1 - « Gargas : la plus haute borie du monde s’est écroulée » / "Gargas: the fall of the world's tallest dry stone hut" En ce début d'année, un de nos correspondants nous a signalé un regrettable événement qui s'était produit le 20 octobre de l'année écoulée à Gargas (Vaucluse) et qui avait échappé à notre attention : l'écroulement subit d'une cabane en pierre sèche toute neuve, qui venait d'être inaugurée, la « borie Gargan », appelée ainsi en raison de ses dimensions hors norme. Si la presse régionale a relaté la chose, il ne semble pas que les quotidiens parisiens en aient fait état, ni que les muraillers professionnels s'en soient fait l'écho dans leurs sites web. On trouvera ci-dessous d'une part la relation de cet écroulement par une journaliste du Dauphiné Libéré, d'autre part des photos, trouvées sur la Toile, montrant l'édifice à divers moment de sa construction. Nous y avons ajouté une notice descriptive élaborée à partir des rares informations glanées dans la communication des bâtisseurs gargassiens dans la presse et la radio régionales.
LE CHANTIER Maître d'œuvre : la Maison des métiers et du patrimoine, association loi 1901 organisatrice de chantiers de remontage d'ouvrages en pierre sèche le long des chemins de randonnée. Maître de l'ouvrage : Jean-Baptiste Peltier, coordinateur des travaux, murailler et formateur au sein de l'association, membre de la Fédération des professionnels de la pierre sèche (FFPPS). Participants : près de 250 personnes en réinsertion ou en formation, issues du Pôle Emploi, de la Garantie Jeunes, devant être initiées au métier de murailleur. Emplacement : site de la Maison des métiers et du patrimoine (MMP), chemin des Fournigons, hameau du Chêne, 84400 Gargas. Début des travaux : première pierre posée en octobre 2014. Achèvement de la construction : inauguration le 22 septembre 2019 lors des Journées du patrimoine, en présence de nombreux élus. Financement : souscription au titre du financement participatif (2 euros la pierre) ; budget pour l'achat de pierres : 3000 euros.
L'ÉDIFICE Appellation : « borie Gargan ». Matériau : pierres calcaires provenant de Saint-Saturnin-lès-Apt ; poids total de l'édifice (fondations comprises) : 255 tonnes ; volume total de pierres : 170 m3 ; pour les seules fondations, poids de 39 tonnes et volume de 26 m3. Nature du sol : terrain argileux Échafaudage : recours à la technique des poutres de soutien glissées dans les murs ; après achèvement, les trous sont obstrués par des bouchons en pierre. Morphologie : cabane en forme de « ruche d'abeilles », présentée comme « la plus haute du monde dans la catégorie conique à base circulaire » (elle fait donc 80 cm de plus que le « bòri en pain de sucre » de Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence). Dimensions : hauteur : 9,80 m ; circonférence extérieure : 21 m ; circonférence intérieure : 11,40 m ; diamètre extérieur : 7,30 m ; diamètre intérieur 3,60 m ; épaisseur du mur : 1,80 m ; poids : 216 tonnes ; volume : 144 m3. Fondations : « importantes », « une grosse tarte aux pommes, avec des pierres de 200-300 kilos ». Aménagements intérieurs : deux fenestrons ; niche avec grille ; petits bancs de pierre ; sol caladé.
RÉACTIONS ET COMMENTAIRES Des explications ont été fournies par le maître d'ouvrage au micro de France Bleu le 17 octobre 2019 : « Mardi, on a eu un événement climatique assez exceptionnel, vous avez vu ce qui s'est passé à Cavaillon, [...] des trombes d'eau qui sont tombées un petit peu sur Gargas et ses environs. Je pense qu'il y a eu un affaissement à un côté des fondations avec le sol gorgé d'eau et ça a entraîné l'ouvrage, qui est sans mortier, sans ciment, les pierres sont tombées, tout est tombé malheureusement ». [...] Il y avait 255 tonnes, on avait surdimensionné les murs en les faisant d'1,80 d'épaisseur, on avait fait une fondation de 26 m3, une grosse tarte aux pommes avec des pierres de 200-300 kilos. Après [...], je ne vois pas ce qui a pu entraîner cette chute parce qu'un bâtiment comme ça, avec cette masse de poids, ça ne tombe pas ». Pour connaître les réactions du public sur place et dans le département, on se reportera aux articles parus dans la presse régionale (outre Le Dauphiné libéré, déjà cité, aussi La Provence du 19/10/2019).
PROLONGEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES 1 - Le « cabanon pointu » de Pierre Martel à Bonnechère (Alpes-de-Haute-Provence) L'effondrement de la cabane neuve de Gargas n'est pas sans rappeler un dénouement similaire survenu, il y a quelque 50 ans, à la première tentative de construction expérimentale d'un « cabanon pointu » menée par l'ethnologue provençal Pierre Martel, mais alors que le volumineux cabanon gargassien a été victime d'un terrain impropre et de fondations inadéquates, celui de Bonnechère s'est effondré à mi-hauteur en raison d'une méconnaissance des règles élémentaires de la maçonnerie sèche (règles que Pierre Martel cherchait justement à retrouver). L'histoire de la cabane de Bonnechère a été évoquée dans notre « Bibliographie analytique et critique de l'architecture rurale en pierre sèche de Provence », parue dans L'Architecture vernaculaire rurale, suppl. No 2, 1980, pp. 100-102.
2 - La tradition de la petite architecture rustique en pierre sèche du Lot : ses dernières manifestations (1860-1975) Pour trouver une toute première relation de vicissitudes survenues à des constructions en pierre sèche neuves à cause de leur établissement sur un sol mou, non rocheux, il faut se tourner vers l'article que nous avions écrit en 1976 pour une revue lotoise, à savoir « La tradition de la petite architecture rustique en pierre sèche du Lot : ses dernières manifestations (1860-1975) », paru dans Quercy-Recherche, No 13, août-septembre 1976, pp. 4-7. Il y est question de la construction de deux petite cabanes en pierre sèche, l'une cylindro-conique, l'autre en forme d'ogive, comme couvertures de deux puits contigus creusés dans une poche d'argile. Un dizaine d'années plus tard, les édifices étaient toujours là mais, du fait des mouvements du sol, lequel se gonfle au gel et s'aplatit au dégel, les deux chappes s'étaient déformées et il avait fallu murer leur entrée avec des planches (en attendant un possible écroulement ou une éventuelle démolition).
3 - La «capitelle » de Jean-Marie Barre dans la région de Lunel (Hérault) Sans fondations solides et parfaitement stables, la cabane de pierre sèche la mieux construite ne peut espérer tenir debout très longtemps. C'est sans doute ce que pensait, en 2004, le peintre Jean-Marie Barre lorsqu'il dota son « cabanon pointu » de Lunel d'un anneau de fondation profond de 0,80 m et large de 1,50 m et y coula du béton sur chacun des lits de grosses pierres emboîtées remplissant la fouille. La solution du béton cyclopéen ne peut manquer de heurter le puriste mais des compromis sont parfois nécessaires pour parvenir à ses fins. Le compte rendu de cette expérience est consultable sur le présent site.
2 - Inauguration du tome 44-45 (2020-2021) de la revue L'Architecture vernaculaire Ce nouveau volume de L'Architecture vernaculaire est inauguré par Louis Cagin avec la synthèse des trois étapes de la restauration de la cabane de L'Hivernet dans les Hautes-Alpes, étapes publiées sur notre site ces dernières années. Pour y accéder, cliquer sur le lien suivant : Restauration de la cabane de berger de l'Hivernet à Embrun (Hautes-Alpes) (2016-2018)
3 - Où en est la seconde édition de l'« Encyclopédie de l'architecture vernaculaire mondiale » (Encyclopedia of Vernacular Architecture of the World) ? Cette nouvelle édition, supervisée par Marcel Vellinga, maître-assistant à l'université Brookes à Oxford, doit paraître le 16 avril 2020 aux éditions Bloomsbury Publishing PLC, soit quelque 23 ans après la première édition de 1997 pilotée par le regretté Paul Oliver. Il s'agit d'une édition revue et augmentée, comportant 2 millions de mots, 3 000 rubriques illustrées, plus de 30% d'apports inédits. Elle tient compte des progrès de la recherche effectués dans le domaine concerné depuis 1997. Elle est destinée surtout aux bibliothèques et aux spécialistes en raison de sa masse (six volumes) et de son prix (1 208,61 € en souscription, 1 350,40 € à partir du 16 avril 2020). La première édition avait été un grand succès. Gageons que la seconde, résultat d'une entreprise de longue haleine, le sera tout autant.
4 - Nos membres et amis publient : Les fouilles archéologiques du temple et du cimetière huguenots de Charenton, Jean-Yves Dufour dir., Paris, Honoré Champion, coll. « Vie des hugenots », 2019, 320 p. Jean-Yves Dufour, qui est archéologue médiéviste et moderniste à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), nous signale la parution, sous sa direction, d'un ouvrage faisant le bilan des fouilles archéologiques menées sous sa direction au temple et au cimetière protestants de Charenton, haut lieu de la présence calviniste en France entre l'Édit de Nantes en 1598 et sa révocation en 1685. La fouille et l’étude des vestiges anthropologiques ont été menées par Cécile Buquet-Marcon, anthropologue dans le même institut, tandis que les paléopathologies de la population inhumée ont été étudiées par Djillali Hadjouis, paléontologue et paléoanthropologue, rattaché au Service archéologie du Conseil départemental du Val-de-Marne. Présentation de l'ouvrage Charenton hébergeait le temple phare de la communauté huguenote française. Son cimetière est celui des huguenots parisiens sous l’Édit de Nantes. Parce que leur attitude face à la mort oppose catholiques et protestants aux XVIe et XVIIe siècles, les cimetières sont sujets de conflit entre les deux communautés. Calvin recommande des funérailles honnêtes (1), mais que recouvre ce terme ? Charenton – aujourd’hui situé sur la commune de Saint-Maurice (Val-de-Marne) – est le premier cimetière protestant en France à bénéficier d’une opération de fouille archéologique et d’une étude anthropologique poussée (2). Aussi pouvons-nous saisir la pratique réelle des sépultures protestantes du XVIIe siècle, le rituel et les pathologies de cette population dite privilégiée. La culture matérielle liée à la pratique funéraire est dévoilée et comparée à celle d’autres cimetières de l’époque moderne. Des hypothèses sont proposées sur la proximité du temple. NDLR : * * * Articles de Jean-Yves Dufour dans le présent site Des loges de jardinier pour quoi faire ? (What were these gardener's sheds for?), L'architecture vernaculaire (en ligne), tome 34-35 (2010-2011), 25 avril 2011 Étude du bâti de l'auberge du Grand Cerf à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) (A study of the architecture of the "Grand Cerf" inn at Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis), L'architecture vernaculaire (en ligne), tome 36-37 (2012-2013), 27 novembre 2012 avec Marie-Anne Bach,Une maison villageoise du XVIIIe siècle observée à Roissy-en-France (Val-d’Oise) (Survey of an eighteenth-century village house at Roissy-en-France, Val-d’Oise), L'architecture vernaculaire (en ligne), tome 38-39 (2014-2015), 12 mars 2014 La maison neuve d'un marchand de vin de la fin du XIXe siècle à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) (The new house of a late 19th-c. wine merchant at Neuilly-sur-Marne, Seine-Saint-Denis), pierreseche.com, 15 janvier 2015 Observations du bâti de la grange de la ferme du Bois Briard à Courcouronnes (Essonne) (Investigating the structure of the barn of the Bois Briard farmstead at Courcouronnes, Essonne), L'Architecture vernaculaire (en ligne), tome 40-41 (2016-2017), 4 mars 2017 * * * PROLONGEMENTS CARTOPHILIQUES Cartes postales anciennes représentant les deux premiers temples protestants de Charenton
5 - Nos membres et amis publient : Archéologie de la maison vernaculaire, ouvrage collectif sous la direction de Jean-Yves Dufour, Éditions Mergoil, 2020, 520 p. Jean-Yves Dufour est aussi le directeur d'un ouvrage collectif consacré à l'« archéologie de la maison vernaculaire », paru aux éditions Mergoil. Ce livre est l'aboutissement d'un projet lancé en 2014 et ayant connu diverses péripéties avant d'aboutir grâce à la persévérance de son directeur. Il témoigne de l'évolution importante que constitue l'irruption de l'archéologie préventive, avec ses techniques de fouilles et sa stratigraphie du bâti, dans le champ de l'architecture vernaculaire urbaine et rurale. On trouvera ci-dessous le texte de la présentation éditoriale, la couverture et le sommaire. Présentation éditoriale Dans le prolongement des travaux des géographes, historiens, architectes et ethnologues, les archéologues travaillant sur les habitats anciens conservés en élévation, sont, depuis une quinzaine d’années, sortis de l’étude des châteaux pour étendre leur champ d’observation à la maison vernaculaire. L’ouvrage regroupe vingt articles, issus de l’archéologie préventive ou programmée, faisant le point sur l’état d’une recherche récente. En France, plusieurs grandes fermes ont fait l’objet de fouilles et d’études. Ce recueil publie les données de plusieurs de ces sites fouillés en Champagne, Normandie, Vivarais. Ces fermes sont l’habitat de riches laboureurs. Les maisons plus modestes d’artisans, d’ouvriers, de commerçants et l’habitat des pauvres, demeurent peu et mal connus. La recherche reste à développer sur ces maisons et leurs regroupements, et même les villes. Les questions des influences économiques et culturelles, des programmes architecturaux et des matériaux de construction localement disponibles sont abordées. Pour élargir l'analyse, des comparaisons sont apportées par des articles traitant de sites en Belgique, en Albanie et au Canada. Sommaire Préface, Jean-René Trochet Introduction Jean-Yves Dufour - L’étude archéologique de la ferme de Clastre à Sainte-Eulalie (Ardèche). Premier bilan (2014-2015). Pierre-Yves Laffont en collaboration avec Christian Le Barrier - Chasselay (Rhône), rue des Sabotier Chantal Delomier et Christian Le Barrier. - L’îlot Juiverie de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) Chantal Delomier - Maison Daguerre, quartier Saint-Jean, Thiers (Puy-de-Dôme) Chantal Delomier. - Exploitations agricoles et constructions vernaculaires dans un paysage de garrigues du XVIe s. au XIXe s. Frédéric Raynaud - Bastides et bâtiments agricoles d’époque moderne – Hameau des Fédons à Lambesc (Bouches-du-Rhône). Frédéric Raynaud - Deux maisons de petits fonctionnaires seigneuriaux à Orly (Val-de-Marne). Jean-Yves Dufour et Jean-Jacques Péru. - La « ferme de Thais » à Sorigny (Indre-et-Loire) – Fouille archéologique du bâti d’un ensemble médiéval. Marie-Denise Dalayeun. - Habiter et exploiter une ferme dans le Bocage virois : la ferme de la Ruaudière à Neuville (XVe-XIXe s.). Hélène Dupont, Gaël Léon, Stéphanie Dervin et Eva Bisson. - Évolution et mutation d’une ferme de la plaine crayeuse de Troyes du XIVe au XIXe s. : la ferme du « Crot Touillon » à Feuges (Aube). David Gucker, avec les contributions de Millena Frouin, Claire Pilliot, Pierre Mathelart et Michaël Brunet. - La maison rurale dans le nord-est parisien, aperçu archéologique : un travail en cours. Ivan Lafarge. - La Maison Blanche, une ferme-auberge de la fin du XVIIIe et du XIXe s. à Cesson (Seine-et-Marne), ville nouvelle de Sénart. Jacques Legriel, Luc Daguzon et Olivier Bauchet . - L’observation des maisons anciennes dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne dans les années 1980 : de quelques fermes de charpente visibles en pignon. Christian Lassure. - De la masure au corps d’hôtel : morphologie et sociologie de l’habitat à Roissy-en-France (XVIIIe s.). Marie-Anne Bach. - La ferme moderne du Cassantin à Parçay-Meslay (Indre-et-Loire). Matthieu Munos, Jean-François Coquery, Alexandre Fontaine, S.bastien Millet et Isabelle Pichon . - La maison vernaculaire en Flandre rurale (XIIIe-XIXe s.) et l’exemple de la ferme abbatiale de « Ter Hille » à Coxyde (Flandre occidentale, Belgique. Alexander Lehouck et Jan Van Acker. - La Cense del Tour, à Haillot, et la Cense de Monia, à Tahier : archéologie de deux fermes des temps modernes en Condroz namurois (Belgique) (XVIe-XVIIIe s.). Raphaël Vanmechelen et Marie Verbeek. - Maisons en pierre, maisons en pan de bois dans les campagnes d’Alsace aux XVe et XVIe s. Marc Grodwohl. - La maison fortifiée du Nord de l’Albanie. Silda Kotolloshi. - Un domaine agricole en Nouvelle-France : le site LeBer à l’île des Sœurs. Hélène Côté. Conclusion. Jean-Yves Dufour. 6 - L'association Terre de garrigue et patrimoine remonte des capitelles en ruine dans le massif de la Clape à Fleury-d'Aude (Aude) Jean Courrènt, spécialiste de l'architecture apicole et collaborateur du CERAV, nous a fait parvenir un article du journal L'Indépendant du 26 mai 2020 relatant la remise en état , dans le massif de la Clape, d'un groupe de parcelles recélant les ruines d'anciennes capitelles et la reconstruction de ces dernières. Cet ensemble viendra enrichir le patrimoine architectural de Fleury-d'Aude.
7 - Disparition de Pierre Valette, président d'honneur de la Fédération méridionale de la pierre sèche Pierre Valette, qui fut délégué pour le Gard puis président de la Fédération de la pierre sèche (aujourd'hui disparue) dans les années 2000, est mort en mars 2020 à l'âge de 83 ans. Je l'avais rencontré au deuxième colloque de la Fédération méridionale de la pierre sèche au Puy-en-Velay les 3 et 4 juin 2000 et nous avions sympathisé étant tous deux professeurs d'anglais en plus de partager le même intérêt en dehors de notre profession commune. Comme il était directeur de la revue Patrimoine 30, il m'avait invité à publier, dans le numéro de janvier 2003, un article sur les noms des cabanes en pierre sèche. Lui-même avait publié, dans La Lettre du CERAV de septembre 2001, une présentation des « Capitelles du circuit des Anglades à Saint-Étienne-de-l'Olm et Saint-Hippolyte-de-Caton, communication qu'il avait faite aux journées d'étude du CERAV à Anduzes en 2000. Sa disparition, qui s'ajoute à celles de Michel Garnier, Jean Laffitte, Jean-Luc Obereiner, Michel Rouvière ces dernières années, prive le monde des spécialistes de l'architecture de pierre sèche d'un de ses membres marquants. Christian Lassure
Nous reproduisons ci-dessous l'annonce parue dans Le Midi Libre du 30 mars 2020.
8 - Visite guidée : « À la découverte de l'architecture des bâtiments du village de Saint-Clément-sur-Guye » L'Association de sauvegarde et de mise en valeur de Saint-Clément-sur-Guye vous propose une visite guidée : « À la découverte de l'architecture des bâtiments du village de Saint-Clément-sur-Guye » samedi 27 juin 2020 à 14 h Rendez-vous au parking à l'entrée du bourg - Nombre limité de participants - Réservation indispensable. Comme beaucoup de villages en promontoire, Saint-Clément-sur-Guye s'est développé autour de l'église, selon un schéma radio-concentrique. Le système viaire est constitué de petites rues et de ruelles relativement étroites, donnant lors de la déambulation une impression d'intimité au promeneur. Le caractère du village provient de multiples détails de mise en œuvre de matériaux et de la profusion des formes architecturales. C'est ainsi que cette combinaison de micro-lieux, qui apporte un caractère fort et singulier au village, incite au parcours et à la découverte. Georges Fouchet Site sur la Toile : http://www.stclement-patrimoine.org Adresse de courriel : asso.sauvegarde.st.clement@gmail.com Tél. : 06 87 79 41 58
9 - Publication le 24 juin 2020 de l'arrêté de l'inscription des caves à boisson de Crénénan aux Monuments historiques M. Jean Le Gall nous apprend que les caves à boisson de Crénénan sont désormais officiellement inscrites aux monuments historiques à compter du 24 juin 2020. C'est là le couronnement des efforts déployés par notre collaborateur depuis le milieu des années 1980. Malheureusement, nous avons aussi appris qu'il avait eu, avec sa compagne, un grave accident de voiture, lequel vient ternir la joie suscitée par l'inscription aux MH. À tous les deux nous souhaitons un prompt rétablissement.
10 - Jean Courrènt fait don de sa collection de matériel apicole à l'écomusée de la Bergerie de l'Oustalet, à Fleury (Aude)
Quelques photos
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