LA ROULOTTE DE BERGER VUE PAR LES ARTISTES The shepherd's caravan as seen by artists Christian Lassure Dans la deuxième moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe, l'image du berger et de son troupeau a connu, dans les arts graphiques, une vogue que l'on a du mal à imaginer à notre époque où l'élevage des ovins a disparu du paysage de maintes régions depuis des décennies. Musées et collections particulières abondent de peintures à l'huile, d'aquarelles, de gouaches, de dessins, de gravures représentant des scènes pastorales dont les figurants sont le pâtre, ses ouailles, son chien, et les composants le parc, la cabane mobile et la niche. Ce sont 23 de ces productions graphiques que le présent article se propose d'examiner et de commenter dans le cadre d'une série dont les précédentes livraisons étudiaient la roulotte de berger au travers des photographies et cartes postales anciennes, des enluminures de la fin du Moyen Âge et des spécimens encore conservés. La fourchette chronologique 1850-1950 est obtenue à partir des datations absolues (millésimes) et des datations relatives (décennies) des documents lorsque les unes et les autres sont connues ou encore à partir d'un terminus post quem (date de naissance de l'artiste) et d'un terminus ante quem (date de décès du même). 1 - PEINTURES À L'HUILE DOCUMENT 1
La vue de ce tableau du peintre Armand Guéry fait ressurgir un paysage champenois disparu avec ses meules de paille (et non de foin comme le laisse croire le titre du tableau) en forme de hutte qui rompent la monotonie d'une étendue plate jusqu'à l'horizon. Le tableau restitue aussi la scène du berger avec son troupeau et sa cabane-roulotte. Le parc est vraisemblablement derrière les meules en forme de maisonnette. La roulotte est peinte en bleu clair et semble avoir un toit de planches couvert de zinc ou d'un tissu imperméabilisé. Le bas de la caisse est caché par les moutons. On reste donc sur sa faim. DOCUMENT 2
La qualité de la numérisation ne permet pas de décrire avec précision la roulotte visible au centre de ce paysage champenois peint par Armand Guéry. Le véhicule semble avoir quatre petites roues et une couverture de chaume. DOCUMENT 3
On retrouve, dans la composition très étudiée de cette œuvre, les éléments présents dans le tableau précédent : berger, moutons, chien(s), parc, roulotte, et les sempiternelles meules de foin. Mais ici, sous la lumière blafarde de la Lune, l'ambiance est comme mystérieuse et surréelle. Le troupeau, dans sa marche, dessine les contours d'une flèche avec, à sa pointe et de chaque côté, les trois silhouettes noires du berger et des deux chiens, l'ensemble progressant vers son terminus : les formes à peine distinctes de la roulotte et du parc en amont. DOCUMENT 4
Le thème de cette peinture est la rentrée du troupeau au bercail, sous la conduite du berger, thème qui revient dans maintes œuvres de l'artiste. Aucun chien ne figure dans la scène. Un peu à l'écart du parc, trône, en amont, la roulotte du berger, bien reconnaissable à sa caisse en bois, son toit de chaume à deux versants débordant en rive et en pignon, ses deux grandes roues latérales et son timon reposant sur un paufourche (3). La porte de la cabane est vraisemblablement dans la face avant puisque, la nuit, le berger est censé être en mesure de surveiller le parc depuis sa couchette. DOCUMENT 5
Cette autre peinture à l'huile de Félix Brissot de Warville nous fait découvrir une cabane mobile non plus à deux roues et timon mais à trois roues, deux petites sous l'habitacle et une grande entre les deux longerons à l'avant. Le toit est de paille. DOCUMENT 6
Ici, les moutons sont tous dans le parc, la cabane se trouvant en amont, sur une crête d'où elle domine la scène. Le berger, suivi de son chien, se dirige vers son abri nocturne maintenant que les bêtes sont en sûreté. La cabane est de forme classique : caisse en bois, toit à deux pentes, essieu fixe et deux roues à l'arrière et ce qui ressemble à une grande roue à l'avant. On ne peut guère en dire plus. DOCUMENT 7
À la fin de sa vie, Jean-François Millet est à Barbizon (Seine-et-Marne), où il attache une grande importance aux paysages et travaille les jeux de lumière, la pénombre et le clair-obscur. C'est de cette période que date ce tableau d'un parc à moutons au clair de lune, installé dans la plaine entre Barbizon et Chailly (4). Sous ce clair de lune qui baigne la scène d'un halo mystérieux, le berger, brandissant sa houlette, fait entrer les bêtes dans leur enclos nocturne. On aperçoit la forme caractéristique de la roulotte, garée à l'extérieur du parc, sur un de ses côtés, mais, faute de détails, la description s'arrête au constat que la cabane a un toit à deux versants couverts de chaume. DOCUMENT 8
L'élément qui nous intéresse, la cabane à deux roues du berger, possède un toit à deux versants dont la couverture de chaume déborde en rive. À l'arrière, un étai s'arc-boute contre le pignon pour que le véhicule reste à l'horizontale et ne bouge pas ; à l'avant, il y a apparemment un timon ; on peut se demander ce que fait le piquet placé sous l'angle gauche avant de la couverture. Le rendu du véhicule manquant de précision, on ne peut guère en dire plus. Sans doute le souci du peintre s'est-il porté davantage sur la masse claire et compacte du troupeau en train de s'engager dans la large brèche du parc. DOCUMENT 9
. Cette peinture à l'huile, dont le sujet est le berger veillant sur son troupeau, est un exemple de sa production. On aperçoit, dans l'angle inférieur gauche, une roulotte de berger au repos, avec son toit de chaume à deux versants, ses deux brancards à l'avant et son entrée découpée dans le pignon avant. Les planches de la caisse, les jantes et le moyeu des roues sont peints en bleu clair, censé agir comme répulsif contre les mouches (5). Les moutons paissent, éparpillés, dans la plaine bordée d'anciens volcans, sous la surveillance de leur berger et de son chien. DOCUMENT 10
Cette énième variation sur le berger et ses ouailles ne présente d'intérêt pour nous que par un détail présent dans la partie droite du tableau : le berger se dirige vers une petite roulotte derrière laquelle se dessine la clôture à claires-voies d'un parc. DÉTAIL
La cabane mobile consiste en une caisse basse dotée d'un essieu médian à grandes roues et d'une petite roue à l'avant. La toiture est à deux versants couverts de chaume. L'entrée s'ouvre vraisemblablement dans la face arrière, laquelle regarde le parc. DOCUMENT 11
Intitulé « Le repas du berger », ce tableau du peintre Auguste Schenck, né à Hambourg, ne comporte aucune indication de lieu mais l'on peut supposer que la scène se passe en Allemagne car la cabane sur roues qui est représentée, avec ses parois latérales à contrefruit et son versant de toiture à débordement au-dessus des roues, relève d'un type non attesté en France. L'habitacle est aussi spacieux qu'un cercueil ! Les parois latérales divergentes semblent faire tout juste assez de place à une carrure humaine. Apparemment, l'habitacle est ouvert à l'avant, il n'y a pas de porte. Chaque rampant est protégé par une planchette. Le berger est assis dans l'ouverture, les jambes pendant à l'extérieur. Il est occupé à manger sa soupe, tenant une cuillère d'une main et un pot vernissé de l'autre. Les deux versants de toiture semblent faits de deux épaisseurs contrastées de planches, une première épaisseur de planches longitudinales recouvertes d'une deuxième épaisseur de planches obliques. Le faîtage, également en bois, est coiffé d'une planche qui saille à l'avant, au-dessus de la tête de l'occupant. La rive du versant se prolonge au-dessus de la roue, sans doute pour la protéger de la pluie. Le timon du véhicule pose dans l'entrecroisement de deux bâtons liés entre eux. Sur un des bâtons, le berger a accroché son chapeau. DOCUMENT 12
La confirmation que ce type de roulotte se rencontrait outre Rhin, dans la Souabe, nous est fournie par une carte postale allemande ayant circulé en 1898 : on y aperçoit, au milieu d'un petit troupeau, une cabane sur roues dont les parois latérales sont divergentes et les versants de toiture prolongés au niveau des roues. Le contrefruit des parois latérales vise à augmenter le volume intérieur et faciliter les mouvements de l'occupant lorsqu'il se met sur son séant. DÉTAIL
DOCUMENT 13
La locution « L'heure du berger » désigne traditionnellement le moment, à la tombée de la nuit, où les amoureux se retrouvent pour des étreintes passionnées alors que brille l'étoile du berger (Vénus). C'est cette expression qu'illustre cette œuvre de Jean Droit, peinte pour le Salon de Paris et reproduite sous forme de carte postale sépia. Elle n'a d'autre intérêt pour nous que la figuration, à l'arrière-plan, d'un parc à moutons et surtout d'une cabane roulante à un essieu et deux brancards, à toit à deux versants et à porte à l'avant. La jeune fille de bonne famille est venue rejoindre, à bord de sa décapotable des années 1920, le berger, son amant, dont la carriole est garée à côté de la voiture. 2 - AQUARELLES DOCUMENT 14
Dans cette aquarelle de Félix Brissot de Warville, la roulotte est apparemment la même que celle de la première des peintures à l'huile de l'auteur décrites plus haut : caisse en bois peu profonde, toit à deux versants, couverture de chaume s'avançant du côté avant, grandes roues latérales en bois, timon maintenu à l'horizontale par un paufourche à l'avant et par une crosse fichée contre le pignon arrière. Ici non plus, aucun chien n'est en vue. DOCUMENT 15
Dans cette deuxième aquarelle de Félix Brissot de Warville, la scène du retour au parc se situe à l'autre bout du parc (en amont en quelque sorte) et la cabane sur roues est vue de plus près et de trois quarts si bien que l'on distingue nettement, dans la moitié gauche de la face arrière du véhicule, la porte avec ses pentures. DÉTAIL
DOCUMENT 16
Adepte des sujets paysagistes et animaliers, Jean-Ferdinand Chaigneau a peint une quantité impressionnante de tableaux représentant un berger guidant son troupeau, sujet très prisé à son époque. Cette aquarelle, intitulée « La cour de ferme », fait exception mais le berger est évoqué indirectement par la roulotte ambulante qui est garée dans la cour, au-devant d'une chaumière dont le chaume s'effiloche, mettant à nu le chevronnage. DÉTAIL
La roulotte, aux planches peintes en bleu clair et au toit zingué, a pour particularité la possession de deux essieux suffisamment espacés entre eux pour permettre le placement d'une porte non coulissante entre les deux roues latérales, porte reconnaissable à sa découpe et ses deux pentures. Dans le pignon visible, se dessine, sous les rampants de la toiture bipente, une petite ferme de charpente constituée d'un entrait, de deux arbalétriers et d'un poinçon. L'habitacle semble relativement spacieux, on devait pouvoir y pénétrer en baissant la tête et se tenir debout sous le faîte. 3 - DESSINS, GOUACHES DOCUMENT 17
La roulotte croquée par Yvonne Jean-Haffen relève d'un type élaboré et tardif, dont la forme évoque les anciennes roulottes des gens du voyage ou des forains (voir les roulottes Nos 18 à 22 de notre étude La roulotte de berger d'après des spécimens subsistants). Les dimensions sont toutefois plus petites puisqu'il s'agit de ne loger qu'une seule personne. L'emplacement de la couchette surélevée transversale se devine à l'excroissance latérale qui est comme greffée sur la partie avant de l'habitacle (le pendant existe sur la face opposée). Le véhicule est muni de deux brancards à l'avant pour permettre la traction par un cheval. L'entrée avec ses deux pentures est ménagée dans la face arrière. Les deux roues semblent être métalliques car on ne voit pas l'épaisseur d'une jante en bois et les rayons sont plutôt minces. Il s'agit vraisemblablement de roues en fer récupérées sur quelque machine agricole, par exemple une faucheuse à traction animale (8). Les nombreux chiens autour de la roulotte sont apparemment attachés par des chaînes à celle-ci. Le dessin ayant été fait en 1951 ou 1952, on a là un témoignage assez tardif de l'utilisation d'une roulotte de berger sur l'ancienne commune de Tosny (Eure). Sur un autre dessin de la même artiste, on aperçoit le parc à moutons et, au loin, l'arrière de la roulotte avec ses deux encorbellements opposés abritant la couchette. DOCUMENT 18
Gabriel Loire a dessiné un vieux berger beauceron encore au travail malgré les ans et, l'air maussade, s'abritant de l'averse sous un large parapluie. Le vieil homme, vêtu d'une limousine rayée marron et rouge, est assis sur le moyeu de la grande roue avant d'une cabane roulante comme celle figurant sur plusieurs cartes postales anciennes de la Beauce au début du XXe siècle (voir la roulotte No 5 de notre étude La roulotte de berger d'après des spécimens subsistants). Le véhicule est dessiné apparemment de façon réaliste mais on voit mal comment la porte sur le côté peut pivoter sans heurter la roue arrière, figurée trop en avant. Il en va de même de la grande roue antérieure, qui est décalée sur la droite au lieu d'être à égale distance des longerons. DOCUMENT 19
La cabane à l'arrière-plan est une cabane basse à deux roues et timon et à accès latéral sous un toit à deux versants. Elle est garée, le timon repose sur un paufourche, un étai contrebute la face arrière. On ne peut s'empêcher de remarquer d'une part que l'ouverture latérale est trop petite pour que le berger – un vieillard qui plus est – puisse s'y engouffrer et d'autre part que le timon est dessiné par erreur dans la continuation du longeron sous la face gauche du véhicule. Celui-ci fait penser à la cabane sur roues figurant dans le tableau de Charles Lefèvre supra ou encore celle de l'aquarelle de Félix Brissot de Warville supra. Aucun parc à moutons n'est visible dans cette composition quelque peu factice rassemblant des éléments pris à droite et à gauche. DOCUMENTS 20, 21 et 22 Plusieurs pages, tirées d'un livre des fables de La Fontaine illustré par Benjamin Rabier (1864-1939) et paru en 1906 (6), offrent le spectacle de cabanes mobiles basses des plus rudimentaires.
Dans la fable «Le pâtre et le lion », on aperçoit la moitié avant d'une cabane ayant deux brancards à l'avant pour la traction et une découpe dans le pignon antérieur en guise d'entrée. Les versants de toiture sont en planches horizontales.
Dans la fable « Le loup devenu berger » figure une cabane du même type mais de moindre profondeur et aux versants de toiture en planches non pas horizontales mais verticales avec couvre-joints. On a plutôt l'impression d'une niche de chien sur roues.
Dans la fable «Les loups et les brebis », la cabane est un peu moins étriquée et les planches de la toiture sont sans couvre-joints. Dans la fable « Le berger et la mer », non reproduite ici, la minuscule roulotte fait aussi une apparition mais réduite aux brancards et à la paroi de l'habitacle. Là encore, l'engin relève davantage de la niche du chien ou des demi-caissons de la femme coupée en deux des tours de magie... 4 - GRAVURES DOCUMENT 23
La scène est non plus vespérale mais matinale : les moutons sortent du parc sous la surveillance du berger et de son chien. La roulotte se dresse perpendiculairement à l'un des côtés longs du parc de claies. Elle semble être en planches verticales pour la caisse et en planches horizontales et à couvre-joints verticaux pour le toit mais on ne peut jurer de rien, la reproduction manquant de précision dans le détail. CONCLUSIONS Un tiers des documents trouvés (Nos 1, 2, 3, 6, 7,10, 23) ne contiennent que la forme lointaine ou la silhouette vague de la roulotte de berger (7) et s'avèrent de ce fait peu exploitables pour une étude technique. La roulotte ne sert qu'à camper le décor, le cadre de la scène. Dans quatre cas (Nos 8, 18, 19, 21), la représentation de la cabane roulante est fautive ou aberrante. Dans la moitié des cas (Nos 4, 5, 9, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 22), un degré plus ou moins grand de réalisme est observable dans la restitution par l'auteur des caractéristiques de la cabane mobile. Certains détails significatifs apparaissent alors (par exemple la peinture bleue appliquée sur les parois extérieures de l'habitacle (Nos 1, 9, 16), le dévers donné aux parois latérales dans la partie basse de la caisse de façon à obtenir une plus grande largeur (No 17), le dispositif de la couchette surélévée transversale (No 17), le versant de toiture à débordement au-dessus de la roue latérale (11), la porte latérale médiane entre deux essieux (16). Sur le plan de la mobilité, les roulottes observées relèvent des configurations suivantes : - cabane mobile à deux roues et un timon (Nos 4, 8, 11, 14, 15) ; - cabane mobile à deux roues et deux brancards (Nos 9, 13, 17, 20, 21, 22) ; - cabane mobile à trois roues, deux petites sous la caisse et une grande entre deux longerons à l'avant ou encore deux grandes roues sous la caisse et une petite entre deux longerons à l'avant (Nos 5, 18) ; - cabane mobile à quatre petites roues sous la caisse (16). Dans l'ensemble, les renseignements techniques que l'on peut retirer de ces œuvres artistiques sont quelque peu décevants. NOTES (1) Nombre des documents ici présentés ont été aimablement fournis par M. Roger Laubignat, ancien berger dans sa jeunesse et auteur de l'article « Cabanes-roulottes de bergers dans la chaîne des Puys (Puy-de-Dôme) » publié dans le tome 40-41(2016-2017) de la revue en ligne L'architecture vernaculaire. (2) Faut-il que la Champagne jouisse d'un climat des plus doux pour qu'en hiver les feuillus soient encore verts et les champs se transforment en parterres de fleurs rouges, jaunes et blanches... (3) Un paufourche est un poteau fourchu pouvant être porteur. Cf. notre étude « Quelques exemples lotois d'une technique de construction archaïque : la fourche porteuse ou "paufourche" », dans La lettre du CERAV, No 5, juin 1986, pp. 7-17 (version électronique ici). (4) Le marchand d'art Paul Durand-Ruel, mécène du peintre, déboursera 20 000 francs en 1872 pour l'acquérir. (5) Selon Francis Renout, auteur de la page « Les bergers du pays de Caux », mise en ligne sur le site du Cercle généalogique du pays de Caux : « Dans le pays de Caux, on appelait cette roulotte "une caverne". Elle était peinte en couleur "bleu charrette" qui agissait comme répulsif contre les insectes et spécialement les mouches». Roger Laubignat se souvient d'avoir vu cette teinte bleu-gris fréquemment sur des véhicules sortant de l'atelier du charron de son village de Chanat-la-Mouteyre dans le Puy-de-Dôme (communication personnelle). (6) Fables de La Fontaine illustrées par Benjamin Rabier, Librairie illustrée Jules Tallandier, 1906. (7) Le document No 12 n'est pas pris en considération car il s'agit d'une carte postale insérée dans l'article aux fins de comparaison. (8) Renseignements aimablement fournis par M. Roger Laubignat. Cette roulotte est très proche morphologiquement des roulottes Nos 20, 21 et 22 décrites dans notre étude La roulotte de berger d'après des spécimens subsistants. Pour imprimer,
passer en mode paysage © Christian Lassure Référence à citer / To be referenced as :
Christian Lassure, Roger Laubignat
Série : La roulotte de berger
I - La roulotte
de berger d'après des cartes postales et photographies anciennes
II -
La roulotte de berger d'après des enluminures de la fin du Moyen Âge
III -
La roulotte de berger d'après des spécimens subsistants
IV - Cabane à
roues tirée par une paire de bœufs à Saint-Léger-du-Malzieu (Lozère) dans les
années 1950
V -
Berger et sa cabane à roues à Saugues (Haute-Loire) dans les années 1950
VI - Un fabricant
de roulottes de berger : Vasseur X., à Sancourt (Somme)
VII -
Cabanes-roulottes de bergers dans la chaîne des Puys (Puy-de-Dôme) VIII - Cabane-roulotte
de Ternant (à Orcines, Puy-de-Dôme) IX - La roulotte de berger vue par les artistes X - Vie et logement du berger à Chanat-la-Mouteyre et alentour dans le Puy-de-Dôme au XXe siècle
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