, en Slovénie (hiska de la région de Karst), en Croatie (bunja de la Dalmatie, kazun de la péninsule istrienne, komarda de l'ïle de Krk), en Grèce (mitada de la Crète), en Palestine (mantarak), sur l'île de Malte (girna), en Italie (trullo de la région de Bari, pineta de la Sardaigne, cabane de caprile sur l'ïle d'Elbe), en Espagne (barraca de vinya de la Catalogne et du pays valencien, bombo de la province de La Mancha, barraca et pont de bestiar de l'île de Minorque), en Irlande (clochan de la péninsule de Dingle), en Allemagne (weinbergshaeuschen), en Suisse (crot ou scele de la région de Graubuenden) et en France (cabane du Vaucluse, capitelle du Gard, pagliaddiu de Haute-Corse). Rédigé en slovène, l'ouvrage comporte cependant un résumé en anglais en tête de chacun des neuf chapitres qui le composent; s'y ajoute, tout à la fin, un résumé général en plusieurs langues, dont le français. Il est donc possible pour le lecteur qui comprend l'anglais de se faire une idée de la teneur du livre, à défaut d'en saisir le détail. Pour contacter l'auteur : professeur Borut Juvanec, architecte, Zoisova 12, 1000 Ljubljana, Slovenie - tél. : int + 386 1 2000 750 - courriel : borut.juvanec[at]fa.uni-lj.si 3 - Ouvrage reçu : Marc Grodwohl, Expériences constructives. Festival international de la maison, Ecomusée d'Alsace, 2005, 77 p. Nous empruntons à M. Marc Grodwohl, directeur de l'Ecomusée d'Alsace à Ungersheim, la présentation qu'il donne de son ouvrage, en y ajoutant simplement, en notes, quelques précisions indispensables : "Cette publication paraît pour les vingt ans d'ouverture au public de l'Ecomusée d'Alsace. Elle est le récit de ce qui s'est passé cette année 2004, et de ce qui l'a préparée en 2003. Le récit débute par les souvenirs d'un site désolé en 1980, porteur de quelques pauvres traces d'histoire ancienne, lisibles sous la couche industrielle." (1) "Sur ce site débute alors la construction de l'Ecomusée d'Alsace, dont on fera peut-être le récit ailleurs, une autre fois. Ici nous intéresse l'émergence d'une "agglomération nouvelle", qui génère ses propres friches [...]. Sur ces friches prend naissance en 2003 un Festival international de la maison, tentative suivie d'un Festival de plus grande envergure en 2004. Cet espace est ouvert à des équipes de jeunes architectes français, allemands, hongrois [...]." (2) "Nous avons [...] éprouvé le besoin de livrer un instantané, en mots et en images, de cette démarche architecturale en grande partie éphémère. Elle associe les travaux de groupes d'étudiants aux propres travaux de l'Ecomusée, qui ont permis d'expérimenter des propositions nouvelles en matière de présentation de l'architecture vernaculaire, en l'occurrence très ancienne puisqu'elle porte sur un ensemble de bâtiments dont le plus ancien est daté de 1499." (3) "Ces chantiers de 2004 retournent aux sources de l'Ecomusée, avec la relation du démontage d'une maison de 1944 dans le Guilan, en Iran, par une équipe d'architectes et d'ethnologues [...]." (4) (1) Les friches d'une ancienne mines de potasse, exploitée de 1904 à 1976. Pour se procurer l'ouvrage : Association de l'Ecomusée d'Alsace, BP 71 - 68190 UNGERSHEIM - tél. : 0033 (0)3 89 74 44 74 - courriel : contact[at]ecoparcs.com 4 - Parution du livre "Ruches et abeilles" aux éditions CRÉER (edicreer[at]wanadoo.fr) : On nous signale la sortie de l'ouvrage RUCHES ET ABEILLES, Architecture, Traditions, Patrimoine, écrit par Jean-René Mestre et Gaby Roussel aux éditions Créer, 63340 Nonette (tel 04 71 76 70 11). 204 pages. 45 €. La Dordogne est un des hauts lieux de l'architecture de pierre sèche. Plusieurs communes de ce département ont vu leurs cabanes étudiées ces trois dernières décennies : Badefols-sur-Dordogne, Daglan, Meyrals, Montignac-sur-Vézère, Savignac-les-Eglises, Sorges, etc. A ces communes il convient d'ajouter désormais La Boissière d'Ans, village du Périgord noir, situé à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est de Périgueux : une page leur est en effet consacrée par M. Didier Degrèze (d.degreze[at]wanadoo.fr) dans le site qu'il voue à cette commune et dont il est le régisseur : D'autres cabanes sont du type cylindro-conique, une est de plan rectangulaire avec une bâtière de lauses. Une visite s'impose ! 6 - Dernières nouvelles du 10e Congrès international de la Pierre Sèche : On nous communique l'information suivante : les 6 et 7 mai 2006, doit se réunir le Comité Scientifique du Xe Congrès de la Pierre Sèche - composé de Antonio Alomar (Président SPS), Ada Acovitsióti (Secrétaire général SPS), Antonia Theodosiou (Vice secrétaire SPS), Montserrat Martinez (Vice-recteur Université de Saragosse) - afin d'en élaborer le programme.. 7 - Ouvrage reçu : Piedras con raíces, No 11 (automne 2005) : Au sommaire de ce 11e numéro de Piedras con raíces ("Pierres enracinées"), la revue de l'association estrémadurienne ARTE : - Juan Rosco Madruga, Reflexiones sobre la habitacíon humana (Réflexions sur l'habitation humaine); - Julián Miguel Orovengua, La máquina del Tío Fabián. Notas de campe sobre un ejemplo de arquitectura popular industrial en Portezuelo (La machine de l'oncle Fabian. Notes de terrain sur un exemple d'architecture populaire industrielle à Portezuelo) : il est question des ruines d'une filature du XIXe siècle; - Miguel Urbano Robado Mariscal, Los doblados, un ejemplo de arquitectura útil (Les "doubles", exemple d'architecture utilitaire) : monographie d'un doblado/doblao, litt. "double", le premier étage de l'habitation dans la région de Trujillo, affecté à la conservation des céréales, des légumes et de la charcuterie de la famille); - Pablo Muñoz Regadera, Lag chozag de la Sierra d'El Torno (Les cabanes de la Sierra del Torno) : présentation des cabanes d'agriculteurs ou de bergers de la montagne d'El Torno, dans la région de Cáceres; - Alejandro Valiente Lourtau, Construcciones hidráulicas orientadas a la agricultura en Cañaveral (Constructions hydrauliques vouées à l'agriculture à Cañaveral) : il s'agit de bassins pour l'irrigation de vergers de citronniers; - Carlos Junquera Rubio, La casa tradicional en la Selva del Amazonas (I) (La maison traditionnelle dans la forêt amazonienne, I) (on y apprend, entre autres choses, que la grande case collective en forme d'anneau des Yanomami s'appelle shabono). En fin d'ouvrage, plusieurs recensions d'ouvrages et le sommaire des actes du 2e Congrès national espagnol de l'architecture en pierre sèche, qui s'était tenu à Pegalajar, province de Jaén, en juin 2004 (voir les informations sur le site www.magina.org). (*) Piedras con raíces, la revista de nuestra arquitectura vernácula, éditée par Asociación por la Arquitectura Rural Tradicional de Estrémadura (ARTE), Apartado de correos 837, 10080 - CACERES (18 euros l'an). Courriel : piedrasconraices[at]yahoo.es 8 - Ouvrage reçu : Jean-Pierre Rouanet, Gilles Fichou, et al., Construire en pierres sèches, 1re partie, Parc naturel régional du haut Languedoc, Saint-Pons-de-Thomières, 16 p. (dont couverture). Ce livret, au format A4, édité par le Parc naturel régional du haut Languedoc, se veut le premier d'une série ayant pour objectif de "familiariser davantage [le lecteur] avec la technique et les savoir-faire ancestraux des divers constructions en pierres sèches". Les constructions abordées sont le mur de clôture et le mur de soutènement tels qu'on en construisait au XIXe siècle dans la zone sur laquelle s'étend le parc naturel, à savoir "de l'Espinousse aux garrigues du Minervois ou de la Montagne Noire au Sidobre", autrement dit aux confins du Tarn, de l'Aveyron, de l'Hérault et de l'Aude (avant-propos de Kléber Mesquida, président du Parc). Après une introduction mettant l'accent sur l'omniprésence des vestiges agricoles en pierre sèche dans le haut Languedoc, les auteurs traitent des points suivants : - la climatologie et la géologie de la zone concernée (on trouve des murs en calcaire, marbre, grès, schiste, micaschiste, granit); - les divers types de pierres - les grands principes - l'organisation du chantier selon trois cas de figure :
. la réparation d'un mur de soutènement effondré (partie manifestement inspirée du petit manuel de Michel Rouvière sur "la restauration des murs de soutènement de terrasses", publié en
2003 par le Parc national des Cévennes); - l'intérêt des murs en pierre sèche pour une politique économique dite de "développement durable"; - une particularité à remarquer (le balisage supposé des cheminements avec des pierres de quartz blanc); - la sécurité du chantier; - un glossaire. Les textes, simples et clairs de Jean-Pierre Rouanet sont très bien servis par les dessins parlants de Gille Fichou, qui a su tirer parti de sa longue expérience de maçon à pierre sèche et de ses dons d'observation. Robert Fierret a fait bénéficier l'opération de ses conseils éclairés. Une particularité de l'ouvrage est d'être bilingue, français-occitan, du moins pour l'avant-propos, les titres des différentes parties et les mots du glossaire. On trouve dans ce dernier une jolie expression (que nous avions signalée en son temps dans notre "vocabulaire occitan-français de l'architecture de pierre sèche"), placer une pierre "en demoiselle" (in damaisèla), c'est-à-dire avec sa plus grande dimension en parement dans le sens vertical, expression usitée également en natation (nager "en demoiselle", c'est-à-dire debout dans l'eau). Placer les pierres ainsi n'est d'ailleurs pas conseillé en maçonnerie sèche, mais un dessin vient opportunément nous indiquer la parade si le murailleur est obligé de recourir à cet artifice. Nous ne doutons pas que la diffusion de ce livret fasse naître de nouvelles vocations, contribuant ainsi à la renaissance d'une technique et d'un art populaires ayant malheureusement passé de mode à la fin du XIXe siècle. Adresse du Parc du haut Languedoc : 13, rue du Cloître, BP 9, 324220 SAINT-PONS-DE-THOMIERES 9 - Nouvelle adhésion au CERAV : M. Emmanuel Benetollo (epbenetollo[at]hotmail.com), Français résidant aux Etats-Unis et charpentier depuis plus de 2 ans, s'intéresse en particulier aux charpentes à courbes ("cruck constriuction" en anglais) (cf. questions_et_reponses_2005_b.html). Le CERAV est très honoré de cette adhésion et souhaite la bienvenue à M. Benetollo. 10 - Mise en ligne d'un site Internet sur les "Cabanes d'Aquitaine" : Les "cabanes" sont à la mode. Ce site thématique - qui est consacré aux "cabanes fluviatiles", "cabanes des campagnes", "cabanes des bois", "cabanes des montagnes" de la région Aquitaine, surtout connue pour ses châteaux - en est une nouvelle preuve après les nombreux livres publiés sur ce thème ces dernières années. On y apprend, d'entrée de jeu, grâce à Nathalie Pinard de Puyjalon qui connaît son terroir, qu' "Ancestrales, elles [les cabanes] se trouvent au cœur de l'intimité régionale". Réalisé par des étudiants de l'Institut des sciences de l'information et de la communication à Bordeaux, ce site réserve à ses visiteurs des "goodies" (en langue vernaculaire française "cadeaux", "bonus") : fonds d'écran, lexique, références bibliographiques et internautiques. "Cabanes d'Aquitaine" goes on line: "Cabanes" (huts) are all the rage these days. This new site, devoted to the "river huts", "country huts", "forest huts", "mountain huts" of the Aquitaine region – already noteworthy for its "châteaux" – bears testimony to a trend that has already made itself felt in the publishing world. The site's home page highlights the fact that "as an ancestral heritage, these huts are at the core of regional intimacy", to quote a savvy Nathalie Pinard de Puyjalon. Designed by students of the Institute of Information and Communication Sciences at Bordeaux University, the site holds in store for its visitors some "bons choses": wallpaper images, a lexicon, references of books and Internet sites. Adresse : www.cabanes.u-bordeaux3.fr/ 11 - Parution des actes de la journée d'étude d'Avallon (Yonne) du 24 septembre 2005 dans le cadre de la série "Pierre Sèche" : PIERRE SÈCHE 1 - ACTES DE LA JOURNÉE D’ÉTUDE D’AVALLON (YONNE) DU 24 SEPTEMBRE 2005 SUR L’ARCHITECTURE RURALE EN PIERRE SÈCHE (organisée par le
Comité icaunais des meurgers) ●’Ada Acovitsioti-Hameau, ethnologue Format A4 - 70 pages - Xérocopie - Couverture bristol spiralée - Prix : 15 euros franco (Communauté Européenne)
(*) pour imprimer, passer par le mode paysage 12 - Ouvrages reçus : Piedras con raíces, No 12 (hiver 2006) et No 13 (printemps 2006) : Au sommaire du 12e numéro de Piedras con raíces ("Pierres enracinées"), la revue de l'association estrémadurienne ARTE : - ARTE, L'Assemblée d'Estrémadure prend sous sa protection les cabanes en pierre (le 20 octobre 2005, une proposition de loi concernant les cabanes en pierre a été approuvée à l'unanimité par la Chambre régionale; cette proposition de loi en appelle à la protection de toutes les cabanes de la Communauté autonome, conformément à la loi du patrimoine historique et culturel d'Estrémadure); - Xavier Marcos Arévalo, Autour de la spécificité de l'architecture populaire estrémadurienne. Un point de vue anthropologique (document de 1982); - José Maldonado Escribano, Candalija, La Garza, Casa de la China et autres métairies et maisons de campagne de basse Estrémadure. Etude de leurs installations vouées au culte religieux (il s'agit de chapelles intégrées); - Carlos Bermejo Castro, Portes et fenêtres. Architecture traditionnelle dans la ville de Valencia de Alcántara; - Manuel Rivero Pérez, Les greniers : le souvenir des récoltes passées (article en portugais sur les greniers surélevés de Galice); - Michel Rouvière, L'importance des constructions en pierre sèche dans l'esthétique de l'Ardèche (France) (article traduit en espagnol) Au sommaire du 13e numéro : - José Luis García Grinda, Conseils pour la réhabilitation de la maison rurale; - Oficina Técnica Equal, Le projet "Ressources humaines et patrimoine" œuvre à la redécouverte des techniques traditionnelles de construction; - Francisco Manuel Mata Torrado, Restauration et réhabilitation d'une demeure traditionnelle : Jerez de los Caballeros (Badajoz); - Antonio González Cordero, Origines de la demeure pastorale en Estrémadure, la cabane chalcolithique du site de Cabrerizas (La Cumbre, Cáceres) (article des plus intéressants; il s'agit d'une cabane d'habitation du 3e millénaire avant J.C., de plan circulaire, à poteau central; la juxtaposition d'une reconstitution hypothétique du bâtiment et de la photo d'un chozo subactuel - légendée, de façon piquante, "cabane estrémadurienne du 2e millénaire après J. C."- n'est cependant guère pertinente : la fonction n'est pas la même, dans un cas on a une habitation principale, dans l'autre une habitation saisonnière; le niveau technologique n'est pas le même non plus, dans un cas on est à l'Age du cuivre, dans l'autre à l' "Age de l'acier"); - Aniceto Delgado Méndez, Les valeurs patrimoniales d'un ensemble historique : Burguillos del Cerro; - Carlos Bermajo Castro, La réutilisation des dolmens (sur des dolmens naguère réutilisés comme soues, cabanes en pierre sèche, abris de berger, colombiers, chapelles, etc., photos à l'appui (avant, après)); - Sebastián Díaz Iglesias, La caseta de las "Calbotes" (La casette aux marrons, anfractuosité dans les chaos de rochers grantiques, femée par une murette et servant naguère de cabane aux enfants du village de Piornal dans le nord de la région de Cáceres pour faire rôtir des châtaignes le jour de la Toussaint; ce précieux témoignage évitera peut-être à ces vestiges d'être catalogués à l'avenir comme mystérieux, énigmatiques, insolites, etc.); - Carlos Junquera Rubio, La maison traditionnelle en forêt amazonienne (II). Son évolution par suite de l'influence occidentale; - José Luis García Grinda, Caractéristiques de l'architecture populaire de la Mancha Alta dans la région de Cuenca. Ce numéro se termine par une page consacrée au livre "Kamen na Kamen" de notre ami slovène Borut Juvanec (cf. supra, No 2). (*) Piedras con raíces, la revista de nuestra arquitectura vernácula, éditée par Asociación por la Arquitectura Rural Tradicional de Estrémadura (ARTE), Apartado de correos 837, 10080 - CACERES (18 euros l'an). Courriel : piedrasconraices[at]yahoo.es 13 - Construire à pierre sèche à Issendolus, sur le causse de Gramat (Lot) : C'est toujours avec intérêt et plaisir que nous découvrons des sites consacrés en totalité ou en partie aux petites constructions rurales en pierre sèche. Le site personnel de M. Christian Jacques, qui comporte une page inititulée "pierres sèches", est de ceux-là : on y découvre des photos des différentes structures en pierre sèche construites par notre confrère lors de ses séjours dans sa résidence secondaire lotoise : des murets, agrémentés de divers aménagements couramment rencontrés dans la région : Adresse du site :http://perso.wanadoo.fr/lespeyres/pierres-seches.htm Adresse électronique de M. Christian Jacques: Christian.Jacques_be[at]dixinet.com 14 - Conférence de M. Michel Rouvière sur les terrasses de culture, à Faugères (Ardèche), le 28 mai 2006 : Dans le cadre du "Mai des Terrasses", manifestation annuelle organisée par le Parc naturel régional des Monts d'Ardèche (*), M. Michel Rouvière donnera une conférence sur le thème des terrasses de culture, à Faugères, le dimanche 28 mai à 15 h. Contact : Mairie 04 75 39 48 35. (*) Cette année, le "Mai des terrasses" met l'accent sur la découverte, au moyen de la randonnée, des terrasses du nord au sud du Parc. Pour tout renseignement, téléphoner au 04 75 94 35 20 ou aller sur le site www.parc-monts-ardeche.fr. 15 - Colloque international sur "Les maisons paysannes en Europe occidentale, de la fin du moyen âge au XXe siècle" les jeudi 14, vendredi 15 et samedi 16 septembre 2006 à la Sorbonne, amphithéâtre Quinet : La géographie historique française, en la personne de Jean-René Tronchet, professeur à la Sorbonne et spécialiste des anciennes cultures paysannes, se met sur les rangs pour la constitution d'une "discipline tutélaire" des maisons rurales en Europe du XVIe au XXe siècle. Nous nous faisons volontiers l'écho du colloque censé inaugurer cette tentative. INTRODUCTION AU COLLOQUE "Il s'agit de faire un point sur les maisons paysannes en Europe de l'Ouest de la fin du Moyen Âge au XXe siècle, à partir des recherches effectuées au cours de ces dix dernières années dans des disciplines différentes : géographie, archéologie, ethnologie, histoire et histoire de l'Art. L'un des buts du colloque est de contribuer à l'établissement d'une étude interdisciplinaire du patrimoine rural bâti en Europe. Les maisons paysannes de la fin du Moyen Âge au XXe siècle restent un parent pauvre de la recherche dans une bonne partie de l'Europe occidentale. Un bon nombre d'entre elles sont pourtant encore debout, et leur importance est reconnue dans les phénomènes de «patrimonialisation » des campagnes et d'aménagement de l'espace rural, qui intéressent aujourd'hui plusieurs disciplines des sciences humaines. L'une des raisons de ce désintérêt, qui touche aussi d'autres secteurs du patrimoine rural, provient en partie de l'absence d'une discipline tutélaire. En France, les géographes ont été les premiers spécialistes à s'intéresser au sujet dès le début du XXe siècle, suivis par les ethnologues dans les années 1970-1980, puis par les historiens de l'Art et les archéologues, et très récemment par les historiens. Il est donc temps de faire un point sur la façon dont ces différentes spécialités envisagent le problème des maisons paysannes en Europe occidentale au début du XXIe siècle. La période envisagée se réfère principalement de la situation observable en France à partir de travaux plus ou moins récents : en amont l'apparition des principaux types ou modèles de maisons paysannes traditionnelles dès la fin du Moyen Âge, et en aval le constat de leur obsolescence au cours des premières décennies du XXe siècle. Mais entre les résultats encore limités de l'archéologie médiévale et ceux, restés souvent incomplets, des enquêtes géographiques et ethnologiques du XXe siècle, bien des incertitudes demeurent. La fourchette chronologique adoptée devrait donc permettre aussi de confronter les sources, points de vue et méthodes des archéologues, des historiens, des historiens de l'Art, des géographes et des ethnologues. En revanche, les aspects « patrimoniaux » contemporains des maisons paysannes relèvent d'une autre approche et ne seront pas pris en compte. De même, les écrits des agronomes, hygiénistes, administrateurs, etc., ne seront pas étudiés en tant que tels, mais seulement dans le cadre d'exemples précis". PROGRAMME
8h30 : Accueil des participants 1. La maison et son environnement entre la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes (XIVe-XVIe siècles) 9h40 : "La maison paysanne dans le Nord-Ouest de la péninsule ibérique au bas
Moyen Age : une cellule de base de l'organisation sociale de l'espace", Esther
PEÑA BOCOS et Elisa ALVAREZ LLOPIS (Professeurs d'histoire médiévale à
l'université de Cantabria (Santander), Departamento de Ciencias Historicas) 2. La maison dans son contexte économique, social et politique (XVIe-XIXe siècles) 11h00 : "Building activities in the early 18th century in Western Germany",
Burghart SCHMIDT (Université de Cologne) 14h00 : "Maisons rurales et pigeonniers dans le patrimoine
agraire des Congrégations religieuses des Etats pontificaux, entre le Moyen Âge
et les Temps modernes", Ileana TOZZI (Directrice du Musée diocésain de Rieti)
3. De la maison enfouie à la maison traditionnelle : du Moyen Âge au XXe siècle 14h50 : "Techniques de construction et structure du village du VIIIe au XXe
siècle en basse vallée de la Moselle (Lorraine, France)", Jean-Marie BLAISING
(Ingénieur de recherches à l'INRAP) et Franck GERARD (Assistant d'études et
d'opérations à l'INRAP).
4. De la maison médiévale à la maison traditionnelle : ruptures et continuités 9h00 : "The Housing of Stock in the Scottish Highlands and
Islands Prior to 1800", Robert-H. DODGSHON (Professeur
de géographie à l'université du Pays de Galles). 5. Les typologies : échelles, problèmes, méthodes 10h50 : "Quel modèle de classement typologique pour un corpus de
l'habitat rural traditionnel en France ?", Jean-Yves
CHAUVET (Association "Maisons paysannes de France") 14h00 : "House types and their origins in the County of Clare",
Fidelma MULLANE (Professeur de géographie à l'université de Gallway) 6. Du seuil à l'intérieur 14h50 : "Treuzoù, le 'seuil' : passage et limite. Approche
ethnologique d'un entre-deux : la porte de la maison bretonne",
Jean-François SIMON (Professeur à l'université de Bretagne occidentale,
Directeur du Centre de recherche bretonne et celtique, UMR 6038)
7. Emergence et développement des formes régionales : de la commune au "pays" 9h00 : "La commune d'Ermenouville en Pays de Caux : évolution
du bâti du XVIIe siècle à nos jours", Didier BOUILLON
(Professeur à l'Ecole nationale supérieure du paysage, Versailles) 8. Des maisons "traditionnelles"aux transformations contemporaines de l'habitat paysan 10h50 : "La maison rurale aux îles Eoliennes et la vinification
traditionnelle", Silvia PAGGI (Maître de conférences,
anthropologie visuelle à l'université de Nice)
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