1 - Transformation du tome 44-45 (2020-2021) de la revue L'Architecture vernaculaire en volume d'hommage à Christian Lassure Christian Lassure dirige la revue L'Architecture vernaculaire depuis 44 ans. Le comité de lecture a décidé de faire de l'actuel tome bi-annuel, correspondant aux années 2020-2021, un volume d'hommage rassemblant les articles de collaborateurs réguliers à la revue. À ce jour, ce sont sept articles qui ont été mis en ligne : * Louis Cagin, Restauration de la cabane de berger de L'Hivernet à Embrun (Hautes-Alpes) (2016-2018) (Restoration of L'Hivernet shepherd's hut at Embrun, Hautes-Alpes, 2016-2018), 15 janvier 2020 ; * Roger Laubignat, Vie et logement du berger à Chanat-la-Mouteyre et alentour dans le Puy-de-Dôme au XXe siècle (The shepherd's life and lodging at Chanat-la-Mouteyre and nearby in Puy-de-Dôme in the 20th century), 17 octobre 2020 ; * Jean-Marc Caron, L'art des rocailleurs. Première partie : histoire (The art of rock decoration. Part 1: A history), 29 novembre 2020. * Jean-Yves Dufour, La maison Barbe à Bessancourt (Val-d'Oise) (The Barbe farmhouse at Bessancourt, Val-d'Oise), 6 mars 2021 * Christiane Delaval, Les cabanes en pierre sèche de la commune de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) (The dry stone huts of the commune of Salon-de-Provence, Bouches-du-Rhône), 5 juin 2021 * Gilles Fichou, La « cabane aux galets » de Saint-Pargoire (Hérault) (The pebble-built hut of Saint-Pargoire, Hérault), 21 juin 2021 * Sergio Gnesda, Ouvrages agricoles en pierre sèche sur l'île de Cres (Croatie) (Drystone-built agricultural structures on the isle of Cres, Croatia) * Anne Gebhardt et Jean-Marie Blaising, Le liant en terre des murs en moellons dans l'habitat vernaculaire. Exemples des Vosges cristallines et des plaines calcaires de Lorraine et du Mâconnais (The earthen bonding in the stone walls of a number of vernacular buildings encountered in the crystalline Vosges mountains and limestone plains of Lorraine and Mâconnais), 29 septembre 2021 D'autres articles sont attendus de Borut Juvanec, Jean-Marc Caron. Les propositions de nouveaux articles sont les bienvenues. Le volume définitif sera publié également sur papier à l'instar du volume d'hommage à Michel Rouvière.
2 - Parution de la feuille d'information de décembre 2020 de la revue catalane Pedra Seca publiée par l'association Patronat de Sant Galderic Nos lecteurs peuvent les télécharger en cliquant sur les liens ci-dessous : - lien 1 - lien 2 Contact :
3 - Rénovation et mise à jour du site Pierrre Sèche en Vaucluse Mme Danièle Larcena , présidente de l'association Pierre Sèche en Vaucluse nous informe que le site de l'association a été retravaillé et complété. Pour y accéder, cliquer sur l'image ci-dessous :
4 - Ouvrage reçu : Les villageois de Lutter en leurs demeures, de Marc Grodwohl, Cercle d'histoire de Hégenheim, 2020 En 2015, nous avions annoncé la parution du premier tome de l'ouvrage de Marc Grodwohl, Les villageois de Lutter en leurs demeures. Le deuxième tome vient de sortir, qui ne lui cède en rien en matière de qualité et d'intérêt Nous ne saurions trop recommander aux amateurs d'archéologie du bâti l'acquisition de ce volume sinon des deux.
5 - Mise au point sur la prétendue découverte d'une sépulture mégalithique de l'époque néolithique à Vals-près-le-Puy (Haute-Loire) Il y a douze ans, en décembre 2010, M. Gérald Pinault nous informait de sa découverte, au bois de Lirate, à Vals-près-le-Puy (Haute-Loire), d'un squelette de cheval dans un abri en pierre sèche se trouvant sous une terrasse. Nous en avions rendu compte dans la rubrique Nouvelles 2010. L'abri, dont l'entrée s'ouvre dans la paroi du mur de soutènement de la terrasse, consiste en un couloir de 2,80 m de longueur débouchant dans une chambrette voûtée par encorbellement faisant 1,50 m de diamètre et 1,80 m de hauteur sous flèche. À même le sol de cette pièce, reposait le squelette du cheval. Alertés par Gérald Pinault, des représentants du musée Crozatier au Puy-en-Velay se rendirent sur les lieux et emportèrent les ossements pour étude. Et l'affaire en resta là. Dix ans plus tard, la presse écrite de la Haute-Loire se fait l'écho de la théorie selon laquelle l'abri serait une sépulture mégalithique de l'époque néolithique (1). Ce sont là des affirmations extraordinaires qui ne reposent sur rien de scientifiquement fondé : seuls des archéologues professionnels sont en mesure de parler « sépulture néolithique », or ils se sont bien gardés d'intervenir depuis le signalement de la découverte. Le CERAV, pour sa part, ne saurait cautionner ce genre de théorie. (1) Jean Grimaud, Les « trésors » du bois de Lirate, dans L'Éveil de la haute-Loire, 18 décembre 2020, p. de couverure + pp. 6-7. Adresse sur la Toile, cliquer ici.
6 - Nouveau : le certificat de capacité à restaurer ou bâtir en pierre sèche (RBPS) La formation amenant au Certificat de capacité à restaurer ou bâtir en pierre sèche (RBPS) s’adresse principalement à des personnes souhaitant développer des compétences complémentaires à leur métier d’origine, qu’elles soient issues du secteur du bâtiment, du domaine des travaux paysagers, du secteur de l’insertion sociale, membres de collectivités territoriales, intervenants en milieu viticole, agricole, forestier, artistes ou encore bénévoles d’associations. La formation vise à faire acquérir les premiers gestes professionnels permettant d’intervenir sur des ouvrages en pierre sèche en respectant les dimensions vernaculaires de ce mode constructif singulier. C’est dans ce contexte de préservation du patrimoine et de développement de compétences complémentaires au métier de jardinier paysagiste, que l’ADFPA de Gap a mis en place, du 31 mai au 11 juin 2021, ce module de formation. Pilotée par l’association LE GABION et encadrée par l’association « une pierre sur l’autre », la formation a permis à 14 candidats d’obtenir le ertificat de capacité à restaurer ou bâtir en pierre sèche. Pour en savoir plus sur cette certification : http://www.batirenpierreseche.com/ Pour accéder au compte rendu de la formation organisée pour le CAPA Paysagiste de l’ADFPA :
7 - Vient de paraître : le guide Cherso e Lussino. Le isole della Bora :
escursioni, storia e natura nell’arcipelago delle Absirtidi (Les îles de la Bora : excursions, histoire et nature dans l'archipel des Absirtides), ouvrage collectif, Ediciclo Editore, 2021, 240 p. Le livre est conçu pour le randonneur qui souhaite connaître les richesses paysagères, historiques et culturelles des îles de Cres/Cherso et
Lošinj/Lussino, situées dans la baie de Kvarner. En suivant les itinéraires décrits dans le livre, il pourra admirer les vastes ouvrages en pierre sèche édifiés pour faire coexister oliviers et moutons.
Le guide est divisé en trois parties. Première partie : Deuxième partie : Troisième partie : La grande profusion de roches fait que, quel que soit le chemin choisi, les puissants murs en pierres sèches qui soutiennent les terrasses, les murs qui délimitent les propriétés, les grands tas de pierres le long des routes de campagne ainsi que les cabanes, sont omniprésents. Sergio Gnesda
Pour se procurer l'ouvrage : Ediciclo Editore s.r.l.Via Cesare Beccaria 1730026 Portogruaro Italieufficio.stampa@ediciclo.it tel. 0039042174475 int. 2
8 - Vient de paraître : Camillo Crocamo, I paesaggi di architetture del Cilento – Tra sintonie e dissonanze, Magna Graecia, 2021, 196 p. (recension : Sergio Gnesda) version en italien L’architetto Camillo Crocamo è da sempre dedito a far conoscere e difendere lo patrimonio rurale e paesaggistico del Parco del Cilento (Regione Campania). Nelle opere precedenti ha, con una documentazione fotografica, piante e tavole tipologiche, documentato lo stato delle varie tipologie di opere; dalle dimore signorili, ai palazzi baronali, alle case coloniche e contadine per continuare sui ponti, mulini ad acqua e a vento, capanne, stalle e recinti per le pecore. Con questa opera illustra, con splendide e significative foto estrapolate dal suo archivio, il bello del Cilento che ancora ci circonda. Tutta l’opera è un invito a salvaguardare le opere agendo su quei fattori (modernizzazione dell’agricoltura biologica, turismo verde ecocompatibile, tempo libero ecosostenibile con l’ambiente) che permettano uno sviluppo trasversale dell’area. La premessa e lo scenario introducono i vari capitoli. Essi sono: - I paesaggi, dove vediamo un recinto di radura, p. 56, e terrazze con ulivi protetti a valle da una mezzaluna, p. 59, a Camerota.
- I borghi storici (pag. 72-102). - Le dimore (pag.103-148). - Gli edifici di culto (pag.150-160). - I mulini. Sono tutti edifici e opere dell’impianto molitorio e di convogliamento dell’acqua di dimensioni eccezionali. Si diffusero nel Cilento dal secolo X. Furono utilizzati non solo per macinare i cereali ma anche il mirto e le scorze di castagno componenti essenziali per la concia edlle pelli. Sono quasi tutti a ruota orizzontale. Per quelli a ridosso del litorale in contesti privi di corsi d’acqua venivano costruite capienti vasche di accumulo in muratura. Le acque piovane attraverso piccoli canali o semplici solchi scavati nella terra confluivano nella vasca pag.161-172). I ponti in pietra. Sono tutti con la struttura al centro inarcata a “schiena d’asino”. Larghi non più di 1,10 cm sono suffficenti a far passare gli animali da soma. (pag.173-183). Conclusione e prospettive Il grande numero di fotografie a piena pagina rendono il volume un pregevole documento e invogliano il lettore ad interessarsi a questo parco Nazionale che occupa tutta la parte meridionale della regione Campania. E’ l’area protetta più grande d’Italia.
Version en français L'architecte Camillo Crocamo s'est toujours consacré à la promotion et à la défense du patrimoine rural et paysager du parc du Cilento (région de Campanie). Dans ses travaux antérieurs, il a rendu compte, à l'aide de documents photographiques, de plans et de tableaux typologiques, de l'état des différents types d'ouvrages, allant des demeures seigneuriales aux palais baronniaux, des fermes aux maisons de paysans, en passant par les ponts, les moulins à eau et à vent, les cabanes, les étables et les bergeries. Dans cet ouvrage, il illustre, avec des photos splendides et significatives tirées de ses archives, la beauté du Cilento. L'ensemble est une invitation à sauvegarder ces vestiges en agissant sur les facteurs – modernisation de l'agriculture biologique, tourisme vert respectueux de l'environnement, loisirs durables – qui permettront un développement transversal de la zone. L'avant-propos et le sommaire introduisent les différents chapitres, à savoir : - les paysages, où l'on voit, un enclos de défrichement, p. 56, et des terrasses portant des oliviers protégés en aval par une demi-lunette, p. 59 ;
- les villages historiques (pages 72-102) ; - les habitations (pages.103-148) ;
- les bâtiments de culte (pages 150-160) ; - les moulins. Il s'agit de bâtiments et d'ouvrages de broyage et d'adduction d'eau d'une taille exceptionnelle. Ils se sont répandus dans le Cilento à partir du Xe siècle. Ils étaient utilisés non seulement pour moudre les céréales mais aussi les écorces de myrte et de châtaigne, composants essentiels pour le tannage des peaux. Ils ont presque tous une roue horizontale. Pour ceux qui se trouvaient près de la côte dans des zones sans cours d'eau, de grands réservoirs en maçonnerie ont été construits. L'eau de pluie s'écoulait dans le bassin par de petits canaux ou de simples sillons creusés dans la terre (pages161-172) ; - les ponts en pierre. Ils ont tous une structure en forme de bosse au milieu. Ils ne font pas plus de 1,10 cm de large et sont suffisantes pour le passage des animaux de bât. (pages 173-183). Conclusion et perspectives Les nombreuses photographies pleine page font de ce volume un document précieux et incitent le lecteur à s'intéresser à ce parc national qui occupe toute la partie sud de la Campanie. Il s'agit de la plus grande zone protégée d'Italie.
9 - Vient de paraître : Edoardo Micati, Mulini ad acqua della Maiella, Edizone : Parco Majella,
Documenti tecnico-scientifici del Parco Nazionale della Majella, pag: 130, ISBN 978-88-94122-2-8 (recension : Sergio Gnesda) Version en italien Edoardo Micati è di gran lunga l’esperto più ferrato dei paesaggi delle architetture in pietra a secco degli Abruzzi. Nel libro l’autore affronta i molteplici aspetti che legano il territorio (le acque e le pietre) associando alla descrizione delle opere l’aspetto ingegneristico e le fonti storiche. Edoardo si è consacrato a questa opera per una quindicina d’anni.
La guida si può dividere in: a) Prefazione, cenni storici, l’area dell’indagine, metodologia della ricerca (indagine sul campo e fotografie (pag. 8 à 33). b) Il mulino a ruota orizzontale (pag. 34 à 50).
c) La schedatura e la bibliografia (pag. 78 à124). Il volume, pubblicato come "Documento tecnico-scientifico del Parco Nazionale della Majella" costituisce un attento censimento della presenza e della storia di queste antiche macchine nella Maiella. L’esistenza dei mulini era fondamentale per la produzione famigliare di pasta, pane e dolci. Il recupero di terreni abbandonati dalla pastorizia e di quelli feudali o ecclesiastici non in coltura generò, nei primi anni dell’Ottocento fino ai primi anni del Novecento, un fortissimo aumento della popolazione con il relativo incremento della costruzione di mulini ad acqua. Nel secondo dopoguerra la disponibilità di prodotti industriali è stata uno degli elementi che ne ha decretato la fine. L’indagine sul campo si è rivelata complessa e difficile in quanto i ruderi degli opifici si trovano in gole strette e coperti da abbondante vegetazione. Anche se spesso c’erano indicazioni sulla "strada del mulino" che dal villaggio portava al mulino. In realtà il sentiero finiva sempre all’uscita del villaggio. Per individuarli ha dovuto ricorrere ai percorsi lungo e nei corsi d’acqua e alle pozze d’acqua di accumulo. Percorsi sempre complicati e difficili. Se si escludono i mulini per uso turistico e quelli trasformati in abitazioni, ricavare una documentazione fotografica è stata un’impresa ardua. Tenuto conto dell’importanza socioeconomica dei manufatti le fonti scritte sono numerose per cui l’approfondita analisi dei documenti è stata fruttuosa. I documenti degli archivi, le fonti cartografiche dettagliate e disegni-quadri tipologici di pregiata fattura (pag. 26-27) hanno permesso all’autore di realizzare utilissime planimetrie e sezioni. Da segnalare i mulini rupestri, unici nel loro genere in Abruzzo e tra i pochi in Italia interamente scavati nella roccia, in passato determinanti per l'economia e le relazioni socioculturali della regione. Version en français Edoardo Micati est de loin l'expert le plus compétent en matière de paysages bâtis en pierre sèche des Abruzzes. Dans ce livre, l'auteur aborde les nombreux aspects qui relient le territoire (les eaux et les pierres), en combinant la description des ouvrages avec des sources techniques et historiques. Il a consacré une quinzaine d'années à ce travail. Le guide se divise en trois parties : a) préface, notes historiques, zone d'investigation, méthodologie de recherche (enquête sur le terrain et photographies (pages 8-33)), b) le moulin à roue horizontale (pages 34-50), c) les fiches descriptives et la bibliographie (pages 78-24). Le volume, publié en tant que « document technico-scientifique du Parc National de la Majella», est un recensement minutieux de la présence et de l'histoire de ces anciennes machines dans la Majella. L'existence de moulins était fondamentale pour la production familiale de pâtes, de pain et de gâteaux. La récupération des terres abandonnées par l'élevage de moutons et des terres féodales ou ecclésiastiques non cultivées, a entraîné, du début du XIXe siècle jusqu'au début du XXe siècle, une énorme augmentation de la population avec l'augmentation relative de la construction de moulins à eau. Après la Seconde Guerre mondiale, la disponibilité des produits industriels a été l'un des facteurs qui ont causé leur disparition. L'enquête sur le terrain s'est avérée complexe et difficile car les ruines des moulins étaient situées dans des gorges étroites et recouvertes d'une végétation abondante. Bien qu'il y ait souvent des panneaux sur la « route du moulin » menant du village au moulin, en réalité, le chemin se terminait toujours à la sortie du village. Pour localiser les moulins, il a fallu cheminer dans les cours d'eau et les étangs de retenue. Des itinéraires qui ont toujours été compliqués et difficiles. À l'exception des moulins utilisés pour le tourisme et de ceux qui ont été convertis en habitations, la prise de photographies a été une tâche ardue.
Compte tenu de l'importance socio-économique des vestiges, les sources écrites sont nombreuses, de sorte qu'une analyse approfondie des documents a été fructueuse. Des documents d'archives, des sources cartographiques détaillées et des dessins typologiques de belle facture (p. 26-27) ont permis à l'auteur de réaliser des plans et des coupes très utiles. Les moulins en pierre, uniques en leur genre dans les Abruzzes et parmi les rares en Italie à être entièrement creusés dans la roche, méritent d'être signalés. Ils ont joué un rôle crucial dans l'économie et les relations socioculturelles de la région. © CERAV sommaire nouvelles page d'accueil nouvelles 2011 (1) nouvelles 2011 (2) nouvelles 2012 (1) nouvelles 2012 (2) nouvelles 2013 (1) nouvelles 2013 (2) nouvelles 2014 (1) nouvelles 2014 (2) nouvelles 2015 (1) nouvelles 2015 (2) nouvelles 2016 nouvelles 2017 nouvelles 2018 nouvelles 2019 nouvelles 2020 nouvelles 2021 |