1A - Question de M. Michel Dupuy (mmdupuy[at]free.fr) en date du 1er novembre 2005 : Sujet : cabanes en pierre sèche en Vaucluse Je découvre sur l'Internet et dans vos ouvrages votre intérêt pour les cabanes en pierre sèche. J'ai un conseil à vous demander... J'envisage d'acheter très prochainement un terrain dans le Vaucluse sur lequel il y a des constructions qui me semblent tout à fait intéressantes et que j'envisage de restaurer. Il y a trois bories en bon état et différentes ruines accolées ou non aux bories (de forme carrée ou rectangulaire et même ovale), des murets de pierre et une quantité importante de pierres ( provenant des ruines écroulées). Qu'en pensez-vous ? Cordialement, Michel Dupuy 1B - Réponse de Christian Lassure en date du 6 novembre 2005 : Monsieur, D'après les photos de votre page, vous avez affaire aux vestiges d'une ancienne parcelle bâtie, avec tous ses équipements de production en pierre sèche en train d'être recouverts par la végétation. Il faudrait que vous vous procuriez le relevé cadastral de la parcelle et que vous interrogiez les derniers exploitants (s'ils sont encore en vie) ou leurs descendants pour pouvoir identifier la fonction des différents aménagements. La ruine No 1 est celle d'une cabane de plan allongé (elliptique ?). Le parement intérieur est très disparate, ce n'est pas du grand art. Les encorbellements devraient pouvoir être restaurés à partir des pierres tombées à l'intérieur. Voilà à peu près tout ce que je puis vous dire sur la foi de ces documents. 1C - Message de M. Michel Dupuy en date du 6 novembre : Je vous remercie de vos remarques. Cordialement, Michel Dupuy 1D - Message de Christian Lassure en date du 6 novembre : Monsieur, 1E - Message de M. Michel Dupuy en date du 7 novembre 2005 : Monsieur, Vous avez mon accord pour publier cette photo sur votre site. Cette cabane se situe sur la commune de Saint-Martin-de-Castillon (84750). (...) Cordialement, Michel Dupuy 1F - Message de M. Michel Dupuy en date du 3 décembre 2005 : Bonjour, (...) Je vous donne un nouveau lien vers la page que j'ai réalisée avec les quelques photos que j'ai prises (quelques nouvelles photos) (le lien que je vous avais transmis n'est plus valable) : http://mmdupuy.free.fr/pierreseche/cabanes.html Cordialement, Michel Dupuy 1G - Réponse de Christian Lassure en date du 12 décembre 2005 : Pour aurtant que je puisse en juger, l'extrados du couvrement de la cabane No 1 s'est éboulé sur une plage assez importante, laissant voir le blocage et quelques-unes des pierres qui forment l'intrados du couvrement. Cette brèche est tout à fait réparable à partir du matériau qui est descendu (à moins qu'il n'y ait eu prélèvement de pierres). Je me demande si le dôme de la cabane n'était pas en fait destiné à recevoir une couverture de lauses (d'où la retraite observable à la base du dôme) : si tel était le cas, les lauses auraient été récupérées après l'abandon de la parcelle. Sur la foi de ces seules photos, je ne puis guère vous en dire plus. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 1H - Nouveau message de M. Michel Dupuy en date du 12 mai 2006 : Bonjour Monsieur Lassure, Je vous transmets les liens (http://mmdupuy.free.fr/pierreseche/cabanes.html) vers mon site perso car il y a quelques nouveautés (restauration d'une cabane et de sa couverture avec des lauses que j'ai retrouvées dans les éboulements et découverte d'une auge dans une cabane).
Cordialement, Michel Dupuy 1I - Réponse en date du 27 mai 2006 :
La morphologie de ces cabanes à dôme en retrait par rapport au corps de base, pose un certain nombre de questions qu'il faudrait résoudre par l'observation d'un plus grand nombre de structures à des degrés divers de délabrement.
Il se peut aussi que le dessus du dôme ait reçu une couverture de tuiles à l'instar de cette cabane sur la page "boutigons_d'eguilles_b.htm du site wwwpierresechecom. Cordialement, 2A - Question de M. Pascal Bourdot (Pascal.Bourdot[at]wanadoo.fr) en date du 12 janvier 2006 : Monsieur, Je prépare le diplôme d'accompagnateur Montagnes et dans le cadre de la formation, je dois réaliser un mémoire sur une région de montagne. J'effectue ma formation dans le massif du Jura. Le mémoire à réaliser comporte une partie de présentation du Massif (milieux naturels et humains) et une partie où l'on doit traiter d'un thème choisi. J'ai décidé de présenter un dossier sur les murs de pierres sèches qui jalonnent les pâturages et suis donc à la recherche de documents traitant de ce dossier. J'ai réussi à trouver quelques documents, notamment un petit fascicule (ci-joint) et un fascicule édité par la Fondation Actions en faveur de l'Environnement sur les murs de pierres sèches. Ces livrets n'abordent que très succinctement "l'histoire des murs" du Haut Jura. J'aimerais donc savoir si vous aviez connaissance de revues qui concernent ces constructions et comment me le procurer. J'ai rencontré cet été deux muretiers qui restaurent des murs sur les pâturages suisses (Col de la Givrine et du Marchairuz), c'était très intéressant de les voir travailler. Je vous remercie par avance et vous prie de recevoir, Monsieur, mes sincères salutations. Pascal Bourdot. 2B - Réponse en date du 23 janvier 2006 : Monsieur, Vous devriez trouver des informations utiles à votre mémoire dans les pages suivantes des sites pierreseche.com ou pierreseche.chez-alice.fr : - les_faiseurs_de_cabanes.htm (par. 3.5) J’attire votre attention sur le fait que ces murs sont non pas des murs de bergers mais des murs de cultivateurs, contrairement à ce que prétend une certaine littérature touristique (les bergers n’extraient pas la pierre des champs, ils se contentent de réutiliser des aménagements agricoles antérieurs lorsque ceux-ci sont à l’abandon). C’est du côté des chercheurs du Jura suisse que vous trouverez la littérature la plus fiable pour votre recherche : ils ont mis en lumière le fait que leurs murs apparaissent aux XVIIe et XVIIIe siècles à la suite d’encouragements à défricher et à enclore. Bon courage, Christian Lassure 3A - Question de Mme Claire Donjerkovic (cdonjerkovic[at]libertysurf.fr) en date du 30 janvier 2006: Monsieur Lassure Bonjour. Nous faisons construire à Beaumont de Pertuis (Vaucluse) et sommes à la recherche de pierres sèches pour la réalisation de restanques. J'ai beaucoup de difficultés à trouver une carrière. Nous recherchons des pierres grisées par le temps ... Peut-être connaissez-vous des adresses de carrière où nous pourrions en trouver ? Peut-être également une "astuce" pour patiner les pierres et avoir l'impression qu'elles ont toujours été là ! Claire Donjerkovic 3B - Réponse en date du 4 février 2006 : Madame, Pour trouver des pierres patinées par le temps, il faut vous adresser à des récupérateurs de matériaux anciens situés dans votre région. Ce sont des entreprises qui vendent pierres, briques, pavés, poutres, encadrements, cheminées, grilles, etc., pris sur des bâtiments démolis. En saisissant « matériaux anciens » dans la case « cette expression exacte » du moteur de recherche Google (recherche avancée) et en choisissant « français » comme langue, vous devriez tomber sur des adresses susceptibles de vous intéresser (par ex. www.chabaud-materiaux.com ou www.antique-french-stone.com). Je ne dispose pas de renseignements sur les produits permettant de patiner les pierres de parement de murs de terrasses, mais il me semble que des pierres neuves devraient prendre une patine naturelle en deux ou trois années d’exposition à l’air et aux intempéries. La seule astuce qui me vienne à l’esprit est celle employée par Georges Fouchet pour dissimuler les pierres neuves d’un encadrement d’entrée restauré par l’association qu’il dirige à Saint-Clément-sur-Guye en Saône-et-Loire : sur la pierre calcaire trop blanche il avait appliqué tout simplement de la terre ! En espérant que ces quelques (maigres)indications vous seront utiles, je vous adresse mes cordiales salutations, Christian Lassure 3C - Nouveau message de Mme Claire Donjerkovic, en date du 4 févier 2006 : Un grand merci pour ces renseignements. On m'a indiqué en effet cette méthode pour patiner les pierres trop « neuves ». Je vous remercie d'avoir pris la peine de me répondre. Bien cordialement, Claire Donjerkovic 4A - Message de David (?) (alex.et.cie[at]hotmail.fr) en date du 19 janvier 2006 : Sujet : les petits aménagements lithiques Bonjour, Je tiens tout d'abord à vous redire que je trouve votre dernier livre, qui nous présente un large éventail de cabanes, de très grande qualité. Dernièrement, lors de la lecture de la revue Maison et Travaux (janvier 2006), j'ai pu voir une photo présentant un « rare alignement de Leytés, ces petits édicules assemblés sur un cours d'eau pour maintenir le lait et la crème au frais ». Je trouve intéressant de mettre en valeur toutes ces petites constructions lithiques, au même titre que celles qui sont citées dans votre dernier livre page 172-173, ainsi que de connaître leurs utilisations d'origine. Le temps qui passe et l'abandon d'un certain mode de vie nous laissent ignorants. D'autant plus qu'il n'est pas rare que des personnes laissent place à leurs imaginations et donnent alors à ces petits aménagements (sortis de leur contexte et de leur environnement souvent agricole), des utilisations ou des explications peu crédibles, voir ridicules. Il serait intéressant que vous fassiez partager vos connaissances et votre vision globale d'une grande partie de la France, pour faire connaître toutes ces nombreuses curiosités lithiques qui sont nées de l'imagination des paysans pour faire face à des besoins précis. David 4B - Réponse en date du 7 février 2006 : Cher monsieur, Je vous remercie de votre aimable message et de l’intérêt que vous avez porté à mon livre. Effectivement, je me suis efforcé de remettre toutes ces constructions et structures en pierre sèche dans leur véritable contexte économique et historique (non sans me heurter à nombre de colporteurs d’interprétations fantaisistes). Si vous êtes allé sur le site Internet du CERAV (www.pierreseche.com) et sur mon site personnel (http://pierreseche.chez-alice.fr), vous avez pu consulter les pages que j’ai mises en ligne pour compléter ce qui se trouve dans le livre. D’autres pages vont suivre tout au long de 2006 et tant qu’il y aura de la matière et de l’intérêt pour celle-ci. Encore merci de votre réaction et avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 5A - Message de M. D. Degrèze (d.degreze[at]wanadoo.fr) en date du 11 janvier 2006 : Monsieur, Je suis « tombé » par hasard sur votre excellent site que je trouve très intéressant, par ailleur, je suis le « webmaster » d'un site dédié au village de La Boissière d'Ans en Dordogne dans lequel une page est consacrée aux bories de la commune et des environs (http://membres.lycos.fr/degrezedidier/site/balade.html). N'étant pas un expert en bories, vous voudrez bien pardonner les commentaires un peu naïfs qui accompagnent les images. Si vous le souhaitez, nous pourrions faire un échange de liens entre nos sites respectifs. Cordialement, D. Degrèze 5B - Réponse en date du 26 janvier 2006 : Monsieur, J’ai consulté avec intérêt la page que vous avez consacrée aux « chabanes » de La Boissière d’An (le terme « borie » de la carte de Belleyme désigne des fermes, des exploitations rurales). Je ne connaissais pas les « deux siamoises » : quelles magnifiques constructions, l’une avec son toit en brisis et terrasson, son linteau taillé à la courbe, l’autre avec son toit en pavillon élancé. Je vous propose dans un premier temps de signaler votre page dans la rubrique « nouvelles » de pierreseche.com, dans un deuxième temps de mettre un lien avec celle-ci dans la rubrique « sites à visiter ». Je suis à votre disposition si vous souhaitez reprendre votre texte à la lumière des éléments que vous auriez pu recueillir sur pierreseche.com. Avec mes meilleurs sentiments, C. Lassure 6A - Message de M. Loys Ginoul en date du 16 février 2006 : Monsieur Lassure, j'ai reçu ce mail d'Olivier Mole à propos de recherches qu'il mène sur les ouvrages en pierre sèche et leur résistance aux secousses et tremblements de terre. Je me permets de vous en communiquer une copie. En effet, je ne me suis pas permis de lui communiquer votre adresse électronique, mais je suis certain que vous pourriez plus judicieusement que quiconque, l'accompagner dans ses recherches. Par ailleurs je serais moi même intéressé de connaître les éléments de votre réponse à ce sujet. Si vous donniez suite à sa requête, merci de me faire partager vos indications. Toujours avec autant de respect pour votre travail et vos positionnements, recevez, monsieur Lassure, mes plus cordiales salutations. Loys Ginoul Copie du courriel d'Olivier Mole : Bonjour, 6B - Réponse faite à Olivier Moles en date du 25 février 2006 : Suject: pierre sèche et séismes 6C - Réponse de M. Olivierf Moles en date du 26 février 2006 : Merci beaucoup pour toutes ces informations. 7A - Question de M. Roland Goutay (roland.goutay[at]wanadoo.fr) en date du 6 avril 2006 : Objet : emplois pour les lauzes Bonjour, Je construis actuellement une maison à Mougins (06), sur un terrain en restanques (que je fais restaurer), et en creusant les fondations nous avons trouvé des lauzes en pierre d'une épaisseur de 10 cm environ, certaines faisant 1 m². Je recherche des exemples d'utilisation vernaculaire de telles lauzes, soit pour constituer des murs en talutage, soit en séparation de parcelles (il me semble qu'il y a de tels cas d'utilisation en Haute-Loire, mais je n'arrive pas à trouver de photos), soit en dallage. Auriez-vous des idées, exemples, photos, etc. d'utilisation de grandes lauzes en architecture vernaculaire ? Merci de votre aide, Roland Goutay 7B - Réponse en date du 18 avril 2006 : Cher monsieur, - comme couronnement de murs de clôture (voir la page vocabulaire_pierreseche_C), - comme boutisses dans un mur de clôture ou de soutènement (voir ce même vocabulaire), - comme éléments de parois en encorbellement dans des guérites ou des remises ouvertes sur tout un côté (voir page cabanes_de_saint-aubin.html). 7C - Nouveau message de M. Roland Goutay (roland.goutay[at]wanadoo.fr) en date du 18 avril 2006 : Un grand merci Christian ! C'est exactement ce que je cherchais. Un moteur de recherche serait précieux sur votre site tellement riche pour y retrouver des renseignements à partir de mots-clés. Un dernier renseignement : où puis je voir des photos d'escaliers intégrés aux restanques ? Roland 7D - Réponse en date du 27 avril 2006 : Cher Roland, Je vais étudier la possibilité de doter pierreseche.com d'un moteur de recherche propre. Pour ce qui est de photos d'escaliers intégrés à des murs de soutènement de terrasses, en voici quelques-unes.
Pour finir, voici trois dessins d'escaliers dus à la plume de Michel Rouvière.
8Aa - Message de M. Frédéric Lorange (410east[at]free.fr) envoyé à Christian Lassure (libertysurf.fr) en date du 21 avril 2006 : Objet : Livres / revues sur la construction de murs en pierre sèche 8Ab - Le même message envoyé à cerav[at]pierreseche.com le 23 avril 2006, avec la précision suivante : Depuis mon précédent message (libertysurf.fr), j’ai approfondi mes recherches et découvert avec plaisir que vous avez collaboré régulièrement avec Quercy Recherche que j’apprécie beaucoup et que le tome 8B - Réponse de Christian Lassure en date du 27 avril 2006 : Cher monsieur, « On n'est jamais mieux servi que par soi-même ». Vous redécouvrez, à l'occasion de la réfection des murs en pierre sèche de votre propriété lotoise, la validité du vieil adage. Comme l'exercice de la maçonnerie sèche est dévoreur de temps (il faut disposer et caler soigneusement toutes ces pierres) et donc d'argent, il est légitime de vouloir en réduire le coût prohibitif en mettant soi-même la main à la pâte. Encore faut-il avoir sous celle-ci les ouvrages didactiques adéquats. Ceux-ci existent désormais en français. Il y a - le manuel Murs de pierres sèches publié en 1996 par la Fondation Actions en Faveur de l'Environnement de nos voisins suisses (distribution : Ott Verlag + Druck A GT, Läggasse 57, CH - 3607 Thun 7), - le manuel La restauration des murs de soutènement de terrasses de notre collaborateur Michel Rouvière (édité par le PNC, 6 bis, place du palais 48400 FLORAC - courriel : www.cevennes-parcnational.fr), - mon manuel Construire une cabane en pierre sèche et son complément La maçonnerie à pierres sèches : vocabulaire, édités par le CERAV dans sa série « Etudes et recherches d'architecture vernaculaire » (voir la page ERAV.html à la rubrique « publications » du site www.pierreseche.com). Le tome XX de la revue L'architecture vernaculaire que vous citez a été très utile en son temps (1997) mais il est moins didactique que descriptif, son rôle étant de rendre compte de diverses expériences de restauration et de construction pratiquées dans les années 1990. Il en reste deux exemplaires disponibles, mais avec un défaut (mal coupés par l'imprimeur de l'époque). La pratique de l'autoconstruction n'exclut pas cependant de faire appel à un professionnel pour des parties ou des éléments de murs nécessitant des compétences particulières (fondations, tête de mur, angle, couronnement, etc.). L'autodidactisme ne remplace pas l'expérience acquise sur plusieurs années et sur de nombreux chantiers. Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 8C - Nouveau message de M. Frédéric Lorange en date du 28 avril : Objet : manuels sur la construction de murs en pierres sèches Bonjour Je vais me faire aider par un voisin qui est né à Reilhac et qui construit pour le plaisir des murs, des cabanes et des toits en lauses. Je pars dans le Lot ce soir. Frédéric Lorange 9A - Question de M. Martial Acquarone (martiacq[at]wanadoo.fr ) en date du 28 avril 2006 : Monsieur, 9B - Réponse en date du 11 mai 2006 : Après avoir reçu votre courriel, j'ai mis en ligne sur www.pierreseche.com un texte publié par notre Association en 1977 et qui ne manquera pas de vous intéresser : « Le four à chaux en pierre sèche des Crozes à Vinezac (Ardèche) », dont l'auteur est M. Michel Rouvière. Celui-ci peut-être joint à l'adresse suivante : mirouviere[at]wanadoo.fr Avec mes meilleurs sentiments, Christian Lassure 10A - Demande de Mme Françoise Le Roy (francoise.le-roy[at]wanadoo.fr) en date du 8 mai 2006 : Objet : tuiles Monsieur, Je vous adresse, comme convenu au téléphone, quelques photos des tuiles que je recherche pour la restauration de la toiture de ma maison en Bretagne dans le Goëlo à coté de Paimpol (Côtes-d'Armor), tuiles anciennes de format 42 x 37, sigillées à l' effigie de Napoléon III, et ayant des inscriptions anglaises. Existerait-il une société pérennisant ce type de fabrication en Angleterre ou en France ? Je vous remercie de vous occuper de cette recherche, et vous prie d'agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments les meilleurs. 10B - Réponse en date du 14 mai 2006 : Madame, (...) Les photocopies vous seront envoyées dans le courant de la semaine. Je n’ai pas pu télécharger la photo jointe à votre message mais j’ai utilisé les dessins de l’article de Michael Batt (*) pour me remémorer le type de tuile dont il est question (j’avais traduit à l’époque son article en français). Sur le site de la société anglaise SALVO (http://www.salvo.co.uk/essex/roof-slates-tiles/forsale.html), j’ai trouvé à la rubrique ROOF SLATES & TILES une offre de 600 tuiles de récupération (baptisées « corrugated pan tiles ») ressemblant aux tuiles romaines doubles de Colthurst, Symons & Co mais d’un format différent (35,5 x 25,5 cm).
La piste la plus intéressante est celle fournie par la société Sandtoft (http://sandtoft.com/index.php ?page=136), laquelle se targue de refaire à l’identique les tuiles romaines doubles autrefois fabriquées à Bridgewater dans le Somerset par Colthurst, Symons & Co. Le format courant est 42 x 34 cm.
En espérant que ces indications vous seront utiles (tenez-moi au courant), je vous adresse mes meilleures salutations, Christian Lassure (*) Michael Batt et Gwyn I. Meirion-Jones, L'importation et la diffusion des tuiles anglaises du Somerset en Bretagne septentrionale au XIXe siècle : premiers résultats d'enquête, dans L'architecture vernaculaire, t. 8, 1984, pp. 67-73. PS : Pour faire des recherches efficaces avec le moteur Google, il faut aller dans la section « Recherche avancée », saisir les termes de sa recherche (« tuiles anglaises », « English roof tiles », « Colthurst Symons & Co », etc.) dans la case « cette expression exacte » et choisir soit « toutes les langues », soit « français », soit « anglais » dans la case « Langue ». « Tuile » se dit « roof tile » en anglais, « tile » tout seul signifiant aussi « carreau ». 10C - Nouveau message de Mme Françoise Le Roy en date du 31 mai 2006 : Objet : tuiles anglaises Monsieur, J'ai bien reçu les photocopies de l'article demandé et ce sont bien ces mêmes tuiles que je recherche. J'ai lu également votre mail et vous remercie de votre diligence. Je viens de téléphoner aujourd'hui à la société Sandtoft en Angleterre qui me faxera des renseignements sur le prix et le transport des tuiles jusqu'en Bretagne. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la suite des événements et vous adresse mes sentiments les meilleurs. Françoise Le Roy 11A - Message de Robert Geuljans sr. en date du 25 mai 2006 : Un petit tour dans les Cévennes, m'a fait visiter Ste Enimie [Lozère], où nous étions logés en face des "planques" ou "planquettes", des traversiers légèrement inclinés pour avoir un peu plus de soleil d'après les explications trouvées sur des panneaux. D'après ces mêmes panneaux, c'était du travail des moines de l'abbaye de Ste Enimie qui les avaient créées. Dans votre article vous ne mentionnez que les "planches" niçoises. Ci joint mes photos.
Avec mes félicitation pour votre travail, régulièrement cité dans mon site : http://racamg.perso.sfr.fr/ Robert Geuljans 11B - Réponse en date du 5 juin 2006 : Cher Robert Geuljans, 11C - Nouveau message de Robert Geuljans sr. en date du 6 juin 2006 : Objet : à propos de planche/planque Merci de votre réponse. Je sais que vous êtes très occupé, mais votre réaction m'a incité à faire quelques recherches étymologiques. Ci-joint la copie de ma source, le FEW. Planche = "bande de terrain" est largement attestée surtout dans le Nord de la France, en français depuis 1293. Votre attestation de Nice se rattache par contre à une grande zone dans le rhéto-roman et dans le nord de l'Italie dans l'Emilia, le Piémont et en Liguria, attesté en latin médiéval depuis l'an 1000. Pour l'attestation de Ste-Enimie, il faudrait connaître la date et d'où venaient les moines... Le FEW de Walter von Wartburg est une source inépuisable et très sous-exploitée pour la connaissance de l'histoire des mots gallo-romans. Il a réuni les données de tous les dictionnaires français et patois connus à l'époque, c'est-à-dire des Serments de Strasbourg jusqu'à 1960 environ. 12A - Demande de M. Alain Roux (alain-alain.roux[at]total.com) en date du 15 mai 2006 : Bonjour, Je me permets de vous contacter car j'ai obtenu par internet votre couriel. Je suis en train de restaurer une maison du XVe dans le village de Chauzanaud en Dordogne (près de Savignac). En faisant des recherches, j'ai découvert qu'il existerait dans ce village une grange dîmière pour laquelle vous auriez réalisé une étude parue dans le tome 14 de L'Architecture vernaculaire de 1990. Pourriez-vous, s'il vous plaît, me fournir des précisions sur cette étude et me dire comment je pourrais me procurer ce document ? Je suis intéressé par l'étude mais aussi par d'éventuelles photos, car je pense que cette grange est mitoyenne avec la maison de maître que je restaure. Comme aujourd'hui elle est complètement en ruine, des clichés de 1990 seraient particulièrement appréciables pour m'aider dans ma restauration. D'autre part, toutes les informations relatives à l'origine du village m'intéressent au plus haut point. La découverte de votre étude et de l'origine de cette grange pourrait permettre de faire une corrélation avec un ancien prieuré situé à proximité dans le village. Espérant que ma demande ne vous dérangera pas trop et que vous voudrez bien me faire réponse, je vous prie d'accepter, Monsieur, mes cordiales salutations. Alain Roux 12B - Réponse en date du 22 mai 2006 : J’ai bien reçu votre demande de renseignements. J’ai effectivement publié une étude de la grange à dîmes de Chauzanaud dans le tome 14 (1990) de la revue L’architecture vernaculaire. Des exemplaires de celui-ci sont encore disponibles au prix de 20 E franco (voir rubrique « publications » sur pierreseche.com, fichier « tome_14.html ». Je me souviens d’avoir visité dans le hameau une maison du type « salle haute » (rez-de-chaussée utilitaire, séjour à l’étage accessible par un escalier extérieur placé en gouttereau) qui était en très mauvais état. Il m’avait paru d’époque Renaissance (XVIe) et j’avais pris des photos de la charpente. Est-ce le même bâtiment que celui que vous restaurez ? Avez-vous cherché du côté de l’Inventaire des monuments historiques ? Cordialement, Christian Lassure 12 C - Nouveau message de M. Alain Roux en date du 25 mai 2006 : Monsieur Lassure, Je vous remercie infiniment pour les précieuses informations que vous m'avez communiquées. Je commande ce jour la revue, pour prendre connaissance de votre étude. Le propriétaire actuel de la grange à dîmes (si c'est bien celle que je pense) n'est plus le même qu'en 1990 et personne dans le hameau n'est au courant de l'histoire de ce bâtiment. Le bâtiment que je restaure est bien celui dont vous me parlez (je vous joins une photo montrant l'état dans lequel j'ai fait son acquisition en 2003). Depuis 1990 il a dû beaucoup se détériorer et si vous détenez des photos de l'époque cela m'aiderait beaucoup pour restaurer le plus fidèlement possible.
Vous me parlez aussi de l'inventaire des monuments historiques; savez-vous, s'il vous plaît, quel organisme peut me fournir ces informations ? Enfin nous envisageons de créer une association pour la protection du vieux village de Chauzanaud et nous souhaiterions faire des recherches pour retracer l'histoire des diverses constructions. Notre but ultime étant d'obtenir un classement en « village protégé » ou en « site classé ». Pourriez-vous nous aiguiller pour les démarches à entreprendre et les organismes à contacter ? Merci encore pour votre diligence à m'avoir gentiment répondu et pour la précision de vos informations. Bien cordialement à vous. Alain Roux 12 D - Nouvelle réponse en date du 1er juin 2006 : Cher Alain Roux, J’ai bien reçu la photo de l’arrière de l’habitation et vous en remercie. Je me rappelle seulement de la vue de la façade sur rue, mais, d’après les fermes de charpente très rapprochées les unes des autres et l’absence de pannes, cela semble bien être la maison que j’ai visitée dans les années 1980 (quoique la maison mitoyenne semble être de même époque vu la disposition et la forme de ses baies). Après recherche dans mes archives photographiques, je n’ai trouvé que deux photos de la charpente et une photo d’une cheminée. Vous les trouverez en pièces jointes au présent courriel.
Peut-être pourriez-vous contacter la personne qui m’avait guidé à Chauzanaud à l’époque : M. François Véber, 24, rue de l’hippodrome – SURESNES 92150. J’ai cherché dans la base Mérimée (http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/LISTES/bases/france-dpt.htm) mais n’ai rien trouvé sur Chauzanaud. Voici quelques adresses à connaître susceptibles de vous aider dans votre démarche : - association Maisons paysannes de Dordogne-Périgord Contacter aussi le CAUE de Dordogne (adresse à chercher sur l’Internet). Tenez-moi au courant des développements. Cordialement, Christian Lassure 12E - Nouveau message de M. Alain Roux en date du 2 juin 2006 : Monsieur Lassure bonjour, Un très grand merci pour vos photos et les adresses des divers organismes. Il s'agit bien de la même maison que j'ai achetée (...). La photo de la cheminée est particulièrement intéressante car depuis votre prise de vue elle a été démontée. Nous avons dû refaire totalement la façade et la charpente qui était complètement effondrée et pourrie, mais nous l'avons taillée comme à l'origine dans du châtaignier et sous forme de chevrons-fermes espacés de 60 cm. Je vous joints des photos. Je vais essayer de contacter Mr Véber qui peut-être pourra nous donner d'autres informations sur le village. J'attends de recevoir les cahiers de L'A.V. de 1990 et vous dirai si la grange dîmière est bien celle mitoyenne avec mes bâtiments. (...) Encore merci pour votre gentillesse et votre disponibilité à répondre à notre demande. Bien cordialement à vous, Alain Roux Pour imprimer, passer en mode paysage © CERAV
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