12 A - Question de M. Juan Camillo Corredor (jkcorred[at]hotmail.com), en date du 18 janvier 2002 : Je suis architecte colombien et fais un DPEA de Construction parasismique à l'Ecole d'Architecture de Marseille. Je voudrais savoir si vous avez des informations et de la documentation sur les dispositions parasismiques à suivre pour la construction en pierre. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées, Juan Camilo Corredor 12 B - Réponse en date du 9 mars 2002 : Monsieur, Je ne dispose pas, malheureusement, des informations que vous demandez. Le catalogue des Editions Eyrolles (boulevard Saint-Germain - 75005 PARIS) vous donnerait peut-être quelques pistes bibliographiques utiles. Avec mes sincères salutations, Christian Lassure 13 A - Question de M. Vincent Cognat (Vincent.Cognat[at]caissedesdepots.fr), en date du 27 février 2002 : Bonjour et bravo pour votre site passionnant. Permettez moi une question : connaissez vous l'usage et le nom d'un bâtiment que l'on trouve fréquemment en pays de Caux dans les fermes aisées : ce bâtiment est de forme circulaire ou plutôt polygonale (déca ou duodécagonal), d'environ huit mètres de diamètre, autant de haut, souvent construit autour d'un mât central, situé entre la longère d'habitation et l'entrée de la cour. La construction sur muret de grès est en bois et torchis, mais ajourée au trois-quart. Certains le nomment manège du pays de Caux ou kiosque à musique en référence à sa forme. Est ce un abri durable pour un pressoir, pour une zone de foulage par des animaux, ou un abri momentanné pour les chevaux des visiteurs, pour des outils agricoles ? Merci de votre réponse. Cordialement, Vincent Cognat 13 B - Réponse en date du 9 mars 2002 : Monsieur, Votre aimable appréciation du site me va droit au cœur mais, malheureusement, j'ai peur de ne vous être que d'un maigre secours concernant le type de bâtiment que vous évoquez. J'ai regardé dans divers ouvrages sur l'architecture rurale en Normandie se trouvant dans mes rayonnages mais n'ait trouvé qu'une mention laconique dans le volume Normandie du Corpus de l'architecture rurale française : "la diminution de la main-d'œuvre agricole dès le début du XIXe siècle, provoquée par l'essor du tissage à domicile, entraîne l'introduction précoce de la machine à battre mue par un manège de chevaux dont la silhouette octogonale flanque de nombreuses granges". Voilà donc une piste à suivre. Bien cordialement, Christian Lassure 14 A - Question de M. Sylvain Mazet (TEZAMJM[at]aol.com) en date du 14 février 2002 : Monsieur, Je suis étudiant en préhistoire à l'Université de Corte et essaie de mettre en place une méthodologie pour l'étude des enceintes préhistoriques et protohistoriques en pierre sèche de la Corse. Un article de S. LEWUILLON paru dans "Pour une archéologie agraire" (dir. J.GUILAINE), traite de l'analyse de parements en pierre sèche au moyen d'un indice lithique ou rapport lithique. Comment calculer ce rapport lithique dans la pratique ? Pourriez-vous m'indiquer les références de l'ouvrage dans lequel est expliquée cette méthode de classification des maçonneries en pierre sèche? Je vous prie de recevoir, Monsieur, mes remerciements anticipés. Sylvain MAZET 14 B - Réponse en date du 12 mars 2002 : Monsieur, A la suite de votre appel au secours, j'ai consulté "Les murs de pierre sèche en milieu rural", la contribution de M. Serge Lewuillon au recueil "Pour une archéologie agraire", publié en 1991 aux éditions Armand Colin et oublié depuis cette époque sur une de mes étagères. Ce chercheur parle d' "indices lithiques" au pluriel et désigne sous cette expression les "joints" et les "carreaux" (tableau, p. 201) (j'ignore, soit dit en passant, ce qu'il entend précisément par ce terme) mais, deux pages plus loin, leur adjoint "des valeurs calculées sur base des préceptes de la mécanique des structures appliquées à la construction [Navier, 1826; Rondelet, 1863; Collignon, 1869]". Non sans préciser toutefois que "ces indices lithiques, conçus comme classificatoires, ne visent en aucune manière à déterminer un degré historique de stabilité du mur et encore moins le niveau technologique – l'habileté – de ses constructeurs". Il m'est difficile de résumer ici une étude de 29 pages même si, à la différence d'un mur en pierre sèche, elle comporte plus de creux que de pleins. Je vous souhaite bon courage dans votre recherche, Christian Lassure 15 A - Demande de M. Johan Claeys (johan.claeys[at]student.kuleuven.ac.be) en date du 4 mai 2002 : Cher Monsieur, Je suis un étudiant belge de l'université de Louvain, département d'archéologie. Je suis en train d'écrire une thèse de licences concernant les tombes construites d'Ougarit - Ras Shamra, ville côtière de la Syrie. Pendant les Âges du Bronze Ougarit était la capitale du royaume du même nom. Ces tombes sont, comme on pourrait s'y attendre, élevées en pierre sèche. La plupart de mes renseignements sont en français et j'avais un peu de problème à traduire des termes technologiques parce que mes dictionnaires n'étaient pas assez spécialisés. Alors, sur l'internet j'ai trouvé votre site, qui m'a aidé beaucoup à comprendre mieux certaines choses (par exemple un simple mot comme "moellon" dont il n'y existe aucun traduction littéral en néerlandais, mais aussi les différences entre une voûte en encorbellement et une voûte clavée,...). Je me demandais si ce serait possible de reprendre quelques définitions de votre œuvre? Naturellement je suis aussi obligé de renvoyer à ma source, votre site. La thèse n'est qu'une charge de nos études à l'université et ne sera pas publiée. J'espère que vous considérerez ma requête. Je vous remercie beaucoup, Johan Claeys 15 B - Réponse en date du 7 mai 2002 : Cher Monsieur, Je vous donne bien volontiers mon accord pour l'utilisation d'éléments de mon vocabulaire de la pierre sèche dans votre thèse, et ce selon les modalités que vous évoquez dans votre message. Je vous adresse mes vœux de réussite dans la soutenance de votre thèse, Christian Lassure 16 A - Demande de M. F. Cous (f.cous[at]libertysurf.fr) : Bonjour, où pourrait-on trouver des poésies sur la pierre sèche ? Merci pour votre réponse F. Cous 16 B - Réponse en date du 17 juin 2002 : Cher monsieur, En dehors des citations mises sur les pages sommaire de notre site, je ne connais rien d'autre. Prenez contact de ma part avec M. Michel Rouvière, Le Fez, 07100 VINEZAC (il n'est pas sur le Réseau) : il pourra peut-être vous renseigner. Avec mes meilleurs sentiments, C. Lassure 16 C - Nouvelle réponse en date du 11 août 2002 : Cher Monsieur, M. Gilles Fichou m'informe que son site www.pierreseche.net renferme une page consacrée aux poésies sur les constructions en pierres sèche, ce que j'ignorais : il s'agit de poesies.html. Je vous invite donc à vous y reporter. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure
17 A - Demande de M. Joël Baijard (jbaijard[at]9online.fr) en date du 26 août 2002 : Bonsoir, Votre site est vraiment excellent et répond à de nombreuses questions que je me posais. Je souhaiterais acquérir le document suivant figurant dans votre bibliographie : VIGNOLLE G., Pigeons et pigeonniers, dans Cahiers réolais, 19, No 72, 4e trim. 1967, pp. 6-7. Je vous serais reconnaissant de me fournir l'adresse de l'éditeur. Avec tous mes remerciements, Joël Baijard, 2, route de la Picardière, Champ de Gain - 86130 SAINT GEORGES tél. : 05 49 52 54 58 17 B - Réponse en date du 14 septembre 2002 : Cher monsieur, Je ne connais pas, malheureusement, l'éditeur des Cahiers réolais : il doit s'agir d'une société savante ayant son siège à La Réole en Gironde. Vous pourriez peut-être obtenir son adresse en écrivant à la Mairie de La Réole ou encore aux "Musées de la Réole", Anciennes Manufacture des Tabacs, 19, avenue Gabriel Chaigne - RN 113 - 33190 LA REOLE (tél. : 05 56 61 29 25). Avec mes remerciements pour votre aimable appréciation du site, recevez l'expression de mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 18 A - Demande de M. Michel Agier (miagier[at]club-internet.fr) en date du 9 septembre 2002 : Monsieur Lassure, Pouvez-vous m'indiquer une bibliographie traitant de la technique de réalisation de chemins en calade. Je vous en remercie. Michel AGIER 42 rue de la Croix Rouge 69230 St Genis-Laval 04 78 56 63 26 18 B - Réponse en date du 20 septembre 2002 : Cher Monsieur, Je ne me suis pas penché sur les "calades" car il ne s'agit pas vraiment d'architecture. Tout ce que je sais c'est qu'il y a des éléments disparates sur le sujet dans divers ouvrages traitant de l'architecture rurale et urbaine en Provence, par exemple - dans Claude Pierron, Haute Provence habitée. Relevés d'architecture locale, Edisud, Aix-en-Provence, 1985, en part. pp. 49-50 (dallages et pavements + revêtements de rues), - dans Pierre Coste, Pierre Martel, Pierre sèche en Provence, Les Alpes de Lumière, No 89-90, 1er et 2e trim. 1985, en part. p. 20, - dans Jean Nicod, Les vieux chemins de Provence, dans Pierre sèche – regards croisés, Actes du VIe congrès international sur la pierre sèche, Carcès, Le Val (France), 24-27 septembre 1998, suppl. No 8 au cahier de L'ASER, pp. 113-120, en part. p. 118 (fig. 4). Mais cela ne vous donnera pas le mode d'emploi, il vous faudra vous mettre en rapport avec la Librairie du compagnonnage, 2, rue de Brosse – 75004 PARIS. Avec mes sentiments les meilleurs, Christian Lassure 19 A - Demande de renseignements de la part de M. Gilles Tavernari (gt5[at]free.fr) en date du 12 septembre 2002 : Bonjour, J'ai eu l'occasion cet été de me rendre en vacances dans l'Aveyron et plus précisément à côté de Millau. Au cours d'une promenade à côté d'une table d'orientation, j'ai eu l'occasion de rencontrer des petits tas de pierres sèches d'une hauteur de 50 à 80 cm environ. Les pierres étaient très bien rangées les unes sur les autres. Certains petits tas de pierre étaient même parfois fleuris. Je suis sûr que ces petits tas de pierres sèches que l'on rencontre parfois en montagne ont une signification. La connaissez-vous et pourriez-vous m'aider dans mes recherches sur l'origine, l'appellation et l'utilité de ces petits tas de pierres ? Merci de votre aide. TAVERNARI Gilles demeurant à AUXERRE (89) 19 B - Réponse en date du 24 septembre 2002 : Cher monsieur, Je n'ai malheureusement pas d'explication précise à vous donner au sujet des petits tas de pierres sèches que vous évoquez sinon qu'ils sont le résultat d'un épierrement de surface. Peut-être ont-ils été montés pour le plaisir par quelques visiteurs de la table d'orientation ou les personnes chargées de l'entretien des lieux. L'un des tas évoque un bac à fleurs rustique. Sous la conduite de feu Pierre Martel, j'ai vu, en 1984, dans les Alpes-de-Haute-Provence, sur d'anciennes pelouses pastorales du pays d'Albion, un tas de pierres construit, ou cassier (provençal cassié), en forme de cylindre de 1,45 m de haut et de 1,80 m de diamètre à la base, censé avoir servi de repère en altitude ou de limite de pâturage. Des lauses saillantes encore visibles sur le pourtour faisaient comme un escalier en colimaçon permettant d'accéder au sommet plat. Cependant, ce vestige était plus volumineux que les amas que vous décrivez.
N'hésitez pas à me tenir au courant du succès de vos recherches et à en faire profiter les visiteurs du site pierreseche.com. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 20 A - Demande de M. Jean-Michel Catherin (jmcatherin[at]noos.fr) en date du 16 septembre 2002 : Je recherche le livre de J. Fréal, Habitat et vie paysanne en Bresse, Editions Garnier Frères, 1978. Merci si vous pouvez m'indiquer un moyen de me le procurer. J'ai déjà cherché en vain chez un certain nombre de bouquinistes à Bourg-en-Bresse et à Cuisery. Y aurait-il des librairies spécialisées dans ce genre d'ouvrages à Paris où j'habite ? Merci par avance et salutations, Jean-Michel Catherin 20 B - Réponse en date du 27 septembre 2002 : Cher monsieur, Vous pouvez toujours demander à la Librairie du compagnonnage, 2, rue de Brosse - 75004 Paris (tél. : 01 48 87 88 14 - site Internet : www.compagnons-du-devoir.com) si cet ouvrage est encore disponible (j'en doute). Sinon allez sur le site livre-rare-book.com sur l'Internet. Avec mes meilleurs sentiments, C. Lassure 21 A - Message de Claude Froidevaux (PierreVie[at]aol.com) en date du 26 septembre 2002 : Lors de l'inventaire de la Pierre Sèche à Faugères nous découvrons un site perdu dans la végétation à quatre terrasses au lieu dit "les Mattes Basses " et à l'aide de vos publications nous y reconnaissons des quantités d'ouvrages de récupération d'eau. Quel ouvrage nous recommanderiez-vous pour avoir des croquis qui nous aident à la reconnaissance de ces ouvrages ? Avec tous nos remerciements. (Je me permets de vous joindre le courrier adressé à nos élus.) Claude Froidevaux 21 B - Réponse en date du 27 septembre 2002 : Christian Lassure à Claude Froidevaux, A ma connaissance, les ouvrages de récupération des eaux liés aux terrasses de culture n'ont pas fait, jusqu'ici, l'objet d'une étude exhaustive où tous les cas de figure seraient recensés. Il y a des éléments disparates mentionnés ou décrits dans diverses publications et en général accompagnés de photos plutôt que de croquis. En dehors des informations mises sur notre site pierreseche.com, un rapide survol des publications de notre Association m'a livré les titres suivants : - ROUVIÈRE Michel, L'aménagement des terrasses agricoles dans la région de Vinezac (Ardèche), dans L'architecture rurale, t. 3, 1979, pp. 117-149; - ROUVIÈRE Michel, Petites constructions à système de récupération des eaux sur la commune de Vinezac (Ardèche) et alentour, dans L'architecture vernaculaire, t. 6, 1982, pp. 22-31. Les ouvrages contenant ces articles sont encore disponibles (voir la rubrique "Publications" du site pierreseche.com pour les prix). J'adjoindrai à ces deux études le remarquable inventaire photographique suivant : - MARTIN Raymond, FADAT Bruno, Les terrasses des Cévennes gardoises - Le temps retrouvé, Equinoxe (30320 Marguerittes), 1994, 108 p. Peut-être pourriez-vous prendre contact avec notre vice-président, M. Michel Rouvière, le fondateur de l'étude des terrasses agricoles (cf. son étude de 1979), qui connaît parfaitement toute la petite hydraulique associée aux cultures en terrasses (tél. : 04 75 36 84 77 – courriel : mirouviere[at]wanadoo.fr). Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 22 A - Message de Gérard (Association Tiez-Breiz - Maisons et Paysages de Bretagne" - www.tiez-breiz.org), en date du 31 octobre 2002 : Bonsoir, Votre site est une vraie somme ! Sobre et documenté, comme je les aime… Je viens de le référencer sur celui de Tiez-Breiz - Maisons et Paysages de Bretagne (www.tiez-breiz.org) (…). Si vous le jugez utile, vous pouvez référencer notre site à votre tour. Cordialement, Gérard 22 B - Réponse en date du 11 novembre 2002 : Christian Lassure à Gérard Merci de votre aimable appréciation concernant notre site et de votre initiative. Echange de bons procédés, j'ai ajouté un lien vers Tiez-Breiz dans la page ad hoc de notre site. Cordialement à vous, C. Lassure 23 A - Message de M. Bernard Dumontier (bernaddum2[at]wanadoo.fr) en date du 3 novembre 2002 : Je vous signale que les carriers de haute Côte-d'Or contruisaient des cabanes en pierre. Les photos qui suivent (extérieur et intérieur de la même cabane) font partie de la cinquantaine de cabanes retrouvées.
Bernard Dumontier 23 B - Réponse en date du 11 novembre 2002 : Christian Lassure à Bernard Dumontier Un grand merci pour ces deux photos inédites. Seriez-vous d'accord pour qu'elles figurent dans la page "Questions et Réponses" avec votre message et la réponse du CERAV ? Si vous le souhaitez, une page consacrée à vos investigations photographiques pourrait être ajoutée au présent site, sur le modèle de celles déjà publiées pour les cadoles en pierre sèche de Flavigny-sur-Ozerain (photographiées par Marc Troubat). Les cabanes de carriers font partie des sujets d'intérêt du CERAV. Un rapide sondage dans notre "Bibliographie de l'architecture vernaculaire" livre d'ailleurs les titres suivants : - DELAROZIÈRE Benoît, Les ouvrages en pierre sèche du Châtillonnais (Côte-d'Or), dans L'architecture rurale en pierre sèche, suppl. No 1, 1977, pp. 67-76 + 11 pl. h. t. - DELAROZIÈRE Benoît, Les ouvrages en pierre sèche du Châtillonnais (Côte-d'Or) (réédition), dans L'Architecture vernaculaire, t. 9, 1985, pp. 63-80 - ROUVIÈRE Michel, Les abris de carriers à Ruoms (Ardèche), dans L'architecture vernaculaire, t. 21, 1997, pp. 29-33 Les ouvrages contenant l'article de Delarozière sont malheureusement épuisés. Peut-être faudra-t-il que le CERAV mette cet article en ligne pour que les chercheurs de 2002 puissent en tirer parti. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 23 C - Message en retour en date du 15 janvier 2003 : Bien entendu, vous pouvez utiliser les photos. Je vous envoie en plus la photo d'une "tour" – la seule intacte – qui permettait aux carriers de correspondre.
23 D - Nouvelle réponse en date du 28 janvier 2003 : Un grand merci à nouveau pour la photo de cette "tour". Je la joins aux deux précédentes. Avez-vous une idée des dimensions de la structure et de la façon dont elle était utilisée ? Bien cordialement, Christian Lassure 24 A - Message de Bruno de Maricourt (gerant.arcade[at]wanadoo.fr) en date du 12 novembre 2002 : Je m'occupe de la création du site internet de la commune de Theizé en Beaujolais et je compte mettre une photo de cadole ainsi que d'autres illustrations de notre petit patrimoine. Par contre, n'étant pas spécialiste, je ne sais comment définir en une dizaine de lignes ce qu'est une cadole. Pourriez-vous m'aider d'une part et d'autre part puis-je mettre un lien vers votre site pour renvoyer les internautes intéressés par plus de détail. Merci d'avance, Bruno de Maricourt Conseiller municipal. 24 B - Réponse en date du 25 novembre 2002 : Christian Lassure à Bruno de Maricourt Cher monsieur, Veuillez m'excuser de répondre un peu tardivement à votre aimable message mais je suis débordé par le travail que demande la gestion du site pierreseche.com. J'ai préparé pour votre site une brève présentation des cabanes en pierre sèche de Theizé, réalisées à partir de mes investigations sur le terrain et des deux articles publiés dans notre revue, respectivement en 1981 et 1983, par Madeleine Cahen et par René Corgier. Au début des années 1980, la commune de Theizé-en-Beaujolais comptait encore 25 cabanes en pierre sèche, réparties aux environs de Beauvallon, du Bansillon et du Ruissel. Elles ont été étudiées par Madeleine Cahen puis par René Corgier et publiées dans la revue du Centre d'études et de recherches sur l'architecture vernaculaire (CERAV) (site Internet : www.pierreseche.com). Leur dénomination locale est celle de "cabane" (on disait "la cabane des Autrichiens", "la cabane du Blanc", etc.) mais, avec l'influence du tourisme et des médias, elles sont parfois baptisées "cadoles" ou "cabornes". Construites en pierres rougeâtres tirées des strates superficielles du socle calcaire bajocien, elles ont nécessité d'énormes quantités de matériau (une cabane pèse plusieurs dizaines de tonnes) qui, loin d'avoir été récoltées au cours des siècles, on été extraites du sol en un seul mouvement d'aménagement et d'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du XIXe siècle. Si certaines cabanes ont servi simplement d'abris contre la pluie ou de resserres à outils, d'autres, dotées d'éléments de confort (cheminée, placard mural, fenêtre, etc.), ont pu servir d'habitation temporaire à des gens venant d'une commune voisine mais ayant une vigne à Theizé. En espérant que ce petit topo vous conviendra, cordialement, Christian Lassure PS : La belle cabane des Autrichiens est démolie, que lui est-il arrivé et va-t-on la reconstruire ? 25 A - Message de M. Fabrice Tosello (fungifab[at]wanadoo.fr) en date du 25 novembre 2002 Tout d' abord, félicitations pour votre site qui est très intéressant et va certainement m'aider a reconstruire ma cabane en pierre sèche ! Mais, si vous le permettez, en priorité une question : venant d' acheter un terrain en zone agricole (TA) de 21 300 mètres carrés dans une commune sans POS donc sous la loi RNU (Réglementation Nationale Urbaine), ai-je le droit de la restaurer ? Sinon que dois je faire ? Je joins une photo de la cabane dans l'état actuel.
En vous remerciant par avance de votre aide et au plaisir de vous lire, Fabrice Tosello (de NICE) 25 B - Réponse en date du 29 novembre 2002 Christian Lassure à Fabrice Tosello Je vous remercie de votre aimable commentaire sur pierreseche.com et suis heureux de constater que le site vous est utile. J'ai du mal à voir dans le pan de mur de soutènement sur votre photo l'amorce d'une cabane. Avez-vous fait un relevé des vestiges au sol et possédez-vous des vues du bâtiment lorsqu'il était encore intact ? Etait-il voûté ou toituré ? Y a-t-il sur place le volume de pierres que suppose un tel édifice (la cabane construite par Michel Rouvière à Lablachère en 1981, avec ses 2 m de diamètre intérieur et 1,95 m de hauteur sous voûte pour 55 cm d'épaisseur de mur, a nécessité quelque 16 tonnes de pierre) ? Si vous vous lancez dans un tel chantier, c'est non pas de "restauration" qu'il faudra parler mais de "reconstruction", voire de "construction" tout court. Concernant les préliminaires administratifs, il faut savoir que seuls les édicules d'une surface inférieure à 2 m2 et d'une hauteur inférieure à 1,5 m sont exemptés de toute formalité. A moins donc de se contenter d'une chétive guérite, il convient de faire soit une déclaration préalable de travaux si l'édifice envisagé a une surface intérieure de moins de 20 mètres carrés soit une demande de permis de construire si l'édifice doit avoir des dimensions supérieures. Encore faut-il que le terrrain choisi porte déjà un bâtiment. Il faut joindre à sa demande un plan et une coupe, cotés, de l'édifice que l'on a en tête (dessins qui, par ailleurs, permettront de déterminer le volume de matériau dont on aura besoin, la quantité de belles dalles indispensables à l'érection de la voûte autoclavée, le nombre de belles pierres nécessaires à la confection des détails d'architecture et d'aménagement). En espérant avoir répondu à votre question, je vous souhaite bon courage dans votre entreprise. Christian Lassure 26 A - Message de Laurence Lebour et Blaise Moulin (laurence.blaise[at]ecogomera.com ) en date de 3 décembre 2002 Objet : À propos des terrasses Bonjour, Je suis accompagnateur en moyenne montagne en fin de formation et je rédige en se moment une synthèse-mémoire sur les paysages de terrasses.
Plus précisement mon sujet est la comparaison entre les terrases de l'île de la Gomera aux Canaries et celles des Cévennes. Habitant sur cette île, j'ai compilé pas mal d'information au niveau local. Je me suis procuré le livre de Michel Rouvière sur la restauration des murs de soutènement et j'ai parcouru le site du CERAV. Tout cela m'a permis de mieux cerner le sujet et d'approfondir les réflexions sur ce que j'ai pu observer. Voici donc ma question : je souhaiterais utiliser certains des dessins et des photos trouvés sur le site afin d'illuster mon mémoire. Est-ce possible? Par ailleurs si vous souhaitez plus d'informations sur mon petit travail et surtout sur les paysages gomeros, n'hésitez pas à me le faire savoir. Je vous envoie quelques photos de mon île en guise d'appât.
Merci et à bientôt. Blaise Boulin carretera general, 39 38 820 Hermigua ESPAGNE tél : (00 34) 922 88 00 41 26 B - Réponse de Christian Lassure en date du 6 décembre 2002 Cher monsieur, Je suis heureux d'apprendre que le site pierreseche.com vous a permis d'avancer dans la réalisation de votre mémoire. Il est d'ailleurs destiné à cet usage. Si vous me faites parvenir la liste des emprunts que vous souhaitez faire, je vous répondrais au cas par cas pour ce qui est des documents qui m'appartiennent en propre. Pour les autres, il vous faudra faire une demande auprès des auteurs concernés. Je publierai volontiers une page à votre nom sur les vestiges que vous étudiez. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure
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