QUESTIONS & RÉPONSES
année 2001

QUESTIONS & ANSWERS
year 2001

 

 

NDLR :

1/ De chercheurs ou de curieux, nous parviennent des questions sur des thèmes,  des bâtiments ou des points particuliers non encore traités dans le site. Prenant sur notre temps personnel pour y répondre, nous apprécierons grandement tout remerciement sous la forme, par exemple, de photos à publier sur le site mais surtout d'une adhésion à l'Association (qui ouvre le droit au service du bulletin "Pierre Sèche"). Merci par avance.

2/ La Librairie du compagnonnage, 2, rue de Brosse - 75004 PARIS (tél. : 01 48 87 88 14 - site Internet : www.compagnons-du-devoir.com) propose des centaines de titres d'ouvrages récents concernant l'architecture rurale. C'est à elle qu'il faut s'adresser si l'on est à la recherche d'un ouvrage récent autre que ceux publiés par le CERAV. Pour les ouvrages anciens, on se rendra sur le site www.livre-rare-book.com.

3/ Si vous n'avez pas obtenu de réponse à votre demande, ne nous en veuillez pas : c'est que nous ne disposons pas des renseignements demandés. Ne soyez pas surpris non plus si notre réponse à votre message ne vous parvient qu'au bout de 8 à 15 jours : nous prenons le temps de la réflexion.

 

8 A - Question de M. Erwan Faux (efaux[at]laposte.net), le 14 avril 2001 :

Etudiant en géographie, je réalise mon mémoire sur le bâti des marais charentais (...) (Brouage, l'ïle d'Oleron et la rive droite de la Seudre). La zone de la Seudre m'intéresse particulièrement à travers la présence de petites cabanes que l'on appelle ici des "gabirottes". L'enquête orale, bibliographique, et l'analyse de la composition ne me permettent pas d'identifier très clairement ces édifices.

Sur ma zone, elles sont au nombre de 7 (2 autres semblent être présentes plus dans les terres). Sur ces 7, une est complètement détruite, une s'écroule progressivement, 4 sont encore debout dont 2 à l'écart (1 et 3 km) en bordure des villages voisins. Ainsi qu'une ruine à base carrée (?). Elles sont toutes (sauf une) de plan circulaire. Leur diamètre extérieur varie de 3,3 m à 2,2 m; leur diamètre interne entre 1,2 m et 2,2 m. Elles atteignent entre 3,8 m et 2,6 m de hauteur hors tout, et entre 2,3 m et 1,45 m sous voûte (on peut cependant penser que vu le poids et le sol du marais, elles aient pu s'enfoncer légèrement, ce qui reste à vérifier). La première assise de la voûte est constituée de deux pierres demi circulaires.

Elles se trouvent toutes en périphérie du village, sur des prés salés, découpés par des ruissons. Toutes comportent entre 2 et 9 niches (haut. : 28 cm, larg. : 27 cm, prof. : 30 cm). Trois possèdent de petites ouvertures composées à l'extérieur de feuillets que l'on retrouve sur  les poulaillers des fermes des marais. La porte varie entre 1,35 m et 1,05 m de haut, et de 0,85 m à 0,65 m de large (entrée en V à l'envers). Derrière une, on peut découvrir un muret bas en pierres sèches.(...).

De nombreuses hypothèses circulent sur leur origine. Leur nom provient de gabelou car certains supposent qu'elles ont été construites dans le but de servir d'abri aux douaniers en période de gabelle. D'autres pensent qu'elles ont servi à ranger les outils du saunier. La seule chose qui semble être sûre, c'est qu'elles ont servi de poulaillers (témoignages). Sur le cadastre napoléonien, elles sont représentées comme des petits moulins, en forme de flèche avec un cercle à la base, et avec pour certaines des petits carrés dessinés dessus, entre 1 et 4. D'ailleurs elles se trouvent toujours à proximité d'un moulin, qui semble avoir été construit après (pour certains) selon le cadastre. Sur ce même cadastre, une est représentée avec la croix du christ à son sommet.

Pour en savoir plus, je me suis rendu à Paris afin de vérifier à la BN si elles étaient représentées sur l'atlas des gabelles de France de 1665 qui malheureusement ne cite que les zones de grandes gabelles. (...) En cherchant à pierre sèche je suis tombé sur votre site (...) Ayant pris connaissance de votre e-mail, je me permets de vous écrire car vous me semblez le plus à même à travers vos différentes recherches de me renseigner ou de me diriger dans mes recherches sur l'époque de construction et le rôle qu'ont joué ces gabirottes (...).

Restant à votre entière disposition, je vous prie d'agréer, monsieur, l'expression de mes sincères considérations.

Erwan Faux

© Photo Erwan Faux

8 B - Réponse, le 28 avril 2001 :

Monsieur, 

Je veux bien vous éclairer sur votre sujet de mémoire mais en échange je vous demanderai de me permettre de publier sur le site Internet de notre Association un petit texte et des photos sur les constructions qui vous intéressent. 

 Etymologiquement "gabirotte" n'a rien à voir avec "gabelle" et "gabelou" : il est à rapprocher du vieux français "gabie" et de l'occitan "gabia" signifiant tous deux "cage".  Ces constructions ne sont rien d'autre que des poulaillers construits à l'écart des fermes. Leurs homologues, construits au XIXe siècle, existent en Périgord et dans le haut Quercy, dans d'anciennes vignes. On les ouvrait le matin et on les fermait le soir. L'investissement que représentait leur construction pour l'époque, ne se justifiait que par la perspective d'un rapport économique.

En tout cas, il ne s'agit pas d'habitations temporaires pour des douaniers : il n'y a pas les éléments de confort minimal que l'on serait en droit d'attendre d'abris pour les humains (cheminée, banquette).

Enfin, ces "gabirottes" ne sont pas à proprement parler des constructions en pierre sèche puisque leur maçonnerie fait appel à un mortier. Simplement, elles se rapprochent, par leur morphologie et leur recours au procédé de l'encorbellement, des véritables cabanes en pierre sèche.

J'espère que ces indications sommaires vous permettront d'aller de l'avant dans votre étude. Avez-vous pensé à faire le relevé de ces bâtiments ? Il n'est pas dit qu'ils durent encore très longtemps.

Veuillez agréer, monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs,

Christian Lassure 

8 C - Nouveau message le 29/5/2001 :

Monsieur,

Merci pour les informations. Je ne vois aucun problème à ce que vous publiez un petit texte sur votre site. Bien au contraire ! Cependant, je reste sceptique à l'idée que ces édifices aient comme fonction primaire un rôle de poulailler. Les niches à l'intérieur mesurent en moyenne 28 cm de haut, 20 cm de large et 30 cm de profondeur, ce qui me semble petit. À une hauteur du sol variant de 60 à 120 cm. Leur nombre varie de 3 à 14, dans des espaces circulaires dont le diamètre varie de 120 à 400 cm. De plus, elles se trouvent à l'écart des villages, ce qui est rare pour des poulaillers.

Autre interrogation, si c'était des poulaillers, pouquoi sur le cadastre napoléonien sont-elles dessinées comme des petits moulins dépourvus d'ailes, avec des petits carreaux dessinés dessus. Certaines en sont dépourvus alors qu'elles possèdent des niches, d'autres en ont un ou deux, situés au sol ou plus haut, tout en sachant que ce document avait avant tout un rôle de support afin de dresser les prélévements d'impots, et donc chaque petit détail devait avoir son importance.

Deux nouvelles gabirottes viennent d'être trouvées. 

Une près d'un moulin à marée. Sa taille dépassait toutes les autres : 5 m de diamètre, environ 6 m de haut avec 14 niches à une haureur de 80 cm. Il y avait d'autre trous plus haut, dont les plus élevés, bouchés, pouvaient servir d'entrée de pigeonnier (une autre, plus petite est munie d'une "vraie ouverture de pigeonnier"). Celle-ci est dépouvue de fenêtre à feuillure.

Puis, à 10 km de là, une autre de 4 m de haut (3,3 m à l'intérieur) et de 4 m de diamètre. Celle-ci est dépouvue de niches, mais possède la fenêtre, et à l'intérieur il y a trois pierres qui ressortent du mur à une hauteur de 1 m, et qui auraient pu servir de support. Celle-ci est placée sur une petite île. Un reportage de FR3 a été fait sur elle en la présentant comme une motte féodale (?).

Je vous ferais parvenir plus tard les nouvelles photos non développées. Les gabirottes ont toutes été mesurées, sous le moindre détail.

A très bientôt,

Erwan Faux

8 D - Nouvelle réponse, le 22/6/2001 :

Monsieur,

J'ai pris bonne note de vos nouvelles observations et ne vois aucune objection à ce que certaines gabirottes aient pu être des pigeonniers au vu des aménagements qu'elles recèlent. Je vous signale qu'en Dordogne certaines cabanes isolées servaient à abriter des pintades, d'autres des dindons !

Pour ce qui est du cadastre napoléonien, j'ai du mal à saisir le type de réprésentation que vous évoquez.

Je pense que votre enquête devrait s'orienter vers les propriétaires de ces édifices, la tradition familiale pouvant peut-être vous apporter quelques indices utiles.

Je prépare, pour le site de notre Association, une page de photos initulée "gabirottes des marais charentais". Pour la terminer, j'aurais besoin de connaître la localisation des édifices (commune, lieu dit) et de disposer d'un bref descriptif. Accepteriez-vous de me les communiquer ? Toutes les photos porteront la mention © Erwan Faux.

Bonne continuation dans votre étude, 

Christian Lassure


9 A - Question de M. Jean-Marc Audemar, en date du 19/6/2001 :

Messieurs,

Mon père fait partie d'une association qui reconstruit des abris en pierre sèche à Conques-Sur-Orbiel à coté de Carcassonne dans l'Aude. Un débat a été soulevé a propos du nom à attribuer à ces abris : certains tiennent pour capitelles et d'autres pour cabanes. Mon père vous serait très obligé si vous pouviez lui fournir une étymologie du mot capitelle et voudrait savoir si ce nom est de création récente et s'il est recensé dans un dictionnaire ou une encyclopédie (je n'ai rien trouvé dans l'Encyclopedia Universalis).

En vous remerciant par avance de vos renseignement, je vous prie de recevoir mes meilleures salutations,

Jean-Marc Audemar

39, Avenue Barbès

11600 Conques-Sur-Orbiel

04.68.77.01.96

9 B - Réponse, le 22/6/2001

Monsieur,

Voici quelques renseignements concernant le mot francisé "capitelle" que j'extraie d'un ouvrage en cours de rédaction :

capitelle (capitèle n'est pas attesté) :

cette forme francisée de l'occitan capitèl (masc.), employé en Ardèche, ou de capitèla (fém.), employé dans les garrigues du Gard, est attestée dès 1620 (sous la forme "cappitelle") en français notarial à Nîmes où il désigne une cabane de vigne; propagé par les érudits gardois et ardéchois du XXe sècle, "capitelle" a connu un grand succès, supplantant totalement ou partiellement les vocables vernaculaires dans d'autres régions (ainsi dans les Pyrénées-Orientales, dans l'Hérault et dans l'Aude) et même tendant à prendre le sens générique de "cabane de pierre sèche" dans l'ensemble du Languedoc-Roussillon; le terme capité, employé dans la région du Monastier, en Haute-Loire, est une forme locale de capitèl.

Autrement dit, dans l'Aude "capitelle" est un terme savant alors qu'à Nîmes il est vernaculaire. Quant à "cabane", c'est un terme générique, employé partout et compris de tous, surtout si l'on y adjoint "de pierre sèche".

Vous trouverez d'autres renseignements dans les pages du site www.pierreseche.com ainsi que dans les publications du CERAV.

Avec mes meilleurs sentiments,

Christian Lassure


10 A - Message de Mme Hervé-Marie Hablot (hervemarie[at]hablot.nom.fr) en date du 10 octobre 2001 :

Monsieur,

Permettez moi, avant tout, de vous féliciter pour la très grande richesse de votre site.

Je m'intéresse au sujet de la pierre sèche et, dans le cadre d'un DEA en histoire des techniques, je cherche à calibrer mon sujet.

J'avais pensé travailler sur l'histoire technique de la pierre sèche mais il me semble que le sujet a déjà été abordé, en plus de la complexité de faire une recherche sur une pratique dont les sources sont la tradition pour une majeur partie. Aussi pour ne pas tomber dans l'inventaire des sources et écrits sur le sujet, je pensais me focaliser sur un aspect de l'utilisation de la pierre dans l'architecture vernaculaire, la lauze. Or je ne trouve aucune référence bibliographique sur le sujet : la couverture en pierre a-t-elle déjà fait l'objet de recherche en histoire des techniques : invention, évolution, transmission ?

Croyez que mon désarroi est la mesure du poids des plaques de lauzes que mon esprit transporte afin de trouver une entrée sur le sujet. Auriez vous l'amabilité é de m'indiquer des pistes de recherche ou d'entrée sur le sujet, si vous en aviez connaissance. Je vous remercie d'avance et vous prie de bien vouloir accepter mes respects.

Hervé-Marie Hablot

10 B - Réponse en date du 20 octobre 2001:

Chère madame,

Veuillez trouver ci-joint quelques références sur les toits de pierre extraites de ma bibliographie de l'architecture vernaculaire publiées sur le site de notre Association. Je n'ai pas de connaissances particulières sur ce matériau, je me suis surtout intéressé aux charpentes. La librairie du compagnonnage à Paris a peut-être des ouvrages de nature plus pratique sur le sujet. En tout cas, votre message m'a persuadé d'ajouter une rubrique sur la lause à mon vocabulaire de la maçonnerie à pierres sèches.

Bon courage dans votre recherche,

Christian Lassure

Les toits de lauses en Ardèche, Haute-Loire et Lozère, dans L'architecture rurale en pierre sèche, t. 2, 1978, pp. 88-93

TALON Charles, Les toits de lauses du plateau de Crémieu et le dernier couvreur spécialisé dans ce genre de toiture, dans Evocations, Bulletin du Groupe d'études historiques et géographiques du Bas-Dauphiné, 21e année, 1978, No 4, pp. 125-131

Les toitures de lauses, dans Périgord-Magazine, No 197, juin 1982, pp. 8-9

LASSURE Christian, Deux témoins de charpente à "courbes" datant de l'Ancien Régime en Quercy : "courbes" au sol ("full cruck") et "courbes" sur entrait ("upper cruck"); annexe : le mythe du "toit de lauses en tas-de-charge", dans L'architecture vernaculaire, t. 6, 1982, pp. 67-69

LASSURE Christian, Le "toit de lauses en tas-de-charge" du Quercy : réalité ou mythe ?, Etudes et recherches d'architecture vernaculaire, No 2, 1982, 27 p.

LASSURE Christian, Couvertures de lauses et systèmes porteurs (XVIIe-XIXe siècles), chapitre de : Contribution à l'étude de l'héritage architectural d'un village du haut Conflent : Sansa, Etudes et recherches d'architecture vernaculaire, No 3, 1983)

(C. R. de Catherine Ropert dans L'A.V., t. 8, 1984, p. 4)

Les toits de pierre du Quercy, dans La construction moderne , No 12, décembre 1949, pp. 451-454, Les toits de pierres : calcaire, phonolite, schiste, ardoise, dans Maisons paysannes de France, 1975, No 4, pp. 9-12

BLANC Annie, Toits en lave de Bourgogne et lauzes calcaires, 1985

PIERRE Jean, Toits de laves, mémoire de pierre, Clessé, 1988

DELAROZIÈRE Benoît, Laves et laviers de Bourgogne, dans Lithiques, du minéral au mental, No 6, 1989, pp. 21-32

BERRY Maurice et FOURNIER Pierre-Claude, Les couvertures en lave [en Bourgogne], dans Monuments historiques de la France, 1959, No 1, janvier-mars, pp. 26-30

(commentaire de P. Haasé dans Bibliographie (...) des ouvrages traitant des vestiges lithiques d'origine agricole en Bourgogne, dans L'A.R.P.S., t. 1, 1977, p. 172)

BONNEL Emile, Les couvertures de lave en Bourgogne, dans Les monuments historiques de la France, n. s., vol. 10, 1964, fasc. 1, pp. 21-26

FOURNIER Pierre-Claude, Les couvertures bourguigonnes en lave, dans Maisons paysannes de France, No 20, 1970, No 4,  pp.* (3 p.)

CHARCOSSET Catherine et Jean-Yves, Les lauzes du Tarn, récupération et tri, taille et calibrage, dans Maisons paysannes de France, No 78, 4e trim. 1985, pp. 16-19

CHARCOSSET Catherine et Jean-Yves, Les lauzes du Tarn, réfection d'une couverture, dans Maisons paysannes de France, 22e année, No 83, 1er trim. 1987, pp. 12-15

FOURNIGAULT Pascal, Lauzes, une approche plastique de l'analyse architecturale par l'étude d'un système constructif dans l'architecture vernaculaire du Sarladais [Dordogne], thèse de 3e cycle d'arts plastiques, Paris I, 1987

CHAPOULIE Yves, DENOIX Pierre, Saint-Geniès [Dordogne], l'une des plus fortes concentrations de toits de lauzes en Sarladais, dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 118, 1990, 2e livraison, pp. 113-120

PECOUT Roland, Lauzes et schistes en Lozère, dans Connaissance du pays d'oc, No 51, septembre-octobre 198, pp. 12-19

MOREAU Pierre, La lauze. Les couvertures en lauze dans les Cévennes, dans Maisons paysannes de France, 18e année, 1983, No 1, p. 12


11 A - Question de M. Marnix Pieters (marnix.pieters[at]planetinternet.be), en date du 30 novembre 2001 :

A l'attention de Monsieur Christian Lassure,

J'ai lu votre contribution dans les Cahiers pierres du temps de novembre de cette année-ci et je suis fort intéressé par le sujet des mortiers d'hirondelle. Je vous explique pourquoi. Je suis un archéologue qui a fouillé un village de pêcheurs du XVe siècle situé sur la côte belge. Le village disparu s'appelle Walraversijde et se situait près d'Ostende. Les maisons ont été construites en briques et le liant n'est pas le mortier de chaux classique mais un mortier de terre. Cette terre est calcaire (5 à 8 % de CaCO3) et a la granulométrie suivante (argile : 20%, limon : 20%, et sable : 60%). Il s'agit surtout de sables moyens (diamètre: 100 à 500 micromètres). J'aimerais bien explorer ce sujet un peu plus en détail. Est-ce qu'il y a des publications spécialisées qui traitent des aspects techniques des mortiers d'hirondelle? Qu'est-ce qu'on peut construire avec ce genre de mortier, quels sont les caractéristiques de ce genre de mortier ? Comment et pourquoi utilise-t-on ce genre de matériau au lieu du mortier de chaux. Vous voyez, je me pose un certain nombre de questions, et en Belgique - et surtout dans le milieu archéologique - il n'y a pas à ma connaissance beaucoup d'expertise dans ce domaine. Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez orienter un peu ma recherche. S'il y a un livre spécialisé dans ce domaine qui est encore accessible, je suis prêt à l'acheter. Je suis aussi préparé à vous envoyer les publications sur la fouille de ce village si cela vous intéresse. 

Dans l'espoir que cela vous convienne, je vous prie d'agréer mes salutations sincères.

Marnix PIETERS

Alfons de Cockstraat 2a

B-9310 AALST

marnix.pieters[at]pi.be

11B - Réponse en date du ... :

Monsieur,

Etant par définition spécialiste de l'absence de mortier dans l'utilisation de la pierre, je ne suis pas en mesure, malheureusement, de vous répondre. Peut-être pourriez-vous vous mettre en rapport avec les correspondants du CERAV en Dordogne (cf. leurs coordonnées dans la page "annuaire").

Avec mes meilleurs sentiments,

Christian Lassure


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