1 - Ouvrage reçu :
Pierre sèche varoise, bulletin No 9-2007, ASPPSV, 32 p. (couverture comprise)
Au sommaire : 2 - Ouvrage reçu : Piedras con raíces ("Pierres enracinées"), No 17, printemps 2007
Au sommaire de ce très copieux numéro de la revue de l'association estrémadurienne ARTE (*) : - ARTE,
Architecture vernaculaire et
identité estrémadurienne. Le chozo (cabane) en tant que symbole. - José Manuel González González, La mise en valeur de l'architecture populaire. L'exemple des "maisons des Mahométans" (casas mudéjares) de Badajoz : l'expression n'est pas à prendre au pied de la lettre, il s'agit de maisons du XVe siècle dont le style de façade renvoie à l'architecture d'avant la Reconquête; nous avons le même phénomène en France avec les "maisons espagnoles" dans la Flandre française, les "cheminées sarrazines" en Bresse. - José Ma Jabato Martin, La ruelle des moulins : étude d'anciens moulins fariniers à eau et de leur bassin d'alimentation (charca) sur le territoire de Brozas, dans la région de Cáceres. - Francisco Manuel Mata Torrado, Quand le temps conduit à l'oubli : deux exemples à Jerez de los Caballeros (province de Badajoz) : sur la ruine, faute d'entretien, de maisons villageoises en terre . - Borut Juvanec,
Corbelled Weinbergshauschen,
Germany : il s'agit de quatre cabanes vigneronnes en pierres maçonnées et
à voûte encorbellée rencontrées dans le sud-ouest de l'Allemagne. - Ángel Cerrato Álvarez, Les linteaux de l'architecture populaire de la haute Limia et de la basse Limia : la Limia est une région du sud-ouest de la province d'Ourense (communauté de Galice). - José Luis Acin Fanlo, Le moulin à foulon de Lacort (Valle del Ara, Huesca) : la Huesca est une province de la communauté d'Aragon. - Pablo Muñoz Regadera, Architecture rurale traditionnelle de la pierre sèche dans la région du Garraf, province de Barcelone : pour ce qui est de la datation, l'auteur ressasse les vieux poncifs des archéomanes. -Entretien avec Ramon Artigas, co-auteur du livre Barraques de pedra seca de Sitges i del Garraf : le Garraf est un "petit pays" de la province de Barcelone. - Edoardo Micati, L'architecture en
pierre sèche des Abruzzes. Les cabanes agricoles. (*) Piedras con raíces, la revista de nuestra arquitectura vernácula, éditée par Asociación por la Arquitectura Rural Tradicional de Estrémadura (ARTE), Apartado de correos 837, 10080 - CACERES (18 euros l'an). Courriel : piedrasconraices[at]yahoo.es 3 - Visites commentées de l'association « Cadoles et meurgers » de Hauteville-lès-Dijon (Côte-d'Or) lors des prochaines Journées du patrimoine A l'occasion des Journées du patrimoine les 15 et 16 septembre prochains, l'Association « Cadoles et meurgers » propose des visites commentées : découverte des lieux légendaires (*) et des constructions en pierre sèche d'Hauteville-lès-Dijon : randonnée de 6 km, d'une durée maximale de 3 h , chaussures de marche conseillées.
Le nombre des participants sera limité à 20 par balade (inscriptions préalables obligatoires auprès des responsables de l'association). les horaires de départ prévus sont : 9 h et 14 h les deux jours. Lieur de départ : place du puits, près de l'école. Responsables : J. Lefèvre, tél. 03 80 56 27 74, pour le dimanche; J.-J. Johannot, tél. : 03 80 56 29 84, pour le samedi. (*) Eglise (mur avec appareil en arêtes de poisson) et Roche qui vire. 4 - Nouvelles de l'Association «Cabanes, meurgers et murets en Vézelien » M. Guy Gourlet, le dynamique président de cette association, nous a communiqué un bilan du travail effectué par celle-ci depuis 2003 sur les cabanes de vigneron de la commune d'Asquins dans l'Yonne. A ce jour, 135 cabanes ont été recensées sur la commune, tandis que les communes avoisinantes, Vézelay et Saint-Père en livraient une quarantaine et une trentaine respectivement. En tout 200 cabanes, toutes photographiées et décrites sur une fiche technique, en vue de leur publication sur un DVD. En dehors du recensement des édifices, les membres actifs de l'Association organisent des expositions de photos et de textes (inspirés de ceux écrits par Pierre Haasé), des sorties et de petites réparations. Mais récemment, un gros chantier a été mené à bien, celui de la reconstruction d'une cabane à partir d'une ruine : il s'agit de la cabane dite de "la Tournelle", implantée sur la commune d'Asquins, en haut d'une vigne, face à Vézelay. Nous en joignons la photo pour que les visiteurs du site puissent se rendre compte de l'importance du chantier et du soin apporté à l'ouvrage.
Gageons que les bâtisseurs de l'Association auront su mettre à profit dans cette réalisation le savoir-faire acquis sur d'autres remontages et qu'ils en auront retiré un gain d'expérience qui leur servira bien par la suite. C'est ainsi qu'en divers points du pays, des associations, des individus font renaître l'art oublié de la maçonnerie à pierre sèche. (*) Un DVD sur les cabanes d'Asquins, dont nous avons déjà rendu compte, est en vente au prix de 12 francs franco; adresse où se le procurer : Guy Gourlet, 2, rue du Presbytère - 89450 ASQUINS. 5 - Le 7e symposium international de la maçonnerie en pierre des 24-29 septembre 2007 à Majorque (Iles Baléares, Espagne) La société américaine The StoneFoundation et l'école majorquine des métiers Artifexbalear organisent conjointement un symposium sur le thème de la pierre qui doit se tenir au village de Deia à Majorque, du 24 au 29 septembre 2007 (cf. www.stonefoundation.org ou www.artifexbalear.org).
On trouvera ci-dessous la liste des communications : - STONE IN THE VERNACULAR ARCHITECTURE OF SPAIN,
THE BASQUE COUNTRY AND PORTUGAL (La pierre dans
l'architecture vernaculaire de l'Espagne, du Pays basque et du Portugal) 6 - In Memoriam : Miguel García Lisón Le monde des passionnés de l'architecture de pierre sèche est aujourd'hui bien vaste, s'étendant à de nombreux pays. Il nous impossible, à pierreseche.com, d'être au courant de tout ce qui se passe, et parfois nous passons à côté des événements importants. C'est le cas avec la disparition de Miguel García Lisón, qui fut à deux reprises, au tournant des années 1980-1990, un collaborateur majeur de la revue L'architecture vernaculaire (l'Internet était encore dans les limbes). Nous venons en effet d'apprendre, de façon fortuite, la disparition en 2004 de ce chercheur valencien. D'avoir à en faire état avec tant de retard ne fait qu'ajouter à notre peine de savoir qu'il n'est plus parmi nous. Lorsque nous avions pris connaissance de son étude, écrite en collaboration avec Zaragozà Catalán, sur l'architecture rurale en pierre sèche du pays valencien, nous avions vu tout de suite son importance primordiale car elle bénéficiait d'une tradition orale encore vivace et de ce fait apportait des réponses indirectes à des interrogations que les chercheurs français ne pouvaient lever faute d'informations sur une tradition constructive éteinte depuis des lustres dans l'hexagone. Nous avions alors entrepris la traduction de l'étude avec l'aide de Mme Michèle Laporte. Le résultat avait été une publication en deux parties, à deux années d'écart : - Miguel García Lisón et Artur Zaragozà Catalán, L'architecture rurale en pierre sèche du Pays valencien (1re partie : 1/ les champs bâtis; 2/ l'obsession de l'eau) (traduit du valencien par Michèle Laporte et Christian Lassure), in L'architecture vernaculaire, t. XIII, 1989, pp. 57-80; - Miguel García Lisón et Artur Zaragozà Catalán, L'architecture rurale en pierre sèche du pays valencien (2e partie : 3/ les abris ruraux; 4/ les postes de chasse; 5/ les constructions pour les troupeaux) (traduit du valencien par Michèle Laporte et Christian Lassure), in L'architecture vernaculaire, t. XV, 1991, pp. 5-24. (*) Nous reproduisons ci-dessous la notice publiée en espagnol et en anglais par Artur Zaragoza Catalan à l'occasion du décès de Miguel García Lisón. Miguel García Lisón (1941-2004) era
doctor arquitecto, catedrático de Universidad, reconocido pintor, extraordinario
dibujante, ameno conferenciante, Presidente del Centro de Estudios del
Maestrazgo, impulsor y director de importantes actividades académicas y
culturales y autor de numerosas publicaciones. Miguel García Lisón (1941-2004) was
a PhD in Architecture, a university professor, a recognised painter and
extraordinary draughtsman, an entertaining lecturer, the chairman of the Centro
de Estudios del Maestrazgo, a promoter and director of important academic and
cultural activities and the author of a number of publications. "La vivienda rural temporera en las
comarcas del Maestrat y les terres de l'Ebre", in Boletín del centro de Estudios
del Maestrazgo nº 1, 1983, pp. 45-68 (*) Cette 2e partie doit être rajoutée à la bibliographie de l'auteur recueillie par Arturo Zaragoza Catalán. 7 - Dix cartes postales pour El Jadida M. Michel Amengual, membre-correspondant du CERAV au Maroc, vient de réaliser pour le compte des Editions marocaines LIF une série de 10 cartes postales qui viennent dêtre mises en vente à travers le Royaume. Le CERAV a eu droit à la primeur de ces cartes postales qui montrent le charme d'El Jadida et la diversité des paysages des Doukkala. Cette région est désormais connue pour ses tazotas, ces cabanes en pierre sèche qui ont fait l'objet d'articles publiés récemment sur ce site et dont M. Amengual se fait le défenseur. Nous reproduisons ici la carte postale montrant les tazotas Moundid à Douar Rouahia, suivie de quatre autres reproduites en plus petit format.
Pour mieux connaître les tazotas,
cliquer sur les liens suivants : 8 - La disparition de Jean Chabert, photographe de l'architecture rurale de l'Uzège Mme Christiane Chabert, vice-présidente de notre Association, nous fait part du décès de son mari, M. Jean Chabert. Nous lui exprimons ici notre sympathie et notre soutien dans cette pénible épreuve. Le présent site a eu l'occasion de publier des photos prises par Jean Chabert pour illustrer les articles et études publiés par notre vice-présidente dans les publications du CERAV ou dans la revue "Histoire et civilisation de l'Uzège" (par exemple "Saint-Quentin-la-Poterie. Un terroir et des hommes", qui a fait l'objet d'un compte-rendu dans pierreseche.com). En hommage au photographe attentif et discret que fut Jean Chabert, nous reproduisons ci-après la photo de la cabane dite de Guiraud à Blauzac saisie par son objectif.
9 - Les montagnards ne sont plus là... Le muséologue Marc Grodwohl (cf. son site www.marc-grodwohl.com) travaille sur les maisons kabyles. Il nous a fait parvenir une série de photos sur le village sommital d'Aourit, totalement désert, ses habitants étant descendus s'implanter, progressivement, sur le flanc de la montagne.
Les photos de maçonnerie de pierres taillées et posées à joints vifs attestent en tout cas du savoir-faire des anciens tailleurs de pierre locaux. Mais quelle désolation !
10 - Deux nouvelles pages sur le site de M. Michel Dupuy ("Les cabanes du cagnard") Le premier lien présente quelques photos de cabanes en pierre sèche se trouvant à quelques centaines de mètres du terrain dont M. Dupuy est propriétaire. http://mmdupuy.free.fr/cagnard/autres/autresnouveau.html Le lien ci-dessous présente quelques photos de la restauration d'une des cabanes sur ce terrain. http://mmdupuy.free.fr/cagnard/cabK/cabk.html 11 - Nos amis publient : Claude Gendre, Le Dê Thám (1858-1913), Un résistant vietnamien à la colonisation française, L'Harmattan, 2007 Dans le No 3 de sa série Etudes et recherches d'architecture vernaculaire, notre Association avait publié, en 1983, une étude de Claude Gendre et de Christian Lassure, intitulée Contribution à l'étude de l'héritage architectural d'un village du haut Conflent : Sansa, monographie historique et architecturale consacrée à petit village du Conflent. Depuis, Claude Gendre s'est éloigné de l'histoire rurale mais a continué à écrire, se passionnant pour une ancienne possession française où l'un de ses grands-pères fut soldat au début du XXe siècle : le Tonkin. Il nous livre aujourd'hui une biographie de Hoàng Hoa Thám, dit le Dê Thám, un personnage qui, avec une poignée d’hommes, tint en échec le corps expéditionnaire français au Tonkin durant les quelque trente ans qui s’écoulèrent entre le début des années 1880 et le 10 février 1913.
Fidèles à notre politique de signaler les publications de nos membres et amis (même lorsqu'elles ne concernent pas directement l'architecture de pierre sèche), nous avons tenu à présenter l'ouvrage de Claude Gendre, Le Dê Thám (1858-1913), Un résistant vietnamien à la colonisation française, paru en 2007 aux éditions de L'Harmattan. On trouvera ci-dessous deux liens, le premier débouchant sur un article de presse, le deuxième sur la présentation du livre par l'éditeur. presentation_du_livre article_de_presse 12 - Ouvrage reçu : Christian La Grange, L'habitat plume, mobile, léger, écologique, Terre Vivante, 2007, 144 p. Architecte d'intérieur, Christian La Grange nous livre, avec « Habitat plume", une suite à son « Cabanons à vivre ». Il s'agit d'un catalogue d'habitations peu encombrantes, légères, démontables, et surtout économiques, qu'il a dénichées au cours de pérégrinations sur le Réseau. Il propose au lecteur de s'inspirer de ces réalisations pour créer et équiper sa propre maison (ou plus exactement, sa yourte, son tipi, son iglou, sa roulotte, son nid d'arbre, etc.) en faisant appel à des techniques et des matériaux légers (sacs de sable, terre crue avec du papier comme liant, carton, ossature bois, assemblage de bambous, bottes de paille, dômes géodésiques, charpentes à la Philibert de l'Orme, bélier hydraulique, toilettes sèches, chauffage par le sol, mur Trombe adopté à une roulotte, etc.). La démarche n'est pas neuve, elle renvoie aux architectures marginales en vogues dans les années 1970 aux Etats-Unis, mais elle s'est enrichie entretemps de trois décennies de recherches et d'expériences.
Pour intéressantes qu'elles soient, les propositions de Christian Lagrange ne peuvent pas concerner la majorité de nos concitoyens, ceux qui par choix ou nécessité vivent et travaillent en ville. Où en effet planter son tipi, assembler sa hutte de bambou en ville ? Il faut vivre à la campagne, dans la nature, pour ce faire. Mais les maisons « plume », du moins les plus élaborées, ont peut être un avenir en tant que résidences secondaires, logements de dépaysement pour touristes ou vacanciers, cabanes d'enfants, cabanes de jardin, etc. Ceci dit, ce qui vaut à l'ouvrage d'être présenté ici, ce sont les trois pages qui sont consacrées à la construction à pierre sèche et pour l'illustration desquelles le CERAV avait été sollicité. L'auteur qualifie – paradoxalement – la construction à pierre sèche de « construction légère ». Il est difficile de le suivre sur ce point. À vrai dire, la construction à pierre sèche, c'est la solution des cent tonnes, et l'habitat en pierre sèche, c'est « l'habitat plomb ». L'expression ne doit donc pas être prise littéralement, il est vraisemblable que l'auteur l'utilise en raison du faible impact de ce type de construction sur l'environnement. Rappelons cependant que, contrairement à une croyance répandue, la pierre ne pousse pas toute seule et qu' il ne suffit pas de se baisser pour la ramasser. Pour trouver les cent tonnes d'un cabanon pointu il faut faire un trou dans son terrain pour en sortir la pierre à la barre à mine ou bien se faire livrer des palettes et des palettes de pierres extraites en carrière. Si la construction à pierre sèche est écologique dans la mesure où elle fait appel à un matériau naturel, elle a quand même un impact sur le milieu environnant, du moins au niveau de l'extraction des pierres. Sans nous appesantir sur ce point de détail, et pour conclure cette présentation, « L'habitat plume » constitue une initiation attrayante et dépaysante à des architectures qui sont aux antipodes des « boîtes à habiter » d'aujourd'hui. Pour se procurer l'ouvrage : Terre vivante, Domaine de Raud - 38710 MENS; site Internet : http://www.terrevivante.org 13 - Ouvrage reçu : Structure d'habitat Nice-Est du Palio, Que du bonheur ! Séjour à Rochefort du Gard, 4, 5 et 6 mai 2007, polycopié, 58 p. Jean Laffitte nous a fait parvenir le résultat d'une récente équipée avec ses ouailles dans le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône : un livret de 58 pages, dont une dizaine consacrée à la présentation des cabanes en pierre sèche de Viens dans le Vaucluse et au récit de leur visite par le groupe de résidents du Palio. Jean Laffitte, qui appelle les édifices par leur vrai nom (cabane), décrit leur contexte historique, leur fonction et leur architecture. Des photos en couleur, prises lors de la visite, montrent la diversité morphologique des constructions, encore que pour certains édifices ayant un tronc de cône en léger retrait comme couvrement, on peut se demander s'il n'y aurait pas eu « déshabillage », c'est-à-dire enlèvement de la couverture de lauses, laissant à nu l'extrados parementé de la voûte. Sur la base des
photos, plusieurs morphologies sont présentes sur la commune :
- cabane au corps
de base parallélépipédique surmonté d'un deuxième parallélépipède en retrait; Une des cabanes comporte un
ingénieux succédané de linteau au-dessus de l'entrée : deux petites dalles en
forme de trapèze rectangle qui sont posées sur la tranche et affrontées par le
côté oblique du trapèze rectangle, en formant un léger arc de mitre.
Coordonnées de Jean Laffitte : 12, avenue des Arènes de Cimiez - 06000 NICE; courriel : j.laffitte[at]orange.fr 14 - Ouvrage reçu : Parc naturel régional des causses du Quercy, Découvrir... les constructions en pierre sèche des Causses du Quercy Le Parc naturel régional des causses du Quercy, créé en 1999, occupe le tiers central du département du Lot, vaste territoire où le paysage porte l'empreinte des activités agricoles des siècles passés, et plus particulièrement du XIXe siècle, avec ses petits chemins courant entre deux murets, ses cabanes en pierre ponctuant ici et là le parcellaire, ses tas d'épierrement arc-boutés sur les versants, entre autres témoins de temps révolus. Ces vestiges, le Parc naturel régional s'est donné pour mission de les faire connaître et de les protéger, et la publication de cette brochure, dans sa collection « Découvrir », est un des moyens de mener à bien cette mission.
Incontestablement, c'est une réussite, attribuable à la réunion de textes de bon niveau, faits par des spécialistes (l'auteur de ces lignes, Gaston Bazalgues, Jean-Guy Astruc, Catherine David, Yves Lacam, Vincent Lagarrigue), de photos judicieusement choisies pour cadrer avec les textes, et de dessins à caractère didactique. En 36 pages, les visiteurs du Parc auront accès à l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le sujet, aux plans de l'histoire, la géologie, la géographie et la technique : genèse des paysages de pierre sèche, pierriers et murets, cabanes, matériaux de construction, localisation géographique des cabanes, technique de construction et de restauration des murets, construction d'une cabane cylindro-conique, conseils pour la sauvegarde des savoir-faire, renseignements pratiques divers, etc. N'étant pas destiné à être vendu, l'ouvrage sera distribué gratuitement aux visiteurs du Parc. Pour ceux qui n'auraient pas la possibilité de séjourner dans le Lot, une version au format pdf est téléchargeable sur le site Internet du Parc (http://www.parc-causses-du-quercy.fr/). Muni de cet outil précieux, les propriétaires privés, les communes, les associations de sauvegarde seront mieux à même – on peut l'espérer – de restaurer et d'entretenir cette richesse paysagère qui leur a été léguée. Pour sa part, le CERAV est très heureux d'avoir participé à cette entreprise, même si les délais imposés furent des plus réduits (*). (*) Pour la petite histoire, il faut savoir que nous avons accepté de remplacer, au pied levé, un auteur qui avait fait faux bond au dernier moment Sur
les constructions en pierre sèche du département du Lot, cf. notre publication : 15 - Ouvrage reçu : Piedras con raíces ("Pierres enracinées"), No 18, été 2007 Au sommaire de ce numéro de la revue de l'association estrémadurienne ARTE (*) : - Association ARTE,
Le professeur
Borut Juvanec et les cabanes en pierre d'Estrémadure
- Alejandro Valiente Lourtau et Santiago Amaya
Corchuelo, Le rôle de la mobilisation citoyenne dans la connaissance de
l'architecture vernaculaire : le cas de l'Association ARTE -
Raúl Aguada Benítez, Le cimetière militaire des Italiens à Campillo de Llerena
(Estrémadure)
- Ricardo Jiménez Rodrigo et Pilar Barrios Manzano,
Les corralas : musée contextuel de l'élevage porcin dans les pâturages
estrémaduriens - Antonio
García Montero, Promenade parmi les constructions traditionnelles de Villareal
de San Carlos - Carlos Junquera Rubió, La maison traditionnelle de la forêt amazonienne (V) : quelques types remarquables à Cobija (Bolivie)
- 'Ada Acovitsioti-Hameau, La pierre sèche dans les
terres agricoles et boisées du Var intérieur (Provence, France) (*) Piedras con raíces, la revista de nuestra arquitectura vernácula, éditée par Asociación por la Arquitectura Rural Tradicional de Estrémadura (ARTE), Apartado de correos 837, 10080 - CACERES (18 euros l'an). Courriel : piedrasconraices[at]yahoo.es
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